Les «grandes oreilles» amplifient les écoutes

Les «grandes oreilles» amplifient les écoutes
C'est pas moi, c'est "le figaro" qui l'dit!
> http://fr.news.yahoo.com/80/20090727/tfr-les-grandes-oreilles-amplifient-les-a7ee481.html

Ha ben si c'est le figaro, alors ...

Ah oui!

Si c'est le figaro !

Je ne lis pas ce journal; mais il faudrait peut-être le faire, ne serait-ce que pour mieux connaître, parfois, les plans de l'ennemi.
Ce lien était relayé, pour dissuader les esprits chagrins que la surveillance totale n'était pas seulement le produit de paranos exacerbées, mises en étuves sous crânes chevelus des éternels gauchos-lénino-libertaires..Of course!

Personnellement, je pratique le visionnage des écrits de l'ennemi : je vais parfois lire le figaro ou le point, et même la croix (hein, Pierrot ? )

Au cas où la lecture du Fig donnerait des boutons ( ce que je comprends ), voici la version du Canard Enchaîné.

Les grandes oreilles s'échauffent

La pratique des écoutes téléphoniques légales continuent à se développer à un rythme endiablé. " Le Figaro" ( 28/7 ) nous apprend que la police en a réalisé, sous contrôle judiciaire, 26 000 en 2008, soit une hausse de 30 % depuis 2005 et de 445 % depuis 2001. En tenant compte des interceptions de sécurité, réalisées à la demande des services de renseignement ou du contre-espionnage et placées sous le contrôle d'une commission en principe indépendante, ce sont - au total - près de 32 000 lignes qui sont mises sur écoute chaque année.
Ce chiffre, déjà rondelet, en cache un autre encore plus impressionnant. En considérant le nombre d'interlocuteurs diféfrents qui communiquent avec une ligne surveillée de fixe ou de portable et la durée moyenne des écoutes ( 4 mois ), près d'1 million de personnes ont vu leurs conversations enregistrées par la police au moins une fois en 2008.
Parmi les écoutés figurent nombre d'avocats qui ont commis l'imprudence d'avoir une conversation téléphonique avec leurs clients. La loi interdit pourtant de retranscrire les communications avec les avocats dès qu'elles relèvent de " m'exercice dse droits de la défense ". Mais les policiers et les juges ont adopté une lecture très élastique de ce texte: ils estiment que les droits de la défense n'existent aps aussi longtemps qu'un suspect n'est pas mis en examen ou en garde à vue. Du coup, certains magistrats font traîner en longueur les enquêtes pour pouvoir " écouter " plus tranquillement.
De nombreux avocats ont protesté contre ces pratiques, mais la Chancelelrie ne leur a prêté qu'une oreille distraite..

Allo ?

Ben, déjà, ici on est lus ...

Douce France chantait Trenet ... la douceur n'a pas tant trainé que ça !!