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 Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner

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Chien Guevara
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Chien Guevara


Nombre de messages : 9406
Date d'inscription : 10/06/2007

Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner Empty
MessageSujet: Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner   Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner Icon_minitimeVen 30 Avr - 20:11


Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner

Régis Soubrouillard - Marianne | Mercredi 28 Avril 2010 à 17:01

Kouchner contre Kouchner. Bernard, ministre des Affaires étrangères
joue la carte de la discrétion dans l'affaire des journalistes de
France 3 retenus en Afghanistan. Jean, journaliste indépendant et
représentant de Reporters Sans Frontières en Languedoc Roussillon est
partisan d'une plus grande publicité pour qu'ils ne tombent pas dans
l'oubli. Les frères Kouchner: deux conceptions de la visibilité
médiatique...

Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner 918963-1087491

D’un côté, Bernard Kouchner. De l’autre, Jean Kouchner. Ils sont
frères. L’un est ministre des Affaires étrangères, l’autre est
journaliste indépendant. Sans doute le premier a-t-il plus cherché la
lumière que le second. Pour le dire autrement, l'un est plus « ego » que
l'autre...
Autre distinction notable, ils n’ont pas le même point de
vue sur la stratégie à adopter vis à vis des otages français, notamment
les journalistes de France 3 retenus en Afghanistan depuis le 29
décembre 2009.

Le ministre des Affaires étrangères, c’est son
rôle, joue la carte de la négociation et de la discrétion, laissant
planer le doute sur les liens établis avec les ravisseurs des
journalistes de France 3 : « Disons qu'un certain contact a été
établi. Je n'ai pas dit par nous car ça n'est pas par nous »,
explique-t-il,
refusant d’en dire plus. Tout juste juge-t-il essentiel de « laisser
dans le secret le plus absolu se dérouler les négociations pour
qu'elles soient fructueuses »
. Le mot est choisi : la discrétion
vise notamment à éviter de faire monter les enchères, certes, mais aussi
à éviter de mobiliser l'attention de l'opinion publique sur une guerre
qui s'enlise avec lot de morts et d'otages.

Donner de la valeur aux otages

Ce week-end, son frère Jean a fait une sortie plutôt remarquée.
Samedi, 150 journalistes ont manifesté à Montpellier. Parmi eux, le
propre frère du ministre des affaires étrangères, représentant de Reporters sans
frontières en Languedoc-Roussillon.

«Nous sommes là
pour faire en sorte que Stéphane et Hervé ne tombent pas dans l'oubli»,

ont expliqué au micro deux membres du comité de soutien. «Il faut
donner de la valeur aux otages»
a, de son côté, expliqué le
journaliste Pierre Serre, patron de la Gazette de
Montpellier.

Selon
LibéToulouse, Kouchner (Jean) « est au moins d'accord avec Pierre
Serre et le frère de Stéphane Taponier
(NDLR : l’un des otages), Thierry.
Lequel est partisan d'une plus grande publicité sur les otages pour
«peser sur les pouvoirs publics et les médias
» et «rappeler la
nécessité de les libérer au plus vite»
. Jean chercherait donc à
peser sur Bernard, le très « encadré » locataire du quai d’Orsay?

Kouchner en mission commandée au Sénat

Otages en Afghanistan: quand Kouchner s'oppose à Kouchner 918963-1087493

Jean Kouchner

En janvier,
Kouchner (Bernard) avait pris ses distances avec les propos de Claude
Guéant qui s’était attiré les foudres de la profession et notamment
des journalistes de France Télévisions lorsqu’il avait dénoncé
« l’irresponsabilité » des deux journalistes. Le secrétaire
général de l'Élysée avait estimé que les journalistes avaient fait
preuve d'une « imprudence vraiment coupable ». Rien à voir, au
passage, avec l'accueil réservé à Ingrid Betancourt, érigée Reine des
otages, pour laquelle Sarkozy déroula tous les tapis rouge de la
République...
Le ministre avait pris la défense des journalistes,
estimant qu’« il y a des risques nécessaires »et que « si
les journalistes ne faisaient pas leur métier, le monde serait
différent »
. De bien belles paroles, certes.

Un mois plus
tard, c’est le même Kouchner (Bernard) qui défendait au sénat un
projet de loi sur l’action extérieure de la France permettant à l’Etat
d’« exiger le remboursement de frais de secours ». Le tout en
pleine polémique sur les « 10 millions d’euros » -chiffre
annoncé alors par le chef d’Etat major des armées- qu’auraient déjà
coûté les recherches menées en Afghanistan pour retrouver les deux
reporters de France 3. Bernard Kouchner avait alors prétendu qu’« il
ne s’agissait pas de restreindre la liberté de voyager ou de travailler
des humanitaires et des journalistes »
.

Une nouvelle
preuve que la doctrine Chevènement n’a pas pris une ride : « un
ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne »
. Kouchner
(Bernard) a choisi de devenir ministre…



Jean Kouchner, le frère que l’on n'a jamais vu

Quelques clics sur le Net, nous voici sur la page des
éditions Eyrolles, on apprend que Jean Kouchner « est
journaliste, consultant, professeur associé à l'Université de
Montpellier-1. Homme de radio depuis 1977, il fut directeur du CFPJ de
Montpellier de 1993 à 1999 et du CFPJ international. Il enseigne le
journalisme et la radio dans de nombreux pays étrangers ».
Auteur
d'un livre sur les radios de proximité, il a dirigé la radio, autrefois
communiste TSF,
l'ancêtre de TSF Jazz.


Au delà de la question des otages sur laquelle les deux
frangins ne sont pas d'accord, Jean Kouchner défend une approche
radicale de l’indépendance des médias qui dessine un portrait en creux
du couple Kouchner (Berrnard)-Ockrent (Christine). En 2008, lors
d’une conférence, Jean Kouchner estimait ainsi que « le vrai
journalisme se tient, à quatre principes fondamentaux. Le premier est
l’indépendance des journalistes face aux pouvoirs économique et
politique, mais aussi, par exemple, aux pressions des propriétaires de
la presse ».
Il évoque alors « une forme de corruption beaucoup
plus subtile et insidieuse, qui dérive de la fréquentation assidue de
certains milieux. Les journalistes enchaînent les conférences de presse,
et côtoient, jour après jour, des hommes politiques, des industriels,
des hommes de pouvoir. Une certaine familiarité s’installe, on commence à
se tutoyer, on déjeune ensemble. Dans cette situation, un journaliste
peut être amené, même sans s’en rendre compte, à occulter ou minimiser
des faits négatifs qui concernent tous ces gens qu’il fréquente »
.
Sympa les réunions de famille. Mais cela ne nous regarde pas...
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