Et pan ! les comptes de campagne 2012 de Sarko rejetés !

 
4 juillet 2013

20minutes.fr

 Le Conseil constitutionnel rejette les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012

JUSTICE - Les conséquences financières pourraient être très lourdes pour l'UMP...
Le Conseil constitutionnel a confirmé ce jeudi après-midi le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, une décision qui prive l'ex-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne.


Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel a jugé que «c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CCNFP) a rejeté le compte de campagne de Nicolas Sarkozy» le 19 décembre 2012. Il a déclaré que le montant des dépenses électorales du candidat UMP «excéd(ait) de 466.118 euros, soit 2,1%, le plafond autorisé».


Contacté par 20 Minutes, Philippe Blanchetier, l'avocat de Nicolas Sarkozy devant le Conseil constitutionnel, n'a pas souhaité faire de déclarations avant d'avoir pu «debriefer» la situation avec l'ancien président de la République. «Je dois le voir dans les cinq minutes», nous a-t-il confié. Le 17 juin, cet avocat se disait pourtant «très confiant» au moment de plaider devant le Conseil Constitutionnel.

La santé financière de l'UMP est en jeu

Fin décembre 2012, la Commission nationale des comptes de campagne et de financement politique (CNCCFP) avait déjà décidé de rejeter les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.  Le président sortant, battu en mai par François Hollande, avait déclaré un total de dépenses de 21.339.664 euros, très proche du plafond légal de 22.509.000. Mais la CNCCFP avait ensuite réintégré des dépenses non déclarées, qui concernaient des réunions publiques avant sa déclaration officielle de candidature en février.

Avec cette décision, c'est la santé financière de l'UMP, qui est en danger. Le parti pourrait perdre environ dix millions d'euros de frais de campagne.

Derrière la réalité parfois aride des chiffres, la décision du Conseil Constitutionnel pourrait en effet peser lourd sur l'avenir de la rue de Vaugirard où l'UMP à son siège. «C’est nous qui avons emprunté 10 millions pour Sarkozy. Si on ne se fait pas rembourser, ce sera un coup très très dur, lâche à 20 Minutes, Claude Goasguen, maire (UMP) du 16è arrondissement de Paris. En fait, sans ça, je ne sais pas comment on pourra s’en sortir financièrement…»

http://www.20minutes.fr/societe/1184421-20130704-conseil-constitutionnel-rejette-comptes-campagne-presidentielle-nicolas-sarkozy-2012

La crise pour l'UMP !
Retour de flammes !

Et maintenant :
1 ) Guaino dénonce un climat de chasse contre Sarko ( " la chasse au petit nain ? " pour reprendre Shiva ! )
2 ) Morano critique le Conseil constitutionnel ( ses membres ne seraient pourtant pas légèrement à droite ? )
3 ) Copé appelle aux dons pour sauver l'UMP !

Purée, pour une bonne journée, c'est une bonne journée !

 

Ouais, mais le chiendent, ça ne crève jamais !!  

« Sarkothon » : la collecte de l’UMP approcherait les 7 millions

Par Sophie Rahal | 22/07 | 12:49 http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202910478238-sarkothon-la-collecte-de-l-ump-approcherait-les-7-millions-588411.php

Il reste neuf jours à l’UMP pour atteindre 11 millions d'euros, et éviter une crise financière inédite. Les principales figures du parti se montrent optimistes.

Le « Sarkothon » fait le plein. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé en choeur Jean-François Copé et Henri Guaino, interrogés respectivement sur Europe 1 et France Inter lundi matin. « Nous ne sommes plus très loin des 7 millions d’euros, ce qui me touche beaucoup », a déclaré le président de l'UMP, avant d’ajouter : « C’est la démonstration que dans cette période si difficile, de nombreux Français considèrent que le débat démocratique, c’est aussi la possibilité pour un grand parti de droite et du centre de s’opposer, mais aussi de proposer un nouveau chemin. » « Ca se passe plutôt bien », a commenté de son côté Henri Guaino, qui reste optimiste quant à la capacité pour l’UMP de récolter les 4 millions d’euros manquants d’ici au 31 juillet, date à laquelle le parti devra avoir remboursé le prêt contracté auprès de la Société générale.

Lancée le 4 juillet dernier, la contribution nationale doit combler le trou de 11 millions d’euros, provoqué par l’annonce du Conseil constitutionnel qui invalidait les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Tous les moyens auraient alors été employés pour récolter les fonds nécessaires : mails de relance, tracts adressés aux fédérations, visites sur les marchés, ventes de gâteaux... Nicolas Sarkozy lui-même s’est empressé de réaliser un don de 7.500 euros, le maximum autorisé. Les chèques, les dons sur Internet ou de la main à la main directement au siège du parti ont rapidement afflué de la part des militants mais aussi des sympathisants. Jean-François Copé s’est d’ailleurs réjoui lundi matin de l’arrivée de « près de 40.000 adhérents supplémentaires à l’UMP », ce qui « montre [...] que l’UMP va de mieux en mieux parce qu’elle incarne un chemin d’alternance pour les Français ». En effet, pour tout don supérieur ou égal à 35 euros (soit le montant de la cotisation annuelle), il suffit de cocher une case lors du paiement pour adhérer au parti.
Ces parlementaires qui rechignent à donner

Les parlementaires aussi ont été sommés de contribuer à l’entreprise de reconstruction du parti, mais certains élus rechigneraient à mettre la main à la poche : ainsi, le 19 juillet dernier, près d’un tiers d’entre eux n’avait toujours pas adressé son chèque. La trésorière du parti, Catherine Vautrin, est en train d’établir la liste des dons déjà réalisés par les parlementaires. Certains ont envoyé un premier chèque, inférieur au montant « conseillé » (environ 2.000 euros), et promettent d’en adresser un second à la rentrée. La trésorière l’avouait il y a quelques jours  : « Ce n’est pas massif. »

D’autres l’ont fait, non sans ironie. Parmi les participations insolites, celle du Parti communiste français : les élus communistes du Rhône ont effectué un don de 1 euro, et le secrétaire de la section PCF d’Oullins (au sud de Lyon) Bernard Mantelet, s’est fendu d’un courrier au ton plutôt moqueur, adressé à la Fédération UMP du Rhône : « Profondément républicains et soucieux du fonctionnement démocratique de notre pays, [nos adhérents] ont pris la décision de participer au redressement de votre pays, [mais il] n’a pas été aisé de rassembler cette somme, les militants communistes ne faisant pas partie de ceux qui ont profité de la crise. »

Peu importe l’identité des donateurs, le verdict est prévu le 31 juillet prochain.

Pour sauver un parti d'opportunistes, d'arrivistes et de pseudo-mafieux, les français semblent généreux ...  

Alors pourquoi ne pas demander un don du peuple pour boucher le trou des caisses de l'état ?  

Il me semble qu'un état est plus important qu'un parti politique, non ?

Ben normal qu'ils se proclament "nouveau chemin", vu que c'est le PS qui est au pouvoir !
Par contre un truc qui m'avait choqué dans la campagne du Sarko contre la Ségo, c'est que le nabot se présentait comme candidat "du renouveau", "du changement" ; alors que son parti était au pouvoir depuis des lustres !
Autre choc "émotionnel", le nom du parti : UMP = (à l'époque) Union de la Majorité Présidentielle. Véridique !
Se rendant tout à coup compte qu'ils risquaient de ne pas être éternellement majoritaires, ils ont changé le nom en Union pour un Mouvement Populaire ...
Sont humbles quand même !!

Ben ouais : sans doute le peuple du haut ...