Le remaniement gouvernemental pourrait avoir lieu mercrediC'est le jour du prochain Conseil des ministres que pourrait avoir lieu le
remaniement. Brice Hortefeux s'occuperait des Affaires sociales et Eric
Besson de l'Immigration.
Le gouvernement de François Fillon (AFP)
Le réajustement gouvernemental dont il est question depuis le mois de décembre pourrait intervenir mercredi 14 janvier, jour du Conseil des ministres. C'est ce que croit savoir le
Figaro qui cite une source gouvernementale selon qui, ce serait une "date possible".
Selon l'Elysée, la décision pourrait intervenir "entre maintenant et la
veille du 24 janvier, jour de conseil national de l'UMP", date à
laquelle Xavier Bertrand sera nommé officiellement secrétaire général
du parti. Brice Hortefeux pourrait être nommé au ministère des Affaires
sociales, en remplacement de Xavier Bertrand. Eric Besson remplacerait
Brice Hortefeux au ministère de l'Immigration et de l'Identité
nationale.
Des départs "dédramatisés"Les départs de ministres du gouvernement seront de toute façon
facilités par une des mesures de la réforme des institutions voulue par
Nicolas Sarkozy : les ministres peuvent dorénavant redevenir
parlementaires sans être soumis à une élection partielle. "Cela
dédramatise les départs du gouvernement", argumentait Nicolas Sarkozy
avant son élection.
Le
Figaro rappelle Nicolas Sarkozy avait utilisé cet argument pour inciter les
députés UMP à la patience lors de la formation de son premier
gouvernement en mai 2007, qu'il avait ouvert à la gauche et à la
diversité.
Besson veut "servir la majorité"
Pour sa part, l'ex-socialiste Eric Besson a refusé vendredi de
confirmer sa probable nomination au ministère de l'Immigration, voire à
la direction de l'UMP. Il a indiqué qu'il jouera "à la place" que le
chef de l'Etat lui attribuera pour "servir la majorité présidentielle".
Les remaniements "ça se décide au tout dernier instant", a fait valoir
sur Europe 1 le ministre d'ouverture, qui pourrait remplacer Brice
Hortefeux au ministère de l'Immigration, de l'intégration et de
l'identité nationale.
"N'anticipons pas, je lutte moi-même contre la spéculation, je ne vais
pas moi-même me prêter à la spéculation", a dit le secrétaire d'Etat à
la Prospective.
"Je suis dans la majorité présidentielle, je m'y sens bien (...)
j'adhère au mouvement de réforme porté par le président de la
République et le Premier ministre et j'ai envie d'y prendre toute ma
place", a-t-il affirmé.
"La question est : à quel poste je joue", a poursuivi Eric Besson et "à
partir du moment où je suis en confiance avec le 'coach', comme on dit
en football maintenant avec l'entraîneur, j'accepte de jouer à la place
qu'il croit utile que j'occupe pour servir la majorité présidentielle à
laquelle j'appartiens".
L'ex-socialiste a jugé que "la question de l'identité nationale n'est
pas une honte" car "c'est d'abord l'identité républicaine, c'est
l'histoire de citoyens".