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 Quelle bande de faux culs !

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Clode
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Clode


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MessageSujet: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeSam 11 Oct - 18:46

La crise est aussi leur défaite
Mais où sont passés les libéraux !

Ils
croyaient être dans le vent de l'histoire. Ils avaient leurs clubs,
leurs réseaux, leurs champions. A droite, ils se considéraient comme
une avant-garde éclairée. Le krach financier vient de fracasser leur
rêve. Et quand Sarkozy redevient dirigiste, seuls les vieux éléphants,
tel Madelin, osent encore s'afficher

Les soucis modifient souvent le regard qu'on porte sur la vie. Ils peuvent même faire évoluer vos opinions politiques.

En 2002, Jean-Marc Sylvestre,
rédacteur en chef économique à TF1 et libéral flamboyant, frôle la mort
: trois mois d'hôpital en tout.
«Jusqu'à cet été, écrit-il plus tard dans «les Echos» je ne connaissais du système de santé français que l'ampleur du défiât de l'assurance-maladie. Depuis, je sais que ce déficit, que j'ai tellement critiqué, m a sans doute sauvé la vie. Dans une logique purement financière, aucun contrôleur de gestion n'aurait pu accepter de telles dépenses. Le «return» était trop improbable. Le système de santé français est formidable; il faudrait être sûr que tout le monde puisse en bénéficier. Quand on sait la valeur détruite chez Vivendi sous le règne de Jean-Marie Messier...» Et Sylvestre de conclure : «Mon libéralisme s'est tempéré.»

Cinq ans plus tard, alors que l'économie mondiale vacille, l'histoire semble
se répéter. Face à la crise, on redécouvre soudain les vertus de l'Etat
et de la régulation. Personne, à droite, n'a désormais de mots assez
durs pour le capitalisme débridé, la finance folle, la fièvre spéculative. «Ré-guler», il faut «ré-gu-ler», disent les libéraux.
Variante : il faut moraliser. Nicolas Sarkozy en a même retrouvé ses
accents de campagne sur la nécessaire moralisation du capitalisme. Il
ne fait pas bon, par les temps qui courent, célébrer les vertus de
l'économie de marché et de la liberté d'entreprise.OAS_AD('Middle1');










Dans ce concert indigné et réprobateur que disent
ses défenseurs de toujours ? Rien. Déjà pris à revers par le
financement du RSA et la hausse des prélèvements obligatoires, ils sont
désormais assommés et leur silence est assourdissant. On ne parle pas
ici des adeptes d'un libéralisme modéré comme Edouard Balladur qui a
toujours prôné le besoin de règles et de cadres, mais des autres, les
vrais, les jusqu'au-boutistes, les idéologues. Où sont-ils passés ?
Sous la table. Sous la moquette. Aux abonnés absents, en attendant des
jours meilleurs. Que faire, que dire alors que les Etats-Unis, modèle
d'économie libre, nationalisent à tour de bras comme un vulgaire pays
socialiste ? La planète libérale est en état de sidération.
Dix
jours après la faillite de Lehman Brothers, il n'y a plus guère
qu'Alternative libérale, pour défendre son drapeau. Ce petit parti,
créé en mars 2006 dans la foulée de l'association Liberté chérie, à
l'origine proche d'Alain Madelin, regroupe des «jeunes libéraux idéalistes qui ont voyagé dans le
monde»
,
dixit son chargé de relations de presse. Il publie sur son site un
communiqué audacieux. Sous le titre «Après la crise, les crises : non
merci M. Bush», on y lit que «le gouvernement américain a cédé à
la facilité en injectant 700 milliards de dollars dans le système financier en
crise». «La bonne réaction
, poursuit ce petit parti, n'était certainement pas cet immense passage d'éponge
public. (...) Elle était de laisser face à leurs responsabilités des dirigeants
et actionnaires des établissements financiers qui auraient ainsi payé de leur
emploi et de leur capital investi leurs égarements.»

Samedi 27 septembre, ils sont une cinquantaine d'adhérents à assister au siège de l'association boulevard Flandrin, à la conférence de Vincent Bénard, président de l'institut Hayek (du nom du pape de l'ultra-libéralisme) intitulée «Subprime : marché accusé, Etat coupable», titre repris d'un article qu'il a publié dans «le Figaro». «Le libéralisme a une fois de plus bon dos, explique cet ingénieur, fonctionnaire à Nantes, car il n'existe pas de marché plus perverti par une intervention de l'Etat fédéral que celui du crédit hypothécaire aux Etats-Unis». Conclusion : «C'est l'Etat, tantôt régulateur, tantôt législateur, qui a poussé à l'irresponsabilité les acteurs de la chaîne du crédit.»

Et les salariés dans tout ça si on laisse les entreprises faire faillite ? «C'est difficile, concède Sabine Herold, présidente d'Alternative libérale, car le problème est entre le court terme et le long terme. Ces entreprises seraient probablement rachetées.
Il faut investir massivement dans la formation et accompagner les gens dans leur reconversion.»
Pour le reste, il faut ««laisser faire» car les contribuables ne doivent pas payer pour l'irresponsabilité des coupables». Et tant pis pour le risque de contamination mondiale ! Sarkozy ne ferait qu'entretenir «l'illusion de l'action». Quant aux hommes politiques qui se prétendaient libéraux, «ils se sont acoquinés avec la droite et sont muselés».
Avis au secrétaire d'Etat au Commerce et aux PME Hervé Novelli, président du très libéral Club des Réformateurs, qui, relève-t-on, a expliqué récemment sur BFM qu'aider les entreprises n'était pas contraire à la philosophie libérale...
Avis aussi à ses amis Gérard
Longuet et Alain Madelin, tous deux héros de la vague libérale du
milieu des années 1980. C'était l'époque où l'homme d'affaires
franco-britannique Jimmy Goldsmith, alors patron de «l'Express», menait
croisade, l'époque où l'on organisait une «croisière libérale» avec
force intervenants sur un paquebot voguant en Méditerranée, l'époque où
un illuminé du nom de René de La Portalière, patron du RPR-Banques,
entendait «refaire une nuit du 4-Août pour abolir les
privilèges de l'Etat», l'époque

enfin où Jacques Chirac, à l'approche des élections législatives de
1986, s'était affiché sur tous les murs de France, cravate et cheveux
au vent, pour symboliser l'aspiration nouvelle à la liberté
d'entreprendre.
Il faut sauver le soldat libéral ! Sonnés pendant
plus de dix jours, les libéraux tentent de relever la tête. Tant
d'années d'efforts pour réhabiliter l'économie de marché ne sauraient
être ruinées en deux semaines. Les éléphants de 1986 reprennent donc
leur bâton de pèlerin. Aujourd'hui sénateur de la Meuse, l'ancien
ministre des PTT, Gérard Longuet, termine d'écrire une tribune dans
laquelle il veut remettre certaines pendules à l'heure. Sa réponse est «libérale et
culturelle». «L'économie de marché peut être efficace
, dit-il, pas l'économie de casino.»
Deux conditions à cela selon lui : que les épargnants cessent de croire
à cette illusion qu'ils pourraient avoir des profits supérieurs au taux
de croissance mondiale; que les actionnaires soient rétablis dans leurs
droits. «Les
managers se sont libérés de leurs actionnaires et servent leurs propres
intérêts, regrette-t-il, et les conseils d'administration des entreprises sont
désormais composés d'experts.»

Sans doute. Le problème est que les libéraux ont beaucoup tardé à dénoncer les excès du capitalisme financier. «Mea culpa, plaide Hervé Novelli, il est vrai que certains comportements heurtent
la morale la plus élémentaire et on n'a pas suffisamment réagi.»
Le secrétaire d Etat a lui aussi écrit un article sur «la
différence entre capitalisme entrepreneurial et capitalisme financier»
. Il rappelle qu'il avait déjà élevé la voix début septembre contre le financement du RSA en soulignant que «la lutte contre la fiscalité
prohibitive était inscrite dans le patrimoine génétique»
des libéraux.
Quant
à Alain Madelin, dernier des Mohicans et idéologue de la bande,
désormais «en retrait» de la vie politique, il s'explique dans «le
Nouvel Observateur» . L'ancien ministre,
qui ne cache pas en privé son scepticisme face à la politique
économique menée par Sarkozy depuis son installation à l'Elysée,
n'oublie pas tout à fait les exigences de la politique. Il tacle les
puristes d'Alternative libérale. Mais sur le fond, sa thèse est bien la
même que celle de ses jeunes affidés...
Le capitalisme a du plomb
dans l'aile mais les libéraux restent optimistes : ce n'est pas le
principe de l'économie de marché qui est selon eux remis en cause mais
la manière dont elle fonctionne. La preuve : tout le monde veut
aujourd'hui moraliser le capitalisme, signe qu'on l'accepte désormais.
Et de rappeler qu'il n'y a pas si longtemps (jusqu'au printemps
dernier), la gauche de gouvernement entretenait encore l'ambiguïté sur
la possibilité d'une alternative au capitalisme. Bref, tous les espoirs
seraient permis.
La droite a gagné la bataille des idées, avait
affirmé François Fillon voici quelques mois. Le Premier ministre a été
bien inspiré de parler de bataille. Car la guerre, elle, risque d'être
plus longue que prévue.


Carole Barjon
Le Nouvel Observateur


V'là t'y pas que les médias très libéraux vont prêcher le socialisme, la retraite par répartition, l'étatisation, etc...
Quelle bande de faux culs !

c'est le moment pour nous d'agir !


Pour info :
en 2003, le Nouvel observateur avait publié un numéro spécial intitulé
"Marx, le penseur du troisième millénaire  ?"
et Jacques Attali, fidèle conseiller de la bourgeoisie depuis l'ère Mitterrand, avait publié en 2005 une biographie de Marx dans laquelle, à coups de citations tronquées,
il s'efforçait de présenter Marx comme un grand défenseur et un profond admirateur de la "démocratie bourgeoise"
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeDim 12 Oct - 23:28

Faut vraiment être aveugle, sourd et idiot pour ne pas se rendre compte qu'on se fout de notre gueule, et que l'on va encore nous demander de payer pour sauver les spéculateurs de la merde qu'ils ont créée !
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeLun 13 Oct - 18:03

Chien Guevara a écrit:
Faut vraiment être aveugle, sourd et idiot pour ne pas se rendre compte qu'on se fout de notre gueule, et que l'on va encore nous demander de payer pour sauver les spéculateurs de la merde qu'ils ont créée !


avec quel argent ?
Nous n'avons que de la monnaie de singe

scratch

Sarko -" Nous allons garantir les prêts entre banques!"


Privatisons les bénéfices , socialisons les déficits.


Quelle bande de faux culs ! Sarko-10
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeLun 13 Oct - 18:34

Sarkozy à la corbeille, c'est-à-dire au palais Brognart, je ne sais si c'est un bon choix " Bon choix Monsieur, bon choix madame " comme disait l'ex.

Déjà, le PdR l'a indiqué à Toulon récemment: il allait diminuer (encore ! ), le nombre de fonctionnaires ces prochaines années de plusieurs dizaines de milliers de postes.
Tout celà bien sûr, pour renforcer l'Etat, ou plutôt sa capacité défensive, en ces temps troublés, afin que tout dépôt bancaire, toute épargne de chaque français soit garanti.Ah! bon, on respire..

Les axes du libéralisme ( désengagement des services publics qui ne peuvent donc, grâce à l'Etat redistributeur mieux sauvegarder les chances de chacun vers une école publique de qualité, par exemple,ou bénéficier de transports, d'énergie, d'une couverture santé dans un bon rapport qualité-prix et garantis par une unicité de prix et de traitement ), mais laisser tout l'espace libre à ces mêmes services ou prestations devenus plus chers, et donc accessibles uniquement à ceux qui peuvent payer, sont bien sûr renforcés .La manip de sarko consiste à faire coïncider les axes du libéralisme à une circonstance qui demanderait de les laisser, temporairement, en repos.

Ce qui peut ressembler à une nationalisation même partielle ou temporaire de certaines banques, ou de quelques fleurons de l'industrie ( Alsthom,..) voire le renflouement d'entreprises liées au BtP, n'est rien de tout celà; c'est uniquement le recours à une capacité de s'adapter politiquement et économiquement à une situation préoccupante pour les maîtres du monde, et de vouloir protéger l'outil privé d'exploitation.
Une " vraie " nationalisation comme celle de 1981, se manifeste par une volonté politique de forger un outil financier ( banques ) et industriel ( Thomson,..) au service d'un projet de relance et de dynamisme économique.
De plus, pour toute entreprise nationalisée, un statut avantageux est négocié à l'intérieur de l'entreprise pour les salariés concernés.

Aujourd'hui, nul doute que cet épisode du capitalisme traversé, ces parts seront à nouveau mises sur le marché.Au profit de qui ?
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeLun 13 Oct - 18:51

A Paris, à 12h30 le 15 octobre, les membres d’ACF et les salariés de
la Défense s’immobiliseront totalement pendant 2 minutes sur le
parvis de ce haut lieu des affaires afin d’alerter l’opinion publique
sur l’urgence nutritionnelle actuelle.
« 1000 milliards de dollars pour renflouer les banques mais pas 30
milliards pour résorber la famine dans le monde ?»
Nous proposons à tous ceux qui le pourront de faire un rassemblement
symbolique du même genre devant leur préfecture ou leur mairie.
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Clode
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeLun 13 Oct - 19:17

«Moraliser la finance» commencerait par l'expropriation des responsables de la crise



http://www.actioncontrelafaim.org/index.php?id=1
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeMar 14 Oct - 0:06


avec quel argent ?
Nous n'avons que de la monnaie de singe

scratch

Ne t'inquiètes pas pour lui : il va bien nous trouver une taxe sur la sincérité, un impot sur la lucidité, une dime sur l'intelligence
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeDim 19 Oct - 16:04

20 milliards d'euros de prime pour les banquiers de la City


Quelle bande de faux culs ! Article_CPS.HHP47.280807100420.photo00.photo.default-512x341

La crise financière ne semble pas avoir touché les primes qui seront versées entre décembre et avril aux employés du secteur financier au
Royaume-Uni. Ces bonus auraient atteint 16 milliards de livres cette
année, soit plus de 20 milliards d'euros, selon des estimations
publiées vendredi par l'Office national des statistiques. Ils ont plus
que doublé en sept ans, selon les calculs de l'institut.

>> Pour tout savoir sur la crise financière, cliquez ici!

Ces chiffres ont attisé la colère des syndicats, alors que les
rémunérations extravagantes de certains banquiers de la City ont été
accusées par le gouvernement et l'opposition d'avoir contribué à la
crise financière, en incitant les employés du secteur à prendre des
risques inconsidérés dans l'espoir d'accroître leurs gains personnels.

Les «fats cats» déclenchent la colère


«Ces chiffres sont tout simplement hallucinants. Cela représente plus de 250 livres (environ 320 euros) pour chaque homme, femme et enfant de ce pays», a relevé Brendan Barber, le secrétaire général de la confédération des syndicats britanniques, le TUC.

«Les "fat cats" (chats bien gras, sobriquet dont sont affublés en
Angleterre les financiers accusés de s'être indûment enrichis) ont reçu
ces sommes colossales pour bâtir un système financier, qui s'est avéré
tellement risqué que le contribuable a du verser des milliards pour le
sauver, et qui met maintenant en danger l'emploi et le logement des
gens ordinaires», a-t-il ajouté.



Des photos agréables à voir :

Têtes de krach
http://www.20minutes.fr/diaporama/472-13-0-0-Tetes-de-krach.php




La foire des millionnaires à Munich, en toute discrétion par temps de crise





Quelle bande de faux culs ! 20081018_cigare_or_469_994b



Avant ses grands-messes annuelles à Amsterdam, Moscou ou Istanbul...


Pendant la crise, les milionnaires se font un peu plus discrets. Strass
et paillettes étaient moins apparents à la 16e Foire aux millionnaires
ce week-end à Munich (sud de l'Allemagne), que lors de ses précédents
rendez-vous internationaux. Avant ses grands-messes annuelles à
Amsterdam, Moscou ou Istanbul et après avoir fait étape à Shanghai,
cette espèce de supermarché itinérant du luxe, faisait halte pour la
première fois en Allemagne, dans la riche capitale bavaroise, en
provoquant quelques grincements de dents.

Gaspillage

Jeudi peu avant l'inauguration du salon, des associations
anticapitalistes locales ont manifesté pour protester contre la venue
de la foire. On pouvait encore lire, tracé à la craie sur le sol: "Le
luxe c'est du gaspillage, du vol, du meurtre". Klass Simon Obma,
l'organisateur de la foire, balaie les critiques d'un revers de main.
"Certains nous reprochent de nous afficher en ces temps de crise
financière", déclare-t-il. "Au contraire, la crise nous aide: les gens
déçus par la spéculation boursière retrouvent le goût des choses
réelles. Nous proposons ici des produits de très haute qualité et qui
stimulent l'industrie".

Klass Simon Obma attendait environ 20.000 visiteurs jusqu'à
dimanche. Mais malgré un tarif d'entrée abordable pour un salon --39
euros par personne-- les visiteurs étaient plutôt rares vendredi parmi
la centaine de stands de sociétés de produits de luxe répartis sur
quelque 16.000 mètres carrés. Un caddy de golf téléguidé, un piano qui
joue tout seul des airs que l'on télécharge d'un portail internet, le
plus grand écran de télévision haute définition sur le marché (103
pouces, soit 2,62 mètres carrés): à défaut d'être toujours utiles, les
produits exposés sont indéniablement agréables.

Bentley

Pierre Siegling, chef de projet d'une société d'articles de sport et
de bien-être vendus à partir de 6.000 euros, confie que les ventes sont
rares à la foire. "Les gens viennent surtout ici pour voir et se faire
voir", explique-t-il. Quand ils sont intéressés, ils ne demandent pas
le prix, ça leur est égal. Ils se renseignent et nous relancent
éventuellement plus tard".

Sur le stand d'Audi, un jeune couple d'origine ukrainienne avec bébé
en poussette se prend en photo devant une rutilante R8. "J'aime cet
endroit où l'on ne dit pas +nous sommes les moins chers sur le marché+
mais plutôt +nous sommes les meilleurs qui existent+", déclare le mari,
patron d'une entreprise de logiciels informatiques à Munich, qui comme
tous les visiteurs interrogés préfère taire son nom.

Fourrure

Une blonde Italienne tout en fourrures et parures se dit "un peu
déçue" par la foire. "Il y a de tout, mais seulement un peu de tout. Et
il n'y a pas l'extravagance que j'attendais". Son mari, médecin
munichois, lunettes et lèvres fines, fait la moue devant les vitrines
d'un bijoutier et ajoute: "A Munich, la culture du luxe est ancienne.
Il n'y a pas le même besoin du clinquant comme en Russie par exemple,
où les nouveaux riches se sont tellement serrés la ceinture pendant des
décennies qu'ils achètent désormais tout ce qui brille".

"Les Allemands sont envieux par nature, alors on n'exhibe pas ces
richesses, tout est dans les sous-entendus", poursuit-il. "Il y a même
une certaine radinerie dans la société, que l'on retrouve aussi chez
les millionnaires". Illustration, selon lui: "Certains de mes patients
rechignent à payer les 10 euros de taxe par consultation, alors qu'une
Bentley les attend dehors".
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MessageSujet: Re: Quelle bande de faux culs !   Quelle bande de faux culs ! Icon_minitimeDim 19 Oct - 16:51

il faut pas oublier que sarko en moment donné a été ministre des finances donc aussi l'inflation et le pouvoir d'achat commence par là, ça prouve que ce arriviste se "formait" pour être président car il n'avait pas la posture d'un chef d'état. Il va falloir trouver un moyen pour faire sauter ce gouvernement mais les socialos on baisser leur pantalon et leur slip à sarko, ça va etre dur...
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