Quand Facebook et Twitter sauvent le job de la caissière de Cora
L'enseigne Cora a renoncé à licencié sa caissière qui avait pris un ticket de caisse abandonné.
L'enseigne Cora a renoncé à licencié sa caissière qui avait pris un ticket de caisse abandonné. | Montage Le Post (avec MAXPPP)
"Et si la communauté Internet ne s'était pas émue de cette affaire...que serait devenue cette pauvre caissière ?" La question, posée par un internaute sur la page Facebook de l'hypermarché Cora, résume bien l'affaire.
Mercredi matin, une caissière du Cora de Mondelange (Moselle), déléguée syndicale, affirme sur France Inter être menacée de licenciement... à cause du "vol" d'un ticket de caisse abandonné par une cliente. Ticket sur lequel figurait une promotion pour un fast-food.
Dans la matinée, le Web s'enflamme contre l'enseigne. Les messages fusent sur le réseau social Twitter. Mais surtout, la page Facebook est prise d'assaut par les internautes. La direction essaye de faire le ménage, mais rien n'y fait, les internautes se déchaînent sur la société, dont le slogan "cora et moi, la confiance est là" est mis à mal.
> Pour un résumé de l'affaire, c'est par là.
Sauvée par l'indignation des internautes
La direction, après avoir fait savoir dans l'après-midi être en relation avec l'hypermarché de Mondelange, a annoncé sur sa page Facebook dans la soirée sa décision. Elle annonce "ne pas poursuivre la procédure engagée à l'encontre d'une salariée du magasin."
Cora ajoute : "Nous avons conscience de l'émotion suscitée par les informations parues depuis ce matin."
Le statut a été commenté plus de 500 fois. Si la décision est évidemment une bonne nouvelle pour la salariée, les internautes estiment que la réaction de Cora est bien faible, et demandent, pèle-mêle, "des excuses publiques", un "boycott" ou encore la "démission de la direction".
Un ticket de caisse coute plus cher que des emploies fictifs ou des détournements de milliers d'euros.
ça ne change pas mon opinion sur facebook et tweeter !