Royal, Bachelot, Chatel et Morano entrent dans la course pour le prix de l'humour politique Roselyne Bachelot dans les bras du handballeur Christophe Kempe le 26 août 2008 dans la cour de l'Elysée/MEIGNEUX/LYDIE/SIPA
HUMOUR - Jean-François Copé est lui nommé pour la deuxième fois de l'année...
Le jury du prix Press club, humour et politique,
qui récompense chaque année la formule la plus – volontairement ou
involontairement – drôle de l'année, vient de sélectionner une deuxième
fournée de petites phrases pour son cru 2009. Et elles sont franchement
savoureuses.
Le suicidaireJean-François Copé, président du Groupe UMP de l'Assemblée Nationale:
«Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance».
La mégaloSégolène Royal, de retour des Etats-Unis: «J'ai inspiré Obama et ses équipes m'ont copiée».
La fine observatriceRoselyne Bachelot, ministre des Sports, après la victoire des
handballeurs français aux Championnats du Monde: «Dans les vestiaires,
nous n'avions qu'un mot: énorme!».
Le psychologueLuc Chatel, porte-parole du Gouvernement: «Le chef de l'Etat appelle
parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C'est la preuve de la
qualité de leurs relations».
L'infirmièreNadine Morano, Secrétaire d'Etat chargée de la famille: «Je suis sarkozyste jusqu'au bout des globules».
En décembre dernier, le jury avait déjà présélectionné 5 phrases. Les voici pour mémoire:
La coiffeuseChristine Albanel, ministre de la Culture: «Mes cheveux raccourcissent au fur et à mesure que mon expérience croît»
Le gardien d'immeubleJean-François Copé, disant au président Nicolas Sarkozy: «Tu as prévu
de filer les clés de l'UMP à Xavier Bertrand; tu devrais en garder un
double»
L'optimisteBertrand Delanoë, maire de Paris: «Le vrai changement au PS, ce serait de gagner»
Le bon vivantJean-Pierre Raffarin, sénateur UMP, ancien Premier ministre: «Le tour de taille n'est pas un handicap au Sénat»
Le médecinMichel Rocard, ancien Premier ministre PS: «Le PS est mal portant; et
comme je respecte les hôpitaux, je baisse la voix comme on doit le
faire quand il y a un malade dans la place»
Le jury d'une vingtaine de personnes est composé de journalistes et
d'humoristes. En juin 2008, le prix avait couronné Jean-Louis Borloo
pour sa phrase: «Sarkozy, c'est le seul qui a été obligé de passer par
l'Elysée pour devenir Premier ministre». Le prix 2009 sera décerné en
juin, à l'issue de la troisième et dernière sélection de petites
phrases.