Les Nord-Coréens n'ont peur de personne

Les Nord-Coréens n'ont peur de personne

Les mystérieux Nord-Coréens affrontent le Brésil le 15 juin. Et ils entendent bien battre le quintuple champion du monde ! Car ils n'ont pas oublié la Coupe du monde 1966 et leur incroyable qualification en quarts de finale.Les Rouges sont dans le noir. En tout cas ceux des 23 millions de Nord-Coréens qui disposent d'un poste de télévision. Ils ne verront pas les exploits de leur sélection au Mondial sud-africain, à commencer par le match tant attendu du 15 juin contre le Brésil. "Nous possédons une mentalité victorieuse, une grande puissance d'organisation et une unité de combat, contrairement aux Brésiliens", a lancé le joueur An Yong-hak – l'un des trois "mercenaires" autorisés à évoluer à l'étranger (Japon et Russie) – à l'agence sud-coréenne Yonhap.

Ce "black-out intempestif", Pyongyang et ses environs le doivent précisément à leurs voisins sudistes. Lesquels, généreux pourvoyeurs de droits télévisés en faveur de leurs frères démunis, ont refusé, cette fois, de verser la poignée de dollars nécessaire à une retransmission des matchs du côté du Nord. Motif de la discorde : une frégate militaire sud-coréenne torpillée en mer de Chine, au mois de mars dernier, par un sous-marin nord-coréen, bavure démentie par le régime de Kim Jong-il mais confirmée par les conclusions d'une commission d'enquête internationale. Quarante-six morts dans l'incident, ça fait désordre ! Donc, entre autres représailles, pas de télé pour la population "survivant" au nord du 38e parallèle.

Dommage ? Oui, si l'on en croit la ferveur étudiée qui accompagne le plus mystérieux des 32 qualifiés de la compétition. "Atteindre les huitièmes de finale constitue un objectif réaliste", dit encore le sélectionneur Kim Jong-hun. Le vice-président de la Fédération de football, Son Kwang-ho, lui, récite son psaume dans le magazine So Foot : "La Corée du Nord va remporter la Coupe du monde, et ce sera grâce à notre Cher Leader Kim Jong-il que notre équipe nationale réussira ce grand exploit." Le buteur Jong Tae-se pérore sur le même ton : "Il y a vraiment peu de gens qui connaissent notre équipe. La Coupe du monde est une occasion de montrer ce que nous savons faire. Nous sommes comme les Allemands, nous avons leur mentalité, très forte." Si, en plus, cette Corée-ci détient le même talent individuel et la même subtilité collective que la Mannschaft vue le 14 juin contre l'Australie [l'Allemagne l'a emporté 4 à 0], alors, c'est sûr, il faudra l'inclure parmi les favoris !

Au fond, peut-être que le fait de ne rien connaître de ses adversaires directs – il s'agit tout de même du "groupe de la mort" [Brésil, Portugal, Côte d'Ivoire et Corée du Nord] – autorise toutes les certitudes, y compris les plus farfelues. Et que la perpétuation de l'immortel souvenir de 1966 contribue à viser l'impossible avec une confiance inébranlable. Cette année-là, la Corée du Nord participe au premier Mondial de son histoire, à la suite de péripéties rocambolesques. Afin de protester contre le système éliminatoire retenu par la FIFA, les Africains s'étaient retirés de la compétition. Au cours de la Coupe du monde 1966, les Nord-Coréens s'inclinent contre l'URSS (3-0), tiennent le Chili en échec (1-1), avant de vaincre l'Italie (1-0) grâce à un but de Pak Doo-ik à la 42e minute. Leur discipline quasi militaire faisant échec au jeu trop personnel d'Italiens, qui seront bombardés de tomates pourries à leur retour prématuré au pays. En quarts de finale, Pak et les siens mèneront 3-0 face au Portugal... avant que le légendaire Eusebio inscrive quatre buts et José Augusto le cinquième. Qu'importe, les joueurs nord-coréens sont revenus chez eux acclamés en héros et récompensés par Kim Il-sung.

En 2009, à l'issue des qualifications pour le Mondial, la formation du "royaume des ermites" – surnom pas vraiment usurpé – a quand même laissé sur le carreau des ténors de la zone Asie, tels les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite ou l'Iran. Avec des joueurs "non starisés", ni instrumentalisés par le marketing, des questions-réponses préparées par les caciques du Parti, l'absence de déclarations chocs d'avant-match, de ragots, une préparation effectuée dans la discrétion la plus totale, la Corée du Nord est apparue une équipe – médiatiquement – "ennuyeuse". Sur la pelouse ? Il n'en ira pas forcément de même.

mardi 15 juin 2010 à 19:58


Corée du Nord: Les matches seront diffusés
gratuitement


La chaine de télévision sud-coréenne KBS annonce
ce mardi un accord entre la FIFA et la Central Broadcasting Station
nord-coréenne (télévision nationale), permettant une diffusion des
matches dans le pays. Depuis plusieurs mois, l'échec des négociations
laissait pressentir l'absence de couverture en Corée du Nord, pour la
première fois qualifiée en phase finale depuis 1966. Selon KBS, la FIFA
aurait même consenti à une absence de droits de diffusion pour permettre
aux fans de football nord-coréens d'obtenir des images du parcours des
"Chollima". La Corée du Sud, propriétaire des droits sur toute la
péninsule, avait annoncé ces dernières semaines renoncer à la diffusion
des matchs chez son voisin, suite à la crise politique entre les deux
pays, privant la Corée du Nord d'une couverture de la Coupe du monde.

Newsweb.

Le Brésil désamorce la bombe coréenne


Ce n’était pas un match facile pour le Brésil
confronté à une Corée du Nord qui a encore fait honneur aux équipes
asiatiques. Après une première mi-temps irréprochable, la sélection
nord-coréenne a craqué mais s’est montrée vaillante jusqu’au bout,
inscrivant même un but à la seleçao.

Ce Mondial commence à avoir des petits airs de Coupe de France. Après
la Nouvelle-Zélande cet après-midi, c’est la Corée du Nord, 109^ème
au classement FIFA qui a surpris tout son monde en faisant plus que se
défendre face à l’ogre brésilien, quintuple champion du Monde.


Tout le monde attendait avec impatience les grands débuts de la
Seleçao dans le Mondial. Les supporters auriverde ont malheureusement dû
bouffer leur vuvuzela pendant 45 minutes, la faute à une organisation
défensive coréenne quasi militaire et pleine de discipline. Mais en
début de seconde mi-temps, sur un festival de Maicon, le Brésil ouvre le
score, puis double la mise par Elano.


Des toxines plein les jambes, les Coréens ne lèveront pourtant pas le
pied et continueront à taquiner le Brésil. Et à la 88^ème,
c’est tout un peuple qu’on sentira se lever avec la réduction du score
de Yun-Nam Ji. Jusqu’au bout, l’équipe se montrera menaçante.


Ce groupe de la mort porte vraiment bien son nom.


Brésil – Corée du Nord: 2-1
Buts: Douglas Maicon (54′), Elano (71′), pour le Brésil / Yun-Nam Ji
(88e) pour la Corée

Ce qui est intéressant, c'est qu'en 1966, ils avaient agréablement surpris déjà. Et deux ans plus tard, en France ...

On peut toujours rêver : mai 2012, Sarkozy réélu, le peuple dans la rue ...

Salut
Par contre contre le portugal 7-0 aie, aie Jim Jong Il a du faire des bonds (pas tres haut vu sa taille)
Je conseil aux joueurs et à l'entreneur de ne pas rentré cela sent le sejour en camp de travail !

Bon les gars, faut arrêter de critiquer les régimes communistes !

Lol pas de souci des régimes communistes dans le monde il n'en existe pas !
Par contre infos ou intox j'ai vu a la tv que les joueurs aurait droit au travaux forcés à dans une mine sauf c'etait ce qu'avais promis le pére de Kim Jong Ill a l'équipe de 1966...
D'apres enquéte au retour au pays il ont une droit a un barbecue et un massage...!

Barbecue et massage ? Mon quotidien !!