Et si le troisième homme de cette présidentielle c’était lui ? Du trotskisme à la République : la véritable histoire de Jean-Luc Mélenchon. » C’est par ces quelques mots que Lilian Alemagna et Stéphane Alliès présentent la biographie du candidat du Front de gauche qu’ils viennent de sortir aux éditions Robert Lafond. Parmi les 370 pages de l’ouvrage, le Nouvel Observateur choisit le passage sur les liens qui unissent Jean-Luc Mélenchon à l’industriel et sénateur de l’Essonne Serge Dassault.
L’hebdomadaire révèle une anecdote : « Quand se pose au Sénat la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault avec ses fonctions d’industriel bénéficiant de commandes de l’État, la connivence reste de mise. Le 30 novembre 2004, Christian Poncelet, président UMP du Sénat, réunit les vingt-deux membres du bureau, dont Mélenchon, afin de se prononcer sur l’éventualité de saisir le Conseil constitutionnel. Après un court débat, la saisine des Sages de la rue Montpensier est votée à la quasi-unanimité. Qui s’est abstenu ? Mélenchon ! Les affaires locales passent parfois avant l’éthique républicaine. » Pour les auteurs du pamphlet, les relations de l’ancien et de l’actuel sénateurs de l’Essonne sont un « mélange de passion pour l’aéronautique » et « un intérêt politique pour un voisin ».
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