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| | Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis | |
| | Auteur | Message |
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pierrot Révolutionnaire
Nombre de messages : 2886 Age : 73 Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis Jeu 11 Fév - 14:25 | |
| Jeudi 11 Février 2010, Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis Les enseignants de l’académie de Créteil manifestent et sont en grève aujourd’hui. Par VÉRONIQUE SOULÉLe mouvement de mécontentement, parti du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, s’est rapidement propagé à la Seine-Saint-Denis, un département à la pointe des dernières mobilisations dans l’éducation. Le Snes, premier syndicat du secondaire, et la CGT Educ’action ont appelé aujourd’hui à une grève dans l’académie et à une manifestation à Paris. Ce devrait être l’occasion de tester l’extension du mouvement. Retour sur cette brusque montée des tensions.Les raisons de la colère Elles sont multiples, ce qui est probablement un sujet d’inquiétude pour le gouvernement. Comme à Adolphe-Chérioux, il y a les problèmes de violence face auxquels les équipes enseignantes se sentent souvent démunies. Mais rien n’indique que le phénomène soit en augmentation cette année. Selon les sondages Sivis du ministère de l’Education, le problème est plutôt que cette violence, très inégalement répartie, est concentrée dans certains établissements et qu’aucun dispositif n’a réussi à inverser la tendance.Ensuite, les suppressions de postes - 16 000 encore cette année, 40 000 en trois ans - passent de plus en plus mal. Officiellement, on peut faire aussi bien avec moins de professeurs car il y a des marges d’économie dans le système. Le problème est qu’après trois ans de coupes, les équipes sont au plus serré, les remplacements de plus en plus difficiles à assurer.Enfin, les enseignants sont exaspérés par les réformes qui se succèdent et qui sont appliquées à la hussarde. Celle du lycée entre en vigueur à la rentrée mais reste mal comprise. Quel prof va s’occuper de l’«accompagnement personnalisé» introduit en seconde ? Les nouveaux programmes, préparés dans la précipitation, sont aussi contestés. Et les réformes de la formation des enseignants et du lycée pro suscitent l’hostilité. C’est toute une profession qui se sent déstabilisée, atteinte dans son identité et méprisée par une hiérarchie qui passe des petites annonces pour recruter des retraités ou des étudiants pour des remplacements.Les particularités de la Seine-Saint-DenisLe département abrite une population jeune mais aussi largement issue de milieux défavorisés. De ce fait, il accueille le plus grand nombre d’établissements classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et de lycées professionnels. Paradoxalement, il est aussi le département où les enseignants sont les plus jeunes et les plus inexpérimentés. Dans le système français, les débutants sont en effet nommés en priorité dans les académies les moins demandées, comme Créteil (qui englobe aussi le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne). Ces spécificités expliquent pourquoi la Seine-Saint-Denis a souvent été ces derniers temps la première à bouger. Il faut ajouter que face à ces publics «remuants», on a vu se constituer des équipes soudées, très investies dans leur travail, parfois engagées politiquement ou syndicalement, et surtout très critiques à l’égard des directions syndicales trop molles et de leurs modes d’action qui ne mènent à rien.L’avenir du mouvementLes syndicats, qui ont pris le train en marche, font apparemment le pari d’une extension du mouvement. Mais y croient-ils ? Il y a peu, ils décrivaient un monde enseignant profondément découragé et fatigué de défiler face à un pouvoir autiste. Le gouvernement, qui ne veut surtout pas d’une nouvelle crise dans cette seconde partie de mandat de Nicolas Sarkozy, veut croire à une simple flammèche et tente des diversions. Le ministre Luc Chatel a ainsi annoncé mardi soir l’ouverture à la rentrée 2010 de 11 internats d’excellence, réservés à des élèves méritants, coupant l’herbe sous le pied de la secrétaire d’Etat à la Ville, Fadela Amara, dont c’est une mesure phare.Par ailleurs, comme chaque année, la période est délicate : les établissements apprennent leurs «dotations horaires globales» - leurs nombres de postes l’an prochain. Mais le danger pourrait simplement venir d’un trop plein de frustrations.http://www.liberation.fr/societe/0101618680-mobilisation-des-profs-depart-de-feu-en-seine-saint-denis | |
| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis Ven 12 Fév - 21:35 | |
| La nouvelle carte scolaire de l'hérault : 38 classes créées, mais ......... 39 supprimées. Vous allez me dire, c'est pas la cata, une seule classe perdue ; oui, mais :750 élèves de plus !! Je préfère pas compter la répartition par classe ... | |
| | | pierrot Révolutionnaire
Nombre de messages : 2886 Age : 73 Date d'inscription : 30/11/2008
| | | | Clode Révolutionnaire
Nombre de messages : 4624 Age : 67 Date d'inscription : 22/07/2007
| Sujet: Re: Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis Sam 13 Fév - 20:47 | |
| Collèges et lycées de Seine-Saint-Denis : La grève continue
Le lundi 1er février, la grève est partie du collège et lycée Henri-Wallon d'Aubervilliers. Cette cité scolaire compte 1 500 élèves et environ 120 enseignants. Certains d'entre eux ayant fait le constat que les journées d'actions étaient insuffisantes ont décidé la grève contre la dégradation des conditions de travail et d'enseignement, en particulier, contre les 16 500 suppressions de postes programmées pour la rentrée prochaine. Pour les enseignants, il était clair qu'ils faisaient une tentative, et que si elle n'était pas couronnée de succès, ils auraient au moins eu la satisfaction d'avoir essayé.
200 A AUBERVILLIERS...
La journée du 1er février, a servi pour s'organiser sur le collège et le lycée et à convaincre les collègues qui n'étaient pas en grève. Des commissions ont été mises sur pied pour organiser les actions, alerter la presse, téléphoner aux autres établissements pour préparer nos visites. L'idée d'aller voir les collèges et les lycées du voisinage en groupe à 20, 30, voire 40 grévistes certaines fois, a énormément plu, regonflant à la fois le moral des grévistes de Wallon et des collègues des établissements visités.
Partout l'accueil a été très sympathique et chaleureux même. Mardi 2 février au soir, le lycée Le Corbusier, les collèges Gabriel-Péri et Diderot d'Aubervilliers, le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis avaient été visités. Dans la journée, plusieurs collèges et lycées se joignaient au mouvement.
Après nous être adressés à la population de la ville, aux parents d'élèves, aux professeurs des écoles, nous nous sommes retrouvés, jeudi 4 février, à plus de 200 devant la mairie d'Aubervilliers pour exprimer notre ras-le-bol. L'assemblée générale des grévistes, réunie à plus de 130, à la Bourse du travail d'Aubervilliers, où étaient représentés treize établissements en grève, a appelé à continuer le mouvement et à faire grève le mardi 9 février pour se rassembler devant la mairie de Saint-Denis afin, là encore, de s'adresser à la population.
650 A SAINT-DENIS
Si certains collèges ou lycées ont connu un certain flottement à l'approche du week-end, la grève est repartie le lundi 8 et le mardi 9 février, où nous étions environ 650 à nous rassembler devant la mairie de Saint-Denis et à partir en manifestation dans les rues de la ville.
Réunis en assemblée générale, les 250 grévistes présents, représentant 53 établissements scolaires, de l'école primaire au lycée, dont 43 étaient en grève, ont fait l'état des lieux du mouvement et de ses perspectives. Le fait que les organisations syndicales, le Snes, la CGT, Sud, la CNT, FO avaient appelé à la grève mardi 9 à Saint-Denis et jeudi 11 février sur toute l'académie de Créteil, pour aller au ministère de l'Éducation nationale, à Paris, a été évidemment ressenti comme un appui. L'assemblée des grévistes a pris acte du soutien des syndicats, tout en gardant son expression propre le jour de la manifestation avec sa banderole et ses tracts. La manifestation du 9 février s'annonce déjà comme une réussite.
DES REVENDICATIONS UNIFICATRICES
Les revendications des grévistes sont simples et générales. Tout le monde peut s'y reconnaître. La première est : « Oui à l'embauche massive de personnels de l'Éducation nationale. Non aux suppressions de 16 500 postes à la rentrée prochaine, aux classes surchargées et au non-remplacement des personnels ». Ensuite, c'est le refus total de ce « décret des fonctionnaires qui autorise les licenciements dans la Fonction publique ». Enfin, c'est la lutte contre la précarité dans le premier et le second degré « avec la titularisation de tous les non-titulaires » afin de défendre un véritable service public de l'Éducation nationale. Et enfin, le refus de ces prétendues réformes, dont celle de Chatel, qui toutes aboutissent à supprimer encore plus de postes et à dégrader les conditions de travail et d'enseignement.
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| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| | | | hirondelle Révolutionnaire
Nombre de messages : 2164 Age : 64 Date d'inscription : 26/06/2007
| Sujet: Re: Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis Dim 21 Fév - 21:09 | |
| Je connais très bien le lycée adolphe cherrioux à vitry sur seine étant moi même de vitry sur seine dans le val de marne. A cherrioux, dans un grand parc de 14 hectare, se trouve le lycée, un foyer pour les élèves et un foyer dépendant du conseil général du val de marne pour les enfants mis là par la DDASS. Tout ce petit monde vivent dans un même lieu et nous entrons dans ce lieu sans contrôle aucun ... pas de gardien à l'entrée, pas de surveillant. Ce qui s'y est produit ne me surprend pas et je comprend les profs et les élèves qui doivent en avoir marre de venir dans ces conditions. Les problèmes ne sont pas d'hier dans les collèges et lycées de cette ville. Dans les années 70 (74 à 76) j'ai connu les CRS autour et dans le collège François Rabelais où j'étais. Et la cause ? posons la question à notre chanteur-rapeur MC SOLLAR et sa bande de copains qui faisaient les 400 coups à l'époque et qui n'avait rien à voir avec ce qui arrive aujourd'hui ... Malheureusement, je peux voir la situation s'aggrave dans nos établissements scolaires au détriment d'une sécurité qui devrait être multiplier ... Nous ne parlons plus de blagues de potache mais de violences au quotidien sur nos jeunes qui ne demandent rien En exemple : cette jeune fille tabassée ... la cause ? un jeu de ballon nommé "le petit pont" où celui ou celle dont le ballon passe sous les jambes est tabassé violemment par d'autres jeunes. Mais dans quel monde vit on ? | |
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| Sujet: Re: Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis | |
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| | | | Mobilisation des profs : départ de feu en Seine-Saint-Denis | |
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