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 Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité

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Chien Guevara
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Chien Guevara


Nombre de messages : 9406
Date d'inscription : 10/06/2007

Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité Empty
MessageSujet: Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité   Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité Icon_minitimeLun 24 Nov - 1:40

Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité

Après avoir investi des milliards d’euros, Merck, Sanofi et Pfizer renoncent à leurs médicaments.Les labos pharmaceutiques ravalent leurs pilules antiobésité Photo_0302_459_306_16402

L’obésité, incurable ?
En quelques jours, les trois grandes compagnies pharmaceutiques
engagées dans la recherche de molécules antiobésité viennent d’annoncer
qu’elles rendaient les armes. Elles arrêtent. Non sans avoir déjà
investi des milliards d’euros. Il y a dix ans déjà, l’Isoméride du
laboratoire français Servier, présenté comme un coupe-faim miracle
avait été retiré du marché, victime non pas de son succès, mais des
effets secondaires gravissimes (hypertension pulmonaire) rencontrés
chez certains patients.
Que se passe-t-il ? Est-on face à une erreur stratégique de
conception ? Les industriels reculent-ils devant la crainte de procès à
venir ? Y a-t-il des difficultés de mise au point ? Ou plus
prosaïquement, l’obésité n’est-elle pas encore soluble dans un
médicament ?
Inquiétants. En tout cas, les molécules des trois
laboratoires engagés dans la lutte contre l’obésité, Merck,
Sanofi-Aventis et Pfizer, - respectivement le CP-945-598, l’Acomplia et
le Taranabant -, faisaient tous partie de la même classe thérapeutique,
dite des anticannabioides, baptisées ainsi car elles visent à produire
dans le cerveau un effet contraire à celui du cannabis qui ouvre
l’appétit. Des trois, l’Acomplia a été la seule à être commercialisée
et les autres devaient l’être très prochainement.
«On a misé beaucoup d’espoir sur ces nouveaux médicaments. Mais
peu à peu, on a pu noter que le rapport bénéfice-risque de cette classe
de molécules se révélait moindre qu’attendu», explique
un
responsable de santé publique. En clair, cela ne marchait pas très
bien, en tout cas pas chez tous les patients, et en plus les effets
secondaires devenaient inquiétants. De surcroît, les exigences des
autorités sanitaires sont devenues plus drastiques. Ces molécules
pouvant être prescrites à une très large population, elles se devaient…
de ne représenter absolument aucun danger pour la santé. Or, leur
mécanisme est compliqué. Agissant par le biais d’interactions
neuronales complexes, cette nouvelle classe de molécules antiobésité
aurait dans certains cas provoqué des phénomènes de dépression chez les
patients.
Sanofi-Aventis, qui avait été le premier avec l’Acomplia à
bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché en juin 2006, s’en
est inquiété. Multipliant les contrôles, cet été, l’Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé a noté que «des troubles
dépressifs pouvaient survenir dans plus de 80 % des cas dans les trois
mois suivant le début du traitement avec l’Acomplia».
Cela faisait quand même beaucoup. D’où son retrait le mois dernier, puis par ricochet, l’abandon de ses concurrents.
Une bien mauvaise nouvelle pour ces grandes sociétés, car elles y
avaient beaucoup investi (plus d’un milliard d’euros pour
Sanofi-Aventis). A l’époque, les labos avaient construit toute leur
stratégie sur des produits phares - les blockbusters -, qui pouvaient rapporter des milliards de chiffre d’affaires.
Rentable. Aujourd’hui, le ciel est non seulement dégagé, mais presque vide. Le PDG de Sanofi a même dû démissionner devant cet échec. «Sanofi n’a pas eu de chance, ils étaient les premiers, et ils ont essuyé le feu», lâche un concurrent. Peut-on encore rêver de traitements pharmaceutiques contre l’obésité ? «Je doute que l’abandon de ces molécules mette fin à la tentation d’essayer un grand médicament contre l’obésité», a commenté Derek Lowe, chercheur en pharmacie, interrogé par l’AFP. «Le
marché est tout simplement trop grand et trop rentable. Je n’ai pas
beaucoup d’espoir qu’on trouve une molécule sûre et efficace, mais les
bénéfices potentiels sont trop importants pour que ce domaine de
recherches disparaisse.» D’après l’Organisation mondiale de la santé,
d’ici à 2015 la planète comptera quelque 2,3 milliards d’adultes en
surpoids et plus de 700 millions d’obèses. De quoi alimenter encore
bien des envies.
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