Après le coup des 4%, le chien de garde de Sarkoléon Bonapartir, s'enterre un peu plus :L’heure de la contre-offensive a sonné pour l’UMP. Enervé par la couverture médiatique des primaires socialistes
-aussi bien sur le temps d’antenne que sur la bonne note attribuée par
les médias à leur organisation- le secrétaire général du parti,
Jean-François Copé, a annoncé ce mercredi matin un «programme d’action».
Premier temps: les journées parlementaires qui se tiendront à
Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) jeudi et vendredi. Second temps: la
création d’une cellule «ripostes», tenue de contrer les arguments
socialistes, avec comme porte-flingues Valérie Rosso-Debord, Sébastien
Huyghe ou encore l’ex-flic Bruno Beschizza. De quoi «prendre la main
contre la gauche et l’extrême droite».
Car l’un et l’autre seraient en collision, si l’on en croit Jean-François Copé qui a concentré ses attaques sur Arnaud Montebourg.
Un homme «pas anodin», «au discours extrémiste». Sa démondialisation
serait ainsi «l’expression d’un courant populiste qui en appelle à la
fermeture des frontières et à l’expropriation des banques», une mesure
qui aurait été mise en œuvre une seule fois dans l’histoire, par «les
Bolcheviks en 1917».
«C’est frais, c’est merveilleux, c’est Montebourg!»Mais ce qui titille Jean-François Copé, c’est surtout «le soutien de choc» dont bénéficierait Arnaud Montebourg
«en la personne de Marine Le Pen». Cela devrait créer un «problème de
conscience majeur» au PS. Jean-François Copé attend que les deux
candidats socialistes aux primaires soient interrogés ce soir dessus.
Et «on ne se contentera pas de réponses évasives». Ultime attaque contre Arnaud Montebourg
qui aurait pris en «otage» le futur candidat: son cumul des mandats.
«Le type, il est député et président du conseil général!», s’exclame
Jean-François Copé qui pointe que le combat contre le cumul des mandats
est un cheval de bataille de son adversaire socialiste. Et s’énerve
qu’aucun média ne le coince là-dessus: «c’est frais, c’est merveilleux,
c’est Montebourg!»