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 la bourse, la fin de l'argent ?

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muldertony
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MessageSujet: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeJeu 16 Oct - 17:23

J'ai envie de laisser une opinion sur la chute incroyable de la bourse, cette crise à été "créer" par les USA après le 11 septembre le gouvernement voulait relancer l'économie en accordant des crédits aux américains à risques (mauvais payeur, faible revenus) et ces banques ont été obligés ensuite de revendre les crédits aux actionnaires pour pouvoir équilibré le bilan mais cela à contaminer tous les continents.

Le plus fort c'est que les chefs d'états et surtout sarkozy veut sauver les banques en leur attribuant une aide de plusieurs millions ou milliards d'euros. Bizarre, pourtant sarko avait dit qu'il y avait plus d'argent pour continuer à vivre comme au temps de la bonne époque de notre système social. Et où sort cet argent, où était-il caché ? Quels acquis sociaux vont encore morfler ?

Tout ceci à cause de l'argent, je pense que les hommes politiques doivent se rendre à l'évidence que l'argent maintenant est dépassé et c'est le problème de l'humanité. Pourquoi ne pas supprimer cet argent revoir un autre système d'économie comme le troc, mais en plus grand tout comme le marché international.

Et dans chaque commune, chaque quartier le troc arrangerait tout le monde, c'est un mode vie sain genre astérix le gaulois.

L'humain serait donc plus libre et plus heureux. Il est sur que ceci n'est pas encore imprégner dans nos esprits, moi je préfèrerais travailler pour un quartier on tout le monde se connait et entre famille au troc que chez un patron rien pour l'engraisser grâce à la production et avec les collègues ou la moitié essaie de nous enfoncer.

Je pense que ceci peut ouvrir un débat à bientôt
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeJeu 16 Oct - 19:38

oui, on peut se poser la question de la supprression de l'argent, ou de ne lui conserver q u'une valeur d'échange, en lui retirant la fonction de thésauriasation.

Des initiatives ont été mises en place pendant la guerre d'Espagne, où la production correspondait à un besoin, et où dans certaines communes, soit des tickets étaient mis à disposition, soit l'argent n'était conservé que comme valeur d'échange.
Aujourd'hui, la société est plus complexe, mais des initiatives nouvelles comme les SEL voient le jour, les AMAP dans un registre un peu différent ( mais qui court-circuite le processus marchand ).
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Chien Guevara
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeJeu 16 Oct - 23:56

Heureux de te revoir parmi nous Tony !! Very Happy

Supprimer l'argent, oui, mais pas facile à réaliser.
Supprimer la spéculation, ça, oui, c'est une super chose à faire !!

Ceci dit, le troc est une bonne idée.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeVen 17 Oct - 1:24


Les femmes, antidote à la crise boursière
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Plus une entreprise compte de femmes - et de femmes cadres en particulier - dans ses effectifs, moins son cours de Bourse a baissé depuis le début de l'année. Ce qui pourrait sembler être une élucubration féministe est, en fait, le résultat d'une étude de Michel Ferrary, professeur en gestion de ressources humaines à la Business School du Ceram (Ecole supérieure de commerce à Nice-Sophia Antipolis).

Avec ses élèves, il a dépouillé les bilans sociaux de quarante grandes entreprises françaises, celles du CAC 40 qui indiquent le pourcentage de femmes parmi leurs salariés d'une part, et parmi leur population cadres, d'autre part. Soit 35 entreprises. Plus quatre grandes firmes qui publient ces données, mais ne font pas partie du CAC. "Ces taux ont été croisés par une analyse de corrélation et de régression avec l'évolution du cours de Bourse des actions de ces entreprises entre le 1er janvier et le 10 octobre. Les deux types de tests se révèlent significatifs : celles qui ont un fort taux de féminisation résistent mieux aux tourmentes des marchés boursiers", conclut M. Ferrary.

Ainsi, Alcatel Lucent, qui, malgré le passage de l'Américaine Pat Russo comme PDG, a le plus bas taux de féminisation (8,68 %), a aussi vu son cours de Bourse s'effondrer. Tandis que LVMH, qui a l'encadrement le plus féminisé (55 %) a vu le sien progresser de 9,32 % durant la période.

Certes, on dira que le secteur joue, que celui du luxe a peut-être moins souffert que d'autres, qu'en outre LVMH est la proie de rumeurs propices à une hausse de son cours...

Mais le constat reste vrai au sein d'un même secteur. Celui de la banque, en particulier. BNP Paribas, qui a le mieux résisté au krach, depuis le début de l'année, a le taux de féminisation de son encadrement le plus important des banques françaises. Inversement, le Crédit agricole, dont le cours a chuté de 50,41 % sur la période, a le taux de femmes cadres le plus faible.

Pour M. Ferrary, la différence de comportement des femmes managers expliquerait ce phénomène. Il n'est pas le seul à le penser. Une étude Ipsos, menée les 10 et 11 octobre, pour le Women's Forum, indique que 57 % des Français estiment que les femmes qui dirigent des entreprises ont une manière différente de gérer les risques économiques (un avis partagé par 60 % des femmes).

"Le style de management des femmes diffère de celui des hommes, notamment en matière de prise de risque", analyse M. Ferrary. "Les femmes tendraient à prendre des décisions moins risquées. Lors d'un krach, les marchés financiers récompenseraient implicitement les stratégies plus prudentes-conservatrices des femmes et sanctionneraient les stratégies plus audacieuses-dangereuses des hommes", ajoute-t-il.

L'Islande a compris la leçon. Elle a nommé deux femmes pour diriger les deux banques que le gouvernement vient de créer pour sauver le pays de la faillite. "C'est typique. Les hommes mettent le "bazar" et les femmes arrivent pour tout remettre en ordre", a expliqué un banquier au très sérieux Financial Times, qui publie ces propos dans son édition du 14 octobre.

Article d'Annie Kahn du Monde ... queen
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeVen 17 Oct - 1:59

Non, mais là, on veut SUPPRIMER la bourse : on s'en fout que ce soit les hommes ou les femmes responsables de la paupérisation des pauvres, pour l'enrichissement des riches !! (t'es pas sur le forum de Dream, là !! Laughing )
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeVen 17 Oct - 17:03

oui tout à fait d'accord avec toi en plus cette explication m'a fait Sleep
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeVen 17 Oct - 23:04

muldertony a écrit:
oui tout à fait d'accord avec toi en plus cette explication m'a fait Sleep

ben ... bonne sieste, alors (vu ton heure de connexion ! lol ! ) queen
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeSam 18 Oct - 5:48

merci pour ton article, TdL, car c'est vrai qu' une société mieux équilibrée entre hommes et femmes, aurait une toute autre allure; moins dure, moins aventureuse ( risques boursiers notamment ) et plus humaine.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 0:38

Oui Tatcher a mis de l'ordre en effet ! Ce n'est pas le sexe qui joue, mais la fonction.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 4:36

Bien sûr que Thatcher, entre autres, n'a pas déparé la fonction de grande ordonnatrice du capitalisme, en détruisant les acquis sociaux, privatisant au maximum,..Et Parisot, ..

Ce que j'ai retenu dans l'article de TdL, c'est que la notion de killer est plus souvent exprimée et vécue par les hommes , et ceci à travers les siècles: guerre, chefs d'état, capitaines d'industrie,..
On la retrouve dans tous les aspects de la vie quotidienne, jusqu'aux playstation,..

Et le trader s'appuie sur ce "frisson",plus majoritairement ressenti par les hommes.
Qui sont les traders féminins, quel est leur pourcentage par rapport aux hommes ?Lorsque l'on diffuse des reportages sur les arènes boursières, qui voit-on, entend-on essentiellement ?
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 11:43

la crise boursière et financière est voulue.
bizarrement, elle a démarré au moment de la campagne électorale américaine.
ceci cache plus que se que l'on veut dire et elle finira après l'élection du nouveau président.
ceci n'est qu'une opinion mais une analyse réfléchie.
est ce la fin d'un capitalisme libérale ou le commencement d'une récession durable ?
on verra ... mais pour l'instant nous sommes dans une m... infâme
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 16:55

ben si vous dites que la femme c mieux organiser ben alors pourquoi vous n'avez élus ségolène hein ? ah !!! là on dit plus rien
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 17:48

Y'avait Arlette aussi ! cheers
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:16

si je n'ai pas élu Ségolène ou Arlette, c'est que je n'ai voté ni au 1°, ni au 2° tour.

Je suis plutôt du 3°, dans la rue, dans les grèves, les manifestations; la lutte en somme.

Si les élections pouvaient réellement changer quelque chose, elles seraient interdites; c'est d'ailleurs ce qui se passe dans les dictatures où les élections peuvent amener un déserrement du carcan totalitaire, plus de libertés d'expression, un rapport de force moins écrasant pour le peuple.
Mais dans les démocraties bourgeoises ( ou populaires ) le vote conditionne l'exploitation économique; c'est sa courroie de transmission. le vote républicain signifie pour les candidats, et ceux qui votent, qu'ils acceptent cette soumission, cette confiscation de l'expression au profit d'une minorité.
En france notamment, le vote n'a jamais rien amené de fondamental; l'essentiel des améliorations sociales ont été concédées par le pouvoir en place au moment de fortes mobilisations sociales ( 1936, 1968,notamment ) où le pays était paralysé par l'ocupation des usines par des millions de travailleurs.

Non, la crise financière et économique actuelle n'est pas conditionnée par les élections américaines; elle est la suite "logique" de la bulle Internet, de la bulle immobilière qui se sont succédées, faisant mordre la poussière aux banques d'affaire américaines qui n'ont eu de cesse de se refaire une santé, en faisant la peau des classes les plus pauvres ( prêts hypothéqués, renversement des tendances; taux de l'argent qui monte, coût de l'immobilier qui baisse )

Le système capitaliste est un système mortifère, qui vit de crise en crise, parce qu'au passage, certains s'en enrichissent.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:27

Aujourd'hui survient une crise monétaire et fianancière dans un monde où tous les clignotants étaient au vert. Les prémices en remontent à juillet 2007 quand les prêts hypothécaires dits de subprime s'écroulèrent. C'était en quelque sorte une catastrophe annoncée dont l'origine doit tout à la rapacité des innombrables frères Dalton du capital financier d'outre-atlantique. Les descendants des immigrants européens et des esclaves noirs communiaient dans le prétendu rêve américain: en travaillant plus, on peut gagner plus et on peut accéder à la propriété de son petit chez-soi. Le rêve est si fort que les petits Américains des classes sociales les plus déshéritées voulaient à tout prix devenir propriétaires comme signe visible d'accès à la position de petit-bourgeois. Cela produisait une profusion de ces petites maisons à l'américaine en bois, construites pour ne durer que 50 ans au maximum et alignées en rang d'oignons dans de paisibles banlieues. Il était entendu dans les codes culturels que demeurer dans les centres-villes, sauf dans les quatiers très huppés, signifiait qu'on appartenait à la caillera. Las, les salaires stagnaient depuis 10 ans et l'accès à la petite maison mais avec très grande cuisine devenait problématique.
Alors d'avides et rapaces financiers inventèrent les subprimes. C'est simple. On accorde des prêts à taux variable, le dit taux étant faible au début de l'emprunt , on s'arrange pour que l'accédant n'ait quasiment rien à payer pendant les premières années du remboursement. Ce qui signifie que l'heureux propriétaire ne paye que les intérêts et n'amortit pas le capital pendant ces années-là. En conséquence, les dernières annuités sont très lourdes. Mais l'emprunteur, dont les narines étaient toujours au ras de la merde et de la banqueroute pendant des années, avait fait le pari que ses revenus auraient augmenté entre-temps et que la valeur de son bien aurait augmenté. Les Ricains, du reste, avaient inventé le prêt révolving, en hommage à M.Colt.Ceci consiste à renouveler les capacités d'emprunt au fur et à mesure que le capital restant diminue et que la valeur du bien augmente.En 2007, l'encore futur président Tsarkovitch a proposé cette fameuse innovation pour augmenter le pouvoir d'achet des braves travailleurs français. Les génies US de la pompe à phynance,si chère au père Ubu, avaient tiré des chèques en blanc sur l'avenir, avaient encouragé la propension à tout claquer des Amerloques ( taux d'épargne zéro et endettement à 120 % du revenu )et s'étaient manifestement moqués des conséquences perverses de cette machine à mouvement perpétuel. Il en avait résulté une belle bulle spéculative immobilière, les prix ne cessant de monter, ce qui avait poussé tout le monde à acheter dans l'espoir de consistantes plus-values. Des margoulins, des escrocs, même pas Tapie dans l'ombre, plaçaient ces prêts mirifiques le plus souvent à de pauvres tyes éblouis par leur future promotion sociale. Des VRP sans scrupules , nouveaux " carpetbaggers " , payés à la grosse commission, tiraient les sonnettes le soir, plaçaient leur pied dans l'entrebâillement de la porte à la façon traditionnelle des voyageurs de commerce , fourguant des encyclopédies et faisant signer un contrat. Le signataire, éberlué et souvent un peu éméché après 2 ou 3 verres de bourbon, poussé par son épouse qui se voyait déjà faire des bras d'honneur à ses anciens voisins, signait, parfois d'une croix. Il n'avait pas lu les petits caractères ni les annexes qui annonçaient les vraies conditions du prêt.
Le processus n'avait pas du tout été contrecarré par le génie de la FED, Alan Greenspan.Ce responsable des finances américaines ( FED =Réserve fédérale ) s'était au contraire frotté ses blanches mains , car cela faisait marcher le commerce et soutenait la croissance par le biais du florissant marché immobilier et le crédit revolving. Tant pis si celà créait une bulle spéculative. Les affaires marchaient et les Yankees ouvaient acheter à foison de la camelote chinoise, la Chine achetant en contrepartie des titres du Trésor Américain.
Il faut savoir que les banques sont tenues d'avoir une conisitante " réserve obligatoire " de fonds garantissant les crédits qu'elles consentent. Si ces réserves dscendent en - dessous de la norme légale, par exemple si la banque fait de grosses pertes, ce qui au passage fait aussi chuter sa capitalisation boursière ( la valeur à la Bourse de l'ensemble de ses propres actions ), elle est obligée de les reconstituer ( on dit se refinancer ).Elle le fait en empruntant des fonds auprès des autres banques ou en se couvrant auprès de la Banque Centrale, à un taux qui est précisément le dit taux directeur fixé par la Fed. Las, en septembre 2006, la Fed augmenta son taux directeur , qui gouverne l'ensemble des taux d'intérêt, y compris celui des titres d'Etat, parce que les acheteurs de dollars ( Japon, Chine ou les vendeeurs de pétrole en dollars ) commençaient à la trouver saumâtre: la valeur du dollar baissait et il était plus judicieux de placer ses réserves en euros, devise qui augmentait. Les emprunts du Trésor US à l'étranger devenaient ainsi plus juteux.
Comme les taux des emprunts des heureux propriétaires , grâce aux subprimes, étaient variables, ces derniers furent saisis à la gorge par des mensualités souvent doublées. De fil en aiguille, la plupart ne pouvaient plus payer, surtout en fin d'emprunt , quand on amortit le principal à toute berzingue. Les prêteurs vendirent alors les maisons en brandissant les titres d'hypothèque. Du coup, le marché immobilier s'effondra, ne laissant aux emprunteurs que les yeux pour pleurer puisqu'ils ne pouvaient même pas rembourser leurs dettes. Par voie de conséquence, la valeur des créances détenues par les banques et autres organismes financiers comme les fonds spéculatifs , s'effondra aussi. Pourtant, les créances hypothécaires avaient été " titrisées " , c'est-à-dire regroupées en gros paquets de titres vendables à la Bourse comme les actions ou les obligations. Pour cacher la merde au chat, ces paquets avaient été mélangés avec d'autres titres moins risqués , comme des blocs de pâte feuilletée, dans laquelle une chatte n'aurait pas retrouvé ses petits. Ce n'était pas par hazard, tant l'imagination des requins de la finance est fertile pour rendre les choses opaques, pour empêcher tout contrôle public de leurs véritables engagements et pour dissimuler toute responsabilité.
Début 2008, la catastrophe devenait clairement visible.De grandes banques ( Citigroup, Merryl Lynch ) affichèrent 10 milliards de dollers de pertes au dernier trimestre 2007. La BNP était touchée, de même que la Deutsche Bank, et même une banque mutuelle ( sic ), le Crédit Agricole dont la filiale Alcyan affichait 300 millions d'euros de pertes. La banque de prêts immobiliers Northern Rock, chez les Gibbies, frôlait la faillite qui aurait été assurée si la Banque d'Angleterre n'atait pas venue à son secours.Et commença le processus: baisse des réserves obligatoires, impossibilité de vendre ses actions dont la valeur avait baissé de moitié, donc obligation d'emprunter.Mais à qui ? Les banques ne se prêtent plus les unes aux autres , tant qu'on ne sait pas leur situation réelle, et que leurs comptes n'ont pas été apurés des créances douteuses et correctment provisionnées. Elles doivent restreindre le crédit et elles rechignent donc à consentir de nouvreaux prêts aux consommateurs et aux entreprises, car elles n'ont plus assez de liquidités et parce qu'elles ne veulent plus prendre de tels risques. La spirale infernale est lancée: pas de crédits et taux plus élevés signifient ralentissement de la consommation et de l'investissement, donc arrêt de la croissance. Pour éviter le krach ( une déflation brutale ), les banques centrales se mirent à fournir les liquidités nécessaires à l'économie. Elles prêtèrent aux banques des centaines de milliards de dollars ou d'euros ou de livres.
Les européens n'étaient pas indemnes. Leurs banquiers avaient aussi investi dans les subprimes en les dissimulant dans des SICAV " dynamiques ", lisez: pouvant rapporter gros.Même le Crédit Agricole en France s'était allé à ces juteuses facilités et avait beaucoup perdu. Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés. L'action salvatrice des banques centrales , aux frais des citoyens, avait permis de vérifier l'adage: les profits sont privés, les pertes sont socialisées et publiques.
Les autorités publiques, dont Mme Lagarde-Michard ,en France, tentèrent de rassurer.Patratas, les marchés ne suivaient pas, d'où le minikrach du 21 janvier. Car la confiance a disparu. Comment en effet ne pas craindre l'avenir quand on risque d'être saisi ou de voir la valeur de son bien chuter, ce qui tue le crédit revolving et force à l'éparne , laquelle est à zéro en % du PNB, chez les GI. C'est fait: le marcxhé immobilier a chuté de 20 à 30 %. Comment faire confiance à des banquiers, des fonds d'investissement, des assureurs qui vous fourguaient des titres pourris, souvent en le sachant comme dans l'affaire Enron !Et, ô miracle de la psychologie des foules grégaires, la théorie newlook des " anticipations rationnelles " s'est vérifiée. Quand les autorités prennent une décision, les gens se doutent qu'il y a magouille sous roche et prennent les devants pour contrecarrer les effets de la dite décision. Ainsi, la décision de Bushman, d'injecter 140 milliards de dollars dans l'économie pour restaurer la consommation a eu l'effet inverse. Et l'histoire continue: le 22 janvier , la Fed abaissait de 0,75 point son taux directeur, ce qui le porte à 3,50 % , soit moins que celui de l'infaltion US à 4,1 en 2007 ! Certes, celà allège le coût des emprunts...mais aussi le revenu des emprunts. Vont-ils continuer à en souscrire , alors que les USA vivent eux-mêmes , à crédit revolving en pompant les liquidités mondiales au détriment des pays qui en auraient besoin pour investir ? Les Bourses ne se sont redressées que très momentanément , suite à cette 2° mesure de la Fed.Affaire à suivre...
On appelle même au secours les fonds dits souverains, c'est-à-dire les immenses capitaux détenus par certains états comme la Chine ou les Emirats Arabes qui envisagent une bonne affaire à long terme car ils rachèteraient des banques ayant déjà perdu la moitié de leur " capitalisation boursière ". Ces Etats y sont tenus car si l'économie américaine s'effondrait, si la valeur du dollar chutait, ils ne pourraient plus vendre leur camelote aux Ricains ou leurs réserves en dollars se transformeraient en roupie de sansonnet. Ce qui ferait augmenter les restrictions de crédit car la masse monétaire en circulation deviendrait insuffisante.
On en est maintenant aux plus grandes craintes sur la croissance mondiale. En effet, si les USA n'achètent plus, les exportateurs europées, chinois,.., ne vendront plus. Or les USA font plus de 25 % des importations mondiales. D'où récession, chômage, course aux clients par baisse des prix et dumping, hausse des taux d'intérêt pour couverture des risques, et tout le cycle de la déflation. Bien chers frères, prions! Les prions nous attaquent.
Le lecteur peut se demander pourquoi un système financier mondial aussi désastreux perdure.Elémentaire, mon cher Watson. C'est que beaucoup de salopards individualistes et avides y ont intérêt. En vrac, nous avons les banquiers et les assureurs qui placent des titres et des assurances-vie avec de belles commissions ou profits; nous avons les agences de notation qui risqueraient de perdre des clients ( aux USA, elles ont le droit de conseiller les entreprises ! ), les fonds d'investissement, les bourses et courtiers en Bourse, les fonds de pension qui doivent faire le maximum de plus-values pour servir les retraites; les multinationales qui peuvent racheter les firmes concurrentes avec leurs propres actions dans les OPA ou les OPE; les manageurs qui touchent des plus-values sur leurs stocks-options; les politiciens qui sont financés par ceux qui précèdent dans cette liste; les lobbys qui défendent tous les intérêts de leurs mandants; les journaleux libéraux qui tirent leur notoriété ( et fonctions de conseils ) de leurs articles à la gloire de la finance; les boîtes de conseils en management qiui vivent des commandes des manageurs,..
Le lecteur aura ainsi compris pourquoi les incitations gouvernementales vers les retraites par capitalistion, les compléments d salires par distribution de titres et plans d'épargne d'entreprises , les dégrèvements fiscaux pour les PEA, les baisses de la taxation des plus-values et des revenus financiers, les assurances-vie individuelles conduisent à encore plus de financiarisation, donc à encore plus de risques pour les salariés. Et le pire que voter à gauche ou à droite n'y change rigoureusement rien.

Jacques Langlois - Le Monde Libertaire.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:31

10 questions sur la crise
MICHEL COLLON

1. « Subprimes » ? Le point de départ est une véritable escroquerie. Les banques occidentales ont gagné énormément d'argent sur le dos de ménages US en grande difficulté à qui on extorquait des remboursements exagérés. En se disant que s'ils ne parvenaient pas à rembourser, on raflerait leur maison pour une bouchée de pain.

2. Seulement une crise bancaire ? Pas du tout. Il s'agit d'une véritable crise économique qui démarre par le secteur bancaire, mais dont les causes sont bien plus profondes. En réalité, toute l'économie US vit à crédit depuis plus de trente ans. Les entreprises s'endettent au-delà de leurs moyens, l'Etat s'endette au-delà de ses moyens (pour faire la guerre), et on a systématiquement poussé les particuliers à s'endetter, seul moyen de maintenir artificiellement une croissance économique.

3. La cause profonde ? Pas question de l'indiquer dans les médias traditionnels. Pourtant, les subprimes ne sont que la pointe de l'iceberg, la manifestation la plus spectaculaire d'une crise générale de surproduction qui frappe les Etats-Unis, mais aussi les pays occidentaux. Si le fin du fin pour une multinationale consiste à licencier des travailleurs en masse pour faire faire le même travail par moins de gens, si en plus on baisse les salaires par toutes sortes de mesures et avec l'aide de gouvernements complices, à qui donc ces capitalistes vendront-ils leurs marchandises ? Ils n'ont cessé d'appauvrir leurs clients !

4. Juste une crise à surmonter ? L'Histoire montre que le capitalisme est toujours allé d'une crise à l'autre. Avec de temps en temps, une « bonne guerre » pour en sortir (en éliminant des rivaux, des entreprises, des infrastructures, ce qui permet ensuite une jolie « relance »). En réalité, les crises sont aussi une phase dont les plus gros profitent pour éliminer ou absorber les plus faibles. Comme à présent dans le secteur bancaire US ou avec BNP qui avale Fortis (et ça ne fait que commencer). Seulement, si la crise renforce la concentration du capital aux mains d'un nombre toujours plus petit de multinationales, quelle sera la conséquence ? Ces super - groupes auront encore plus de moyens d'éliminer ou appauvrir la main d'oeuvre pour se faire une concurrence encore plus forte. Donc, retour à la case départ.

5. Un capitalisme moralisé ? Ca fait cent cinquante ans qu'on le promet. Même Bush et Sarkozy s'y mettent. Mais en réalité c'est aussi impossible qu'un tigre végétarien ou un nuage sans pluie. Car le capitalisme repose sur trois principes : 1. La propriété privée des grands moyens de production et de financement. Ce ne sont pas les gens qui décident, mais les multinationales. 2. La concurrence : gagner la guerre économique, c'est éliminer ses rivaux. 3. Le profit maximum : pour gagner cette bataille, il faut réaliser un taux de profit non pas « normal et raisonnable », mais un taux de profit maximum qui permet de distancer ses concurrents. Le capitalisme, c'est donc bien la loi de la jungle, comme l'écrivait déjà Karl Marx : « Le Capital a horreur de l'absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime. » (Le Capital, chapitre 22)

6. Sauver les banques ? Bien sûr, il faut protéger les clients des banques. Mais ce que l'Etat fait en réalité, c'est protéger les riches et privatiser les pertes. L'Etat belge, par exemple, n'avait pas cent millions d'euros pour aider les petites gens à maintenir leur pouvoir d'achat, mais pour sauver les banques il trouve cinq milliards en deux heures. Des milliards que nous devrons rembourser. Ironie du sort : Dexia était une banque publique et Fortis a avalé une banque publique qui tournait très bien. Grâce à quoi ses dirigeants et actionnaires ont réalisé de juteuses affaires pendant vingt ans. Et maintenant que ça va mal, leur demande-t-on de payer les pots cassés avec les milliards qu'ils ont mis de côté ? Non, on nous demande à nous !

7. Les médias ? Loin de nous expliquer tout ça, ils mettent l'accent sur des aspects secondaires. On nous dit qu'il faudra chercher les erreurs, les responsables, combattre les excès et bla bla bla. Or, il ne s'agit pas des erreurs de tel ou tel, mais d'un système. Cette crise était inévitable. Les sociétés qui s'écroulent sont les plus faibles ou les plus malchanceuses. Celles qui survivent, en acquerront encore plus de pouvoir sur l'économie et sur nos vies.

8. Le néolibéralisme ? La crise a été non pas provoquée mais accélérée par la mode néolibérale de ces vingt dernières années. Or, ce néolibéralisme, les pays riches ont prétendu l'imposer de force dans tout le tiers-monde. Ainsi, en Amérique latine, que je viens d'étudier en préparant mon livre "Les 7 péchés d'Hugo Chavez", le néolibéralisme a plongé des millions de gens dans la misère. Mais l'homme qui a lancé le signal de la résistance, l'homme qui a démontré qu'on pouvait résister à la Banque Mondiale, au FMI et aux multinationales, l'homme qui a montré qu'il fallait tourner le dos au néolibéralisme pour réduire la pauvreté, cet homme-là, Hugo Chavez, les médias ne cessent de le diaboliser à coups de médiamensonges et de ragots. Pourquoi ?

9. Le tiers-monde ? On nous parle uniquement des conséquences de la crise dans le Nord. En réalité, tout le tiers-monde en souffrira gravement du fait de la récession économique et de la baisse des prix des matières premières qu'elle risque d'entraîner.

10. L'alternative ? En 1989, un célèbre auteur US, Francis Fukuyama, nous annonçait « la Fin de l'Histoire » : le capitalisme avait triomphé pour toujours, prétendait-il. Il n'a pas fallu longtemps pour que les « vainqueurs » se cassent la figure. En réalité, l'humanité a bel et bien besoin d'un autre type de société. Car le système actuel fabrique des milliards de pauvres, plonge dans l'angoisse ceux qui ont la « chance » (provisoire) de travailler, multiplie les guerres et ruine les ressources de la planète. Prétendre que l'humanité est condamnée à vivre sous la loi de la jungle, c'est prendre les gens pour des cons. Comment faut-il concevoir une société plus humaine, offrant un avenir décent à tous ? Voilà le débat qu'il nous incombe à tous de lancer. Sans tabous.
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:32

Qui va payer la crise à Wall Street ? (extraits)
Fred Goldstein

Avec les 85 milliards de dollars débloqués par le gouvernement pour
renflouer le géant des assurances AIG, la direction de la Banque centrale
des USA (Federal Reserve) et le département du Trésor ont fait une
nouvelle tentative désespérée de renflouement d’une structure financière
mondiale en plein effondrement.
Cette dernière tentative pour secourir une gigantesque société financière
capitaliste vient s’ajouter à la remise à flot, pour plus de 200 milliards
de dollars, des deux plus grosses banques d’hypothèques de la planète,
Fannie Mae et Freddie Mac, voici exactement dix jours.

.../...

Des centaines de milliards de dollars ont été refilés à des banquiers qui
se sont retrouvés dans une crise en raison de la rapacité des prêts
hypothécaires et de la revente de ces hypothèques sur le marché mondial
des capitaux. Aucun secours n’est venu pour les victimes de l’industrie
bancaire des hypothèques.

On n’a guère accordé d’attention à l’information disant qu’en août, il y
avait eu 303.879 dossiers de saisies – une augmentation de 12 pour cent
par rapport au mois précédent et de 27 pour cent par rapport au mois
d’août de l’an dernier. Un ménage américain sur 416 a reçu un avis de
saisie en août. Pour la seule Californie, il y a eu 101.714 dossiers, soit
40 pour cent de plus que le mois précédent et 75 pour cent de plus qu’en
août de l’an dernier.

Alors qu’elle se lamente sur les affres des banquiers, la presse
capitaliste n’a pas de gros titres pour une étude récente intitulée «
State of the Dream : Foreclosed » (L’État du rêve : sous saisie) qui
montrait que la crise des saisies avait abouti à la pire destruction de la
richesse personnelle de l’histoire dans les communautés afro- et
latino-américaines.

Selon cette étude, les emprunteurs afro-américains ont perdu entre 71 et
92 milliards de dollars en raison de prêts contractés ces huit dernières
années. Les chiffres pour la population latino-américaine, qui sont un peu
plus élevés que ceux de la population afro-américaine, indiquent des
pertes gravitant entre 75 et 98 milliards de dollars.

Par rapport à la crise financière, la crise croissante de l’économie
capitaliste sévit partout, du fait que la surproduction se traduit par une
hausse du chômage. Plus de 84.000 travailleurs ont perdu leur emploi en
août, ce qui porte le total de l’année à 605.000. Plus de 2 millions de
personnes se sont ajoutées aux sans-emploi ces douze derniers mois,
portant le total officiel à 9,4 millions de sans-emploi. Le chômage à long
terme est lui aussi à la hausse.

Le chômage des travailleurs noirs à atteint 10,6 pour cent et est dû
surtout aux pertes d’emplois parmi les femmes noires. Le chômage parmi les
mères célibataires et les jeunes est lui aussi à la hausse. Et ces
chiffres du gouvernement n’incluent pas les millions de travailleurs
découragés qui ont renoncé à chercher un emploi.

En pleine crise du crédit, on a annoncé que la production industrielle, la
base de l’emploi et du revenu, avait connu en août la pire chute depuis
trois ans. Il y a eu une baisse de 1,1 pour cent dans la production des
usines, des mines et des services. La production automobile a chuté de 12
pour cent, un record pour la décennie écoulée.

Une chose est certaine, au vu de la crise actuelle : Ni la classe
capitaliste, qui détient tout la richesse productive, ni le gouvernement
capitaliste, qui supervise le système, n’ont le contrôle de la situation
économique ou financière.

.../...

C’est une contradiction irréconciliable qu’une infime minorité contrôle la
production de la richesse mondiale à son propre profit. C’est une
contradiction irréconciliable que cette appareil mondial s’arrête de
fonctionner quand il y a une crise de profitabilité pour les patrons. Et
une telle crise surgit toujours, tôt ou tard, en raison de l’anarchie de
la production capitaliste.

.../...

La totale :
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-09-22%2006:59:11&log=invites
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeLun 20 Oct - 0:25

J'avoue bien aimer le point 8 de l'analyse de Michel Collon ...

Sinon, je trouve que globalement, il y a des confusions récurrentes dans les jugements, entre :


  • Crise financière et crise économique
  • Prix et valeur
  • Dette et déficit
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MessageSujet: Re: la bourse, la fin de l'argent ?   la bourse, la fin de l'argent ? Icon_minitimeLun 20 Oct - 22:19

Monnaie, banque et finance – approche proudhonnienne

La crise financière et économique mondiale née officiellement août 2007 ( en fait fin 2006 )fait replonger dans les préconisations de Proudhon.Les positions de notre auteur sont éparses dans son œuvre. Cependant, on les trouve plus systématisées dans son ouvrage « la solution du problème social », dans la 3° édition du manuel du spéculateur à la Bourse et dans son projet de « banque du peuple ».
Chez les libéraux, la monnaie n’est qu’un voile. Cela signifie qu’elle n’a qu’un rôle d’étalon de mesure de valeur. Proudhon observe que al détention de monnaie ( le capital financier ) est une réserve de puissance, bien au-delà de la thésaurisation et de la conservation du patrimoine. L’argent est aussi un stock de valeur affectable à différents usages, dont l’investissement. Mais c’est aussi un moyen de corruption des représentants politiques, de spéculation, d’enrichissement sans cause, de domination sur ceux qui en sont dépourvus. Mais la monnaie demeure le meilleur moyen de réalisation des échanges économiques, d’investissement et d’augmentation de la vitesse de circulation de la production.
Chez Proudhon, la monnaie est avant tout une institution collective, une création sociétale ; elle sert à la circulation des biens et marchandises grâce à un équivalent général de mesure de la valeur fondé sur la confiance des acteurs socio-économiques. Cette confiance généralisée est sociale par construction, par définition une « force collective », une représentation commune. L’organisation même de la circulation monétaire est un processus social dont nul ne saurait avoir le monopole, ni l’Etat, ni les banques privées, pas même la Banque de France qui, à l’époque, était d’ailleurs privée. La monnaie, dont l’origine et le mode de circulation sont sociaux, doit donc être socialisée, mutualisée, fédérée, ce qui signifie que les conceptions financières de Proudhon sont indissociables de son fédéralisme politico-économique.
Proudhon observe que la détention d’un stock de monnaie ou capital financier offre à ses propriétaires un privilège énorme, celui de la liquidité. Le « capitalisme » se trouve dans une relation de pouvoir asymétrique avec ceux qui n’ont pas d’argent et en ont besoin pour un achat ou in investissement. Il en profite pour fixer ses conditions à l’emprunteur qui n’a pas le choix.L’argent est donc non seulement une réserve de précaution mais encore et surtout un instrument inégalitaire de pouvoir, un moyen de puissance sans contrepartie, un vecteur d’asservissement. L’argent-capital en tant que propriété privée procure un pouvoir sur les autres alors que sa fonction est sociale et doit être mise au service de tous . Du coup, la justice est mise à mal ainsi que la liberté. Le financier chez notre penseur social est ainsi non séparable de sa conception d’un régime sociopolitique fondé sur la liberté et la justice.
Proudhon observe que dans les sociétés modernes, ce n’est pas l’argent qui est le principal facteur du dynamisme économique, mais le crédit. Ce dernier permet d’avoir tout de suite ce dont on a besoin et qu’on ne peut pas payer d’un seul coup. Il permet d’acheter commodément des biens durables ou d’investissement en étalant la dépense dans le temps par le biais de l’amortissement de l’emprunt. Le crédit accélère donc la circulation économique et l’échange, de même que l’investissement. Le crédit dans les sociétés capitalistes est rémunéré par le paiement d’un intérêt soi-disant présenté comme la contre-partie d’un risque pris par le banquier ou le prêteur.Le taux d’intérêt dépend certes de la demande et de l’offre de capitaux, mais il dépend aussi des rapports de force, des abandons consentis aux opérateurs privés par la puissance publique et des prédations bancaires ( ou des organismes de crédit ) qui, comme tout le monde maintenant, exigent 15 % de rémunération de leur argent. D’ailleurs, il suffit de constater les choses : les crédits à la consommation par carte de crédit en quelque sorte « revolving » ( Cetelem, Cofidis, Sofinco, Cofinoga,.. ) atteignent des taux d’intérêt de 16 à plus de 20 % sans que les pouvoirs publics ne s’en émeuvent. L’intérêt est ainsi justifié par les libéraux au nom de la préférence pour le présent, c’est-à-dire que consommer reporte els choses dans le temps alors que la valeur actuelle du prêt est plus grande que dans le futur, sans même parler de la dévaluation de la monnaie. Sans doute, mais le temps compte pour tout le monde et il n’y a pas de raison pour que seuls les capitalistes financiers exploitent la préférence pour le présent.
Par ailleurs, cette préférence reste à démonter puisque très souvent les investissements montrent au contraire une préférence pour le futur, soit parce que l’on espère une rentabilité supérieure, soit parce que l’on veut laisser une trace dans l’histoire par exemple avec un beau monument, soit pour épater la galerie par une dépense ostentatoire.
Contre ce système capitaliste fondé sur la rentabilité des capitaux privés, Proudhon se révulse. Il observe que ce n’est pas le banquier qui prend les risques réels. En fait le banquier les « mutualise », les défaillances étant couvertes par tous les autres emprunteurs, à la différence près que cette mutualisation n’est qu’un foisonnement assurantiel des pertes, qu’un calcul financier d’intérêts à base de probabilités et de statistiques, très loin de tout projet moral de solidarité et de réciprocité, de tout projet politique d’équilibration des rapports de pouvoir.
Par ailleurs, le banquier prend d’immenses précautions : gages, hypothèques, nantissements, réception des revenus de l’emprunteur qui peut pour des raisons diverses se trouver dans l’impossibilité de rembourser. Dès lors, l’intérêt n’est pas la rémunération d’un risque mais un prélèvement indu sur la production future de l’emprunteur. Dès lors, la prise de risque n’est pas un acte individuel du banquier, mais un processus social et assurantiel de couverture mutuel. Enfin, ce n’est pas le banquier qui fait confiance à l’emprunteur ; c’est ce dernier qui croit malencontreusement que son banquier prend à cœur son intérêt. Pour ces raisons, Proudhon pense que le crédit doit être socialisé et « gratuit », c’est-à-dire que le taux d’intérêt disparaît au profit, si j’ose dire, d’agios limités aux frais de gestion.
Ce n’est pas tout. Notre auteur analyse le mécanisme de crédit. C’est un multiplicateur économique qui accélère la circulation et les échanges. Prenons un exemple : j’ai reçu 10 000 € ( ce qui ne fait que déplacer l’argent ), je les mets en dépôt chez un banquier, lequel par ailleurs grâce à la bienveillance des gouvernants au service du capital, ne me verse aucun intérêt. Ledit banquier va pouvoir prêter disons, 90 % de ce dépôt ( les 10 % manquant sont dûs au fait que les banques sont tenues à disposer de « réserves obligatoires » pour faire face aux remboursements des dépôts ). Notre dépôt initial de 10 000 €, en monnaie réelle et certifiée par l’Etat, ayant donné lieu à un prêt de 9 000, ces 9 000 peuvent générer aussi 90 % soit 8 100 de nouveau prêt à un 3° larron. Et ainsi de suite, ce qui fait qu’une même somme déposée en argent réel produit un volume de crédit imaginé très supérieur à son montant initial. Proudhon, évidemment, ne voit pas de raisons à ce que ce processus multiplicateur, dont l’origine est sociale, soit privatisé par des banques ou confisqué par l’Etat. La chose est d’importance puisque aujourd’hui, 80 % de la masse monnaie en circulation provient de la monnaie de crédit ou monnaie scripturale ; la monnaie gagée sur du réel n’est donc plus qu’à 20 % au maximum. Si l’on tient compte des sommes en circulation avec la masse monétaire internationale de crédits ( hypothèques et prêts en tous genres, dont LBO, titrisés, promesses de vente ou d’achat à terme, produits dérivés,…) on arrive à la somme fabuleuse de 40 fois le PIB mondial de 50 000 milliards de dollars. Il est clair que cette masse de crédits ne repose sur rien de tangible car la monnaie n’est plus assise sur quoique ce soit de réel et physique depuis 1973, date de l’abandon par les USA de l’étalon de réserve-or et début des monnaies dites flottantes. Par ailleurs, les gouvernements se sont échinés, socialistes en tête, à supprimer toutes les règles pouvant contraindre la finance mondialisée, créant ainsi le risque systémique dû au tout financier conjugué avec la libre circulation financière sur le globe tout entier et avec la rapacité des fonds de pension capitalisés en titres boursiers. Avec le résultat que l’on constate : quand un fil de l’écheveau a été tiré, toute la pelote se défait.
C’est la raison pour laquelle Proudhon se proposait, en enlevant la finance aux banquiers et aux assureurs, « de faire mourir la propriété à petits feux ». Aux yeux de notre financier libertaire, s’il y avait un seul secteur économique à socialiser, mutualiser et fédérer, ce serait naturellement la finance.Cependant, la réorganisation solidariste de la finance chez Proudhon ne saurait être séparée de la mise en place d’un ensemble de contre-structures régulatrices, et coordonnatrices de l’activité économique. Ainsi, dans l’ordre socio-économique, notre auteur préconise des contre-structures opposées au laisser-faire libéral : lois qui « font la police et laissent faire la boutique », docks, moyens de stockage, magasins généraux, expositions générales et foires auto-gérées, statistiques et mercuriales comparatives, comptabilité publique et privée, coopératives, assurances mutuelles, loyers ou fermages comme leasing ( l es payer fait que le locataire devient propriétaire au bout d’un certain nombre d ‘annuités ), banque du peuple assurant le crédit et créant une monnaie fondée sur les biens matériels et leurs en-cours, éducation populaire, formation permanente, associations culturelles, autonomie locale,..
Proudhon voulait socialiser et mutualiser la finance à al fois sur la base de l’intérêt mutuel et sur les valeurs de solidarité et de coopération en créant la Banque du peuple assurant le crédit gratuit et développant une monnaie de circulation, d’échange et de crédit assise sur des gages réels et sur la mise en réseau coopératif des acteurs sociétaux. La solution était simple : apports de personnes devenant ainsi coopérateurs sous forme de souscription de certificats de dépôt ou sous forme de titres représentant des matières et des produits, échanges financiers sous forme de lettres de change transmissibles au sein du réseau de producteurs, commerçants, consommateurs et payables à échéance par la banque au dernier détenteur en monnaie légale. Entretemps, les lettres de change peuvent être rédigées en monnaie parallèle, sans cours légal ou forcé ( appelons-la le proudhon ) avec les effets multiplicateurs d e crédit décrits plus haut dûs à leur circulation et aux possibilités d’escompte entre échangistes. C’est pourquoi en bout de course avec cette circulation accélérée de la monnaie de crédit, il n’y a plus qu’à convertir le solde en monnaie légale, solde très inférieur au montant ayant circulé.
Proudhon analyse que la monnaie en régime capitaliste de son époque est en dernière instance fondée sur une garantie réelle, à savoir le stock physique d’or ( ou aussi l’argent à une époque donnée ) de la banque centrale ( étalon-or ). L’or a été pris comme étalon pour des raisons de commodité : il est imputrescible, durable, stockable, transportable, divisible en pièces circulant facilement. Notre penseur et homme d’action estime que le gage physique de la monnaie circulante peut être une matière autre que le métal précieux. Proudhon a eu une idée géniale : ce sont les marchandises, les produits finis ou semi-finis, les matières premières qui peuvent constituer une grosse part des fonds de garantie de la Banque du Peuple par rapport à la monnaie qu’elle émet et aux prêts qu’elle consent. Par cette monnaie gagée sur la production et ses intrants, ce sont les producteurs et les consommateurs, les prêteurs et les emprunteurs qui se garantissent mutuellement. De plus, la banque du peuple est une sorte de coopérative socialisée et mutualisée cogérée en mains communes entre toutes les parties prenantes, bien au-delà d’un groupe de technocrates ou de banquiers. Le conseil de surveillance de la banque du peuple, composé donc d’une représentation directe des intéressés, doit faire le maximum pour conserver sa monnaie en étalon et en réserve de valeur dignes de confiance. Il dépend d’un réseau socialisé de producteurs, de commerçants, d’acheteurs et d’emprunteurs organisés en coopératives de crédit. Par ailleurs, les garanties physiques de la banque ont encore pour énorme avantage de stabiliser les cours et les prix, puisque les valeurs stockées peuvent être réalisées au moment le plus favorable et en fonction de la demande que la dite banque permet de réguler dans le temps. On peut aller, comme l’a proposé le courant abondanciste ( journal la grande relève ) jusqu’à payer les salariés avec des bons de circulation directement gagés sur leur production, ce qui permettrait d’empêcher tout écart entre la demande et la production puisque la première serait mécaniquement calibrée sur la seconde.
Il est clair que la proposition de Proudhon fut raillée par les capitalistes et els gouvernants qui firent toujours tout ce qu’ils purent pour empêcher sa réalisation. Marx, qui n’a rien compris au crédit, misant tout sur le capital productif des sociétés en action, s’en moqua aussi. Et, plus surprenant, les syndicats s’en désintéressèrent. Les syndicats veulent du pouvoir d’achat, tout en ignorant le mode même d’extraction de la plus-value dans le capitalise financier moderne et son caractère pervers. Espérons que la crise leur donnera enfin à réfléchir, comme aussi aux soi-disants partis de gauche, même le NPA.
Les bonnes idées ne meurent pas et celles de Proudhon furent appréciées par Silvio Gesell et lord Keynes. Les « Sels » ( système d’échange local ) actuels sont proches des conceptions de Proudhon en matière d’échange et de financement mutuel et solidaire. L’idée demeure valide et plus que nécessaire aujourd’hui. Notamment, le tiers secteur social a bien besoin de financement pour se développer.

Jacques Langlois le Monde libertaire
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