Roselyne ridicule

Et elle leur reproche en plus de ternir
l'image de la France ...
Et des ministres ridiculement pathétiques, ça ternit l'image de de la FFF ?

Roselyne Bachelot: «J'ai vu des larmes dans leurs yeux»

La
ministre des sports, Roselyne Bachelot lors d'un point presse à
Bleomfontein, le 21 juin 2010 F.Fife/AFP





FOOT - La ministre des sports est intervenue après des joueurs pour
les mettre face à leurs responsabilités. Devant elle, ils auraient
pleuré...

De notre
envoyé spécial à Bloemfontein (Afrique du sud),
On imagine bien la scène. Les vingt-deux joueurs de l'équipe de
France, assis dans une salle de l'hôtel Protea, à Bloemfontein, en train d'écouter
religieusement le discours de la ministre. Grave, presque austère dans
son deux pièce beige, Roselyne
Bachelot a alors employé des mots forts pour signifier à ces
joueurs à quel point ils ont terni le maillot bleu. Car selon elle, «le
foot français affronte un désastre (...) ce n'est pas seulement un
moment à passer. Rien ne sera plus comme avant.» La scène est
légèrement surjouée, puis en prenant sa voix la plus douce, elle
poursuit son discours.

Comme
Roger Lemerre en 2002, elle aurait alors regardé chaque joueur
dans leurs yeux. Les 22 paires, l'une après l'autre. Tout ça pour leur
dire à qu'ils ne «seront plus des héros (...) qu'ils ont brisé des rêves
d'enfants, et qu'ils ont terni l'image de la France». Dans ce moment
de profonde émotion, qu'elle a rapporté lors d'une intervention de
quelques minutes, au centre de presse de Bleomfontein, elle aurait alors
«vu des larmes». Puis annoncé à ces joueurs irrespectueux qu'il leur
reste encore une chance de se racheter.
«Le secret de demain, il est dans vos coeurs»
«Je leur ai raconté ce que Raphaël Ibanez avait écrit sur un tableau
avant le match contre les All Blacks à Cardiff. Un match ingagnable.
Il avait simplement écrit: "Comment voulez-vous qu'on se souvienne de
vous?" Je leur ait dit: "Le secret de demain, il n'est pas dans vos
jambes. Il est dans votre coeur, votre âme.» Profonde émotion parmi les
joueurs. Selon la ministre, tous ont applaudi et pleuré, à la fin du
discours. A moins de 24 heures du match, l'événement aurait soudainement
pris une toute autre ampleur. Car selon elle, «la réputation de la
France est en jeu.» Elle en dira à peine plus, le temps de répondre à
trois questions sur les responsabilités à tirer de ce psychodrame
qu'elle pense peut-être pouvoir endiguer.