Luc Chatel élude les questions fondamentales
Le ministre ignore les conclusions du rapport du Comité des droits de l'enfant de l'ONU
Par le biais de “questions écrites” adressées au ministère de l’Education nationale, une dizaine de parlementaires, s’appuyant sur les recommandations du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ont transmis au ministre les inquiétudes des parents et des enseignants concernant le logiciel Base élèves. Les questions posées par les députés – William Dumas, Etienne Mourrut, Frédérique Massat, Patrick Lemasle, Jean-Jacques Queyranne et Michel Liebgott – ou par les sénateurs – Colette Giudicelli, Robert Navarro, Jacques Mahéas – étant extrêmement variées, on pouvait espérer que le ministre apporterait des réponses précises à chaque demande.
Las ! le ministre adresse la même réponse à chacun, n’abordant que quelques-uns des problèmes évoqués, avec une absence totale de prise en considération des recommandations du Comité des droits de l’enfant.
Dans sa réponse, le ministre n’évoque ni les directeurs d’école qui refusent un système ne respectant pas la Convention internationale des droits de l’enfant, ni les sanctions qui leur sont infligées. Comment pourrait-il les justifier alors que ces enseignants-citoyens posent le problème fondamental du fichage des enfants ? C’est la question implicitement posée par le communiqué diffusé le 2 septembre par le Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE).
Auparavant nous reprenons successivement les différentes parties de la plus détaillée de ces questions écrites, celle de Michel Liebgott, que nous faisons suivre des passages correspondant de la réponse du ministre. Nous avons ainsi retranscrit, par morceaux mais dans leur intégralité, la question du député (en italique pâle), ainsi que la réponse du ministre (en utilisant le signe >>). Nous avons intercalé dans des encadrés les commentaires que nous ont communiqués certains membres du CNRBE.
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