beaucoup d'éléments de réflexion dans ce document, Clode.
Tout d'abord, superposition de l'Etat et de la nation; il faut préciser que dans un pays, se trouvent souvent plusieurs nations ( nation basque, nation corse,.. pour ce qui est de la France ) avec pour chacune leur culture leur langue.
En france, notamment, l'élection du Président de la république conduit à la désignation concomittente du chef de l'Etat ( 1° hérésie ) puis du 1) représentant de la nation française ( 2° hérésie: la nation française n'existe pas ).
La République est un régime politique, garantissant notamment l'égalité de chacun devant la loi, suivant les principes républicains Liberté-Egalité-fraternité.
L'Etat est une organisation administrative, policière, judiciaire, .. d'un pays. Celà n'a rien à voir.
Encore pire, l'Etat-nation ne veut rien dire; une nation a ses propres valeurs. L'Etat-nation signifie donc qu'une nation écrase les autres (dans les faits, c'est vrai) et qu'elle s'appuie sur un bras armé ( l'Etat) pour faire appliquer ses propres règles aux autres, soumises.
Concernant la relation syndicat et socialisme:
un syndicat représente et défend les intérêts du salariat ( et non pas d'une classe ); il prend part à la lutte des classes, tout en s'inspirant des principes de masse et de classe du mouvement syndical français, par exemple, mais ne prône pas l'identification et son action à celle d'une classe.
D'ailleurs, il s'assigne pour but la suppression du capitalisme et donc des classes sociales.
La charte d'Amiens a établi les principes de l'indépendance du syndicalisme et des mouvements politiques, religieux, philosophiques, du patronat et des gouvernements.