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| | Les cinq mensonges de Sarkozy | |
| | Auteur | Message |
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Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Les cinq mensonges de Sarkozy Jeu 3 Sep - 1:12 | |
| Les cinq mensonges de Sarkozy
Crise. Un an après son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy rejoue les mêmes scènes sur les « dérives du capitalisme financier ». La spéculation, elle, est repartie de plus belle.
Décryptage.
« Faire comme s’il ne s’était rien passé serait une erreur historique ». Ainsi s’exprimait Nicolas Sarkozy, le 25 septembre dernier, au Zénith de Toulon, en appelant, en guise de réponse à la crise globale, à « moraliser » le capitalisme financier. Onze mois plus tard, la « refondation » promise s’apparente davantage au rafistolage de la machine à spéculer qui a précipité l’économie mondiale dans le gouffre. Retour sur les promesses envolées du chef de l’État.
1- La « moralisation du capitalisme financier »
« L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini. (…) Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier est une priorité ».
Depuis Toulon, le G20 de Londres, en avril, n’a pas bouleversé le vieil ordre économique et financier (voir L’Humanité du 7 août). Quant à la fièvre spéculative à l’origine de la crise, elle a repris de plus belle. Si les banques, sauvées par des injections d’argent public massives et sans contrepartie, ont renoué avec les profits, elles le doivent aux « activités des salles de marché, c’est-à-dire à la spéculation », souligne l’économiste américain Joseph Stiglitz dans un entretien au magazine Challenges.
Au total, d’ici 2010, 5000 milliards de dollars auront été mobilisés pour remettre d’aplomb le système. Mais les logiques de fonctionnement du capitalisme financiarisé restent les mêmes. D’où la fuite en avant consistant à bricoler coûte que coûte la machine boursière, avec l’espoir qu’un retour à la rentabilité financière va mécaniquement provoquer un retour de la croissance.
2- Les bonus et les parachutes dorés
« Les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être désormais encadrés. Il y a eu trop d’abus, il y a eu trop de scandales. Alors ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien le gouvernement de la République réglera le problème par la loi avant la fin de l’année. »
Ni les rodomontades de Sarkozy, ni le « code éthique » du Medef, ni l’inconsistant décret promulgué au printemps n’ont changé la donne : la rémunération annuelle moyenne des patrons du CAC 40 est de 4,7 millions d’euros, soit 308 années de SMIC. Quant au système de « bonus-malus » que les banques ont promis d’appliquer aux traders à la sortie de leur rencontre, mercredi, avec Nicolas Sarkozy, il peine d’autant plus à convaincre que le gouvernement exclut tout véritable instrument de dissuasion. Des règles contraignantes créeraient, s’alarme Christine Lagarde, un « désavantage concurrentiel » pour les banques et les entreprises françaises. Chargé par l’Élysée de « contrôler » la rémunération des traders, l’ancien directeur général du FMI, Michel Camdessus, sera en fait investi d’un simple pouvoir de « recommandation ». En attendant, la politique fiscale favorisant les hautes rémunérations demeure intacte. Cette année, l’État a versé en moyenne 116 193 euros aux 3 506 contribuables les plus aisés sur les 13998 bénéficiaires du bouclier fiscal.
3- Les banques
« Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation ».
Les prêts aux ménages et aux entreprises dans la zone euro ont baissé en juillet et leur croissance en rythme annuel a chuté à son niveau le plus bas jamais constaté, a indiqué hier la Banque centrale européenne.
Face à ce resserrement du crédit, le chef de l’État s’est contenté, mardi, d’une molle mise au point avec les banquiers. Alors que 10, 5 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés en 2009 aux six principales banques françaises, celles-ci ont d’ores et déjà admis qu’elles ne tiendraient pas leurs engagements en terme de financement de l’économie. « Les aides de l’État doivent être conditionnées à l’octroi de crédits aux taux réduits en faveur de l’emploi et de l’investissement productif, notamment en direction des PME », a répété, cette semaine, la CGT. Mais là encore, pas question pour le gouvernement de recourir à de nouvelles réglementations. « J’entends ici ou là qu’il faudrait exiger le remboursement de ces aides. Non. Sûrement pas. », tranchait Christine Lagarde le 7 août dernier.
4- La rigueur
« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité qui aggraverait la récession ».
La compression des dépenses publiques reste en fait la priorité du gouvernement. Pour tenter de contenir la hausse du déficit budgétaire, le ministre du Budget, Eric Wœrth, réfute, pour 2010, toute augmentation des impôts directs mais confirme en revanche le corsetage, « hors plan de relance », des budgets alloués aux ministères. L’objectif de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite sera tenu, ce qui correspond à la suppression de 34 000 postes. Après les coupes sombres de 2008, les budgets sociaux et les services publics, les politiques publiques devraient de nouveau faire les frais de ce plan d’austérité annoncé.
5- La fiscalité
« Je n’accepterai pas de hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. Car notre objectif, c’est de leur rendre du pouvoir d’achat et non de leur en prendre. »
Promesse passée à la trappe, avec la création d’une « taxe carbone » pesant sur les ménages, qui sera inscrite dans la loi de finances 2010. Son taux devrait se situer dans une fourchette de 14 à 20 euros par tonne de CO2 émise, selon la secrétaire d’État à l’Écologie, Chantal Jouanno. Ce qui porterait le poids de cet impôt vert à 300 euros par foyer et par an. De quoi compenser, dans les caisses de l’État, les six milliards de pertes liées à la suppression de la taxe professionnelle. | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Les cinq mensonges de Sarkozy Jeu 3 Sep - 7:30 | |
| Les contradictions, mensonges sont devenus ( ? ) une politique d'Etat.
Moraliser le capitalisme financier est une hérésie: comment peut-on faire croire que réguler un système où le profit, l'acquisition, la plus-value, les offres d'achat" amicales", ..tous ces combats meurtriers motivés par le bonus, les primes, stocks-options, retraites-chapeaux,..peuvent être moralisés. C'est un peu comme la Convention de Genève éditant des règles concernant les prisonniers de guerre, les conflits entre nations,..
C'est impossible, comme moraliser le capitalisme dans son entité; il n'y a pas de capitalisme moral ou immoral. Il est à bannir; tout ce qu'il nous fait miroiter comme soi-disant améliorant les conditions de vie,.. nous est soutiré sur notre qualité de vie. Et surtout, il s'installe sur la pauvreté pour la majorité des populations. | |
| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: Les cinq mensonges de Sarkozy Ven 4 Sep - 0:33 | |
| Nicolas Sarkozy : Atteint de la maladie d’Alzheimer Jérôme M. - Agoravox
La nouvelle est fracassante. Je vous l’accorde. Même AFP et Reuters n’ont pas encore osé lancer de dépêche. J’ai pourtant pour habitude de ne relayer que les informations de la Presse que je commente à mon tour. Beaucoup d’internautes attendent fébrilement le jour où ils pourront livrer eux-mêmes une info, en avoir la primeur. Dans mon cas, je me serais bien passé de cet honneur. Mais les faits sont là. Rien d’autres que la maladie d’Alzheimer, ne peut expliquer le comportement plus que “irrationnel” du Président. Je ne m’explique pas non plus, pourquoi je suis le seul à l’avoir remarqué au moment ou j’écris cet article. C’est pourtant tellement évident : - En apparence, il semblerait que notre Président mente (ou ne tienne pas ses promesses, au choix). En pleine campagne, il avait assuré et martelé que le pouvoir d’achat des Français était “une question centrale pour la France”. Deux années plus tard, après que le pouvoir d’achat s’est détérioré, il affirma, qu’il ne “pouvait pas vider des caisses qui étaient déjà vides” et que “réduire le débat politique à la seule question du pouvoir d’achat était absurde.” - ll avait également annoncé en pleine campagne, qu’avec lui comme Président, il n’ y aurait plus un seul sans-abris qui dormirait dehors d’ici à deux ans. Et pourtant, l’hiver dernier a de nouveau eu son lot de SDF morts de froid pour avoir dormi dehors. Côté gouvernement : Silence Radio. A croire que la promesse a été oubliée. Et pour cause ! - Récemment, il avait annoncé, devant l’ampleur de la crise et l’état pitoyable des comptes de la France, qu’il allait s’attaquer au niches fiscales.. Et cette semaine, nous apprenons, que ce projet avait été abandonné. Oublié ? Les exemples pourraient se succéder et s’enchaîner. Que de pain béni pour les internautes anti-sarkozystes qui cherchent à alimenter leur blog. Et pourtant, nous avions tous tort. NON. Nicolas Sarkozy n’est pas un menteur. Nous avons peut-être même le plus honnête des hommes politiques français que la France ait jamais connu depuis De Gaulle, que dis-je, depuis Jean Jaurès et Léon Blum. Nicolas Sarkozy doit tout simplement être atteint de la maladie d’Alzheimer. Il n’y a aucune autre explication logique. Car il est bon, juste, et honnête. Si seulement, il n’y avait pas cette terrible maladie. D’ailleurs, il y a une PREUVE INCONTESTABLE : Souvenez-vous : Il avait fait de la lutte contre la maladie d’Alzheimer, sa priorité “Number One” en matière de santé pendant la campagne présidentielle. Non pas pour les malades de France, non pas pour donner un coup de pouce à des consortiums pharmaceutiques. Non, non et encore non. Mais pour chercher à se guérir, et ainsi donner le meilleur de lui-même, voire même, de sacrifier sa propre personne…pour la France ! Et quelle était son Premier Décret juste après son élection ? Oui, vous avez bien deviné : Un décret pour accélérer la recherche dans la lutte contre le maladie d’Alzheimer. Ainsi, faisons fi des critiques, et faisons front contre cette maladie, et soutenons notre cher Président. Vive la République ! Vive la France ! | |
| | | Clode Révolutionnaire
Nombre de messages : 4624 Age : 67 Date d'inscription : 22/07/2007
| Sujet: a Dim 24 Oct - 16:51 | |
| "Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."
N.SarkozyExpulsion d'un squat parisien : "Ça n'a pas réglé la question du mal-logement" Expulsion d'un squat parisien : "Ça n'a pas réglé la question du mal-logement" 24/10/2010 à 13h56 | - vues | - réactions Sur Le Post, une porte-parole de Jeudi Noir dit qu'il faut s'attendre à une "radicalisation du mouvement".Expulsion d'un squat, place des Vosges à Paris | MaxPPP "Hier, on était sous le choc. Aujourd'hui, on se repose."Margaux Leduc a trouvé refuge chez une tante. "Pour quelques jours" seulement. Après, "il faudra trouver une autre solution".
La jeune femme de 25 ans fait partie des 32 squatteurs expulsés samedi matin d'un hôtel particulier de la place des Vosges à Paris. Un bâtiment occupé depuis presque un an par des membres de Jeudi Noir, un collectif de lutte contre la crise du logement.
La cour d'appel de Paris a confirmé, vendredi, la condamnation des squatteurs pour "atteinte au droit de propriété" pour l'occupation de cet immeuble vide de puis 1966. Les squatteurs ont, par ailleurs, été condamnés à verser une indemnité d'occupation de 82.000 euros, rappelle Metro.
Contactée par Le Post, Margaux Leduc, porte-parole de Jeudi Noir explique que le collectif n'entend pas en rester là. "Il y aura d'autres réquisitions de bâtiments vides pendant l'hiver" parce que, dit-elle "l'expulsion d'hier n'a pas réglé la question du mal-logement".
Où ont passé la nuit les squatteurs de la place des Vosges ? "La plupart ont dormi chez des connaissances plus ou moins éloignées, certains sont partis dans d'autres squats. Et puis beaucoup de gens nous ont proposé, sur place ou via Internet, des propositions d'hébergement. Spontanément."
Qui sont donc ces "squatteurs" ? "Nous sommes 32 personnes, toutes jeunes, de 19 à 37 ans, encore étudiants ou jeunes précaires qui travaillons", explique Margaux Leduc. "Mais nous n'avons pas accès au logement parce que nos revenus ne nous le permettent pas."
Pas possible pour eux de trouver une autre solution que le squat ? "Si bien sûr, on pourrait bosser aux 3/8", s'énerve Margaux Leduc. "On l'a déjà entendue celle-là. La propriétaire d'un autre squat nous a même dit un jour qu'il faudrait 'accepter la fatalité de notre situation' et abandonner nos études. Quel est ce discours ? Dans quelle société voulons-nous vivre ?"
Et que répondre à ceux qui les invitent à rester chez leurs parents ? "J'estime qu'à 25 ans, on peut aspirer à autre chose que vivre chez ses parents. Et eux n'ont pas à nous supporter jusque là", revendique-t-elle. Avant d'expliquer que tout le monde n'étudie ou ne travaille pas forcément sur le lieu de résidence de sa famille.
"Nous revendiquons l'accès au logement pour tous les jeunes, que ce soit à Paris, en région parisienne, ou ailleurs", enchaîne la jeune femme.
"Il faut s'attendre à d'autres réquisitions pendant l'hiver", prévient Margaux. "Avec une radicalisation du mouvement parce que même des associations plus institutionnelles que Jeudi Noir montrent leur impatience face au manque de solutions proposées par le gouvernement. Pourtant, il y a des centaines de logements et de locaux inoccupés en France..."
Pour les jours qui viennent, Margaux a un toit. Pour la suite, elle n'en sait toujours rien. "On décidera demain de la suite...", dit-elle simplement.
Un rassemblement doit avoir lieu lundi 18h, place des Vosges.Avec tout les flics et CRS qu'ils on mis(le paquet!) dans la rue pour casser la jeunesse et les grévistes contre la réforme de la retraite. Ils ont encore de l'effectif pour déloger les mal-logés, à la veille de l'hiver.Bâtiment inoccupé de 1966. 44ans à pourrir. La vieille de 80 ans ne devait plus s'en souvenir. Qqu'elle avait encore ce grand immeuble. Ses enfants ont dû s'en rappeler à la veille de sont départ pour le père La chaise. Ou alors c'est les voisins ou un promoteur immobilier qui ont mouchardé. Quand je pense que ces jeunes avaient rénové les pièces, ciré les parquets. Les pigeons squattaient l'immeuble depuis des années. réparé les fenêtres. changé les vitres cassées.
- Sarkozy bat des records... d'impopularité
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Politique Expulsion d'un squat parisien : "Ça n'a pas réglé la question du mal-logement"
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| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: Les cinq mensonges de Sarkozy Lun 25 Oct - 1:43 | |
| Le gouvernement Fouquet's fait encore des siennes ! | |
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