Etudiants : le 2e semestre validé automatiquement ?La coordination nationale des universités "soutient les UFR et les
IUT qui décideraient la validation automatique du semestre pour les
étudiants".
Lors du blocage de la faculté du Mirail de Toulouse, le 7 mars dernier (AFP) Les établissements qui décideraient de valider automatiquement le deuxième
semestre pour les
étudiants seront soutenus par la
coordination nationale des
universités, a-t-elle affirmé mardi 7 avril dans un communiqué.
La coordination nationale des universités, réunie toute la journée
lundi à Paris-III, a pris cette décision dans une motion votée à cette
occasion.
Ainsi, elle "soutient les UFR (unité de formation et de recherche, dans
les universités, ndlr), et les IUT (instituts universitaires de
technologie) qui décideraient la validation automatique du semestre
pour les étudiants et l'obtention de la note nécessaire pour s'inscrire
dans la formation de leur choix".
"Les diplômes ne seront pas donnés"La semaine dernière, des enseignants-chercheurs de l'Université de
Toulouse avaient évoqué cette possibilité, aussitôt dénoncée par la
porte-parole de la Conférence des présidents d'université (CPU) Simone
Bonnafous.
"Ce qu'on ne veut pas, c'est que les diplômes soient 'donnés'. Cela a été évoqué, c'est inadmissible", avait-elle affirmé.
Lundi, à Rennes II, des étudiants ont bloqué pendant plusieurs heures
le hall d'entrée de la présidence de l'université, réclamant notamment
"un semestre blanc", c'est à dire l'octroi automatique des examens pour
tous les étudiants de l'université en grève ou bloquée depuis plus de
deux mois.
"Marche sur Paris"
S'agissant de son programme d'action, hormis trois journées de
manifestations [les 8 et 28 avril et 1er mai, ndlr] la coordination
entend organiser pendant trois jours "une marche sur Paris", à partir
d'un point encore à préciser.
Elle appelle aussi "à la radicalisation du mouvement" à "la
désobéissance civile" et à la "convergence des luttes" notamment avec
"les hôpitaux", l'"ensemble des services publics" ou encore les
"sans-papiers".