L'UNL veut continuer le mouvement
Du coup, les deux syndicats lycéens s'entredéchirent. Joint par 20minutes.fr, Florian Lecoultre, président de l'UNL, condamne la position de la FIDL: «Il faut faire preuve d'honnêteté intellectuelle. Nous n'avons pas obtenu gain de cause sur notre principale revendication donc nous appelons à continuer le mouvement.» Avant de lâcher une phrase qu'il estime lui-même «volontairement ambigüe»: «Tout est ouvert, on verra en temps voulu.»
De son côté, la FIDL assure ne pas vouloir baisser les bras sur les suppressions de postes. «On reprendra le mouvement à la rentrée 2008 avant que le budget 2009 soit voté. Après la manifestation du 15 mai, il n'y aura plus de dates possibles pour une nouvelle mobilisation. Les secondes [en pointe dans la mobilisation, ndlr] seront quasi en vacances», explique Alix Nicolet. C'est «une position hypocrite», lui rétorque Florian Lecoultre de l'UNL qui explique être habitué aux bisbilles avec la FIDL. La manifestation du 15 mai, maintenue par les deux syndicats, s'annonce houleuse.