Georges Frêche, grand admirateur de Lénine
Georges Frêche aime les grands hommes. Mardi devant des militants socialistes, le président de la région Languedoc-Roussillon a parlé d’acheter une statue de Lénine pour l’ériger à Montpellier. Cette statue, il l’a découverte lors d’un voyage à Seattle en avril 2007. Emu, il avait entonné l’Internationale, chant repris en chœur par le petit groupe d’élus qui l’accompagnait. De là à vouloir l’acheter aujourd’hui, il y a un pas qu’il n’a franchi qu’en paroles. Adepte des formules choc, l’exclu du PS s’est souvenu de son passé d’ancien maoïste pétri de marxisme-léninisme et a voulu dénoncer la dépolitisation des Français ainsi que la pipolisation de la vie politique. L’anecdote lui servira peut-être d’entrée en matière avec François Hollande, qui l’a invité à déjeuner le 28 janvier à Paris. A moins que le premier secrétaire préfère parler du prochain congrès avec l’homme fort de la fédération de l’Hérault, qu’il avait exclu du PS après ses propos sur les harkis et les joueurs noirs de l’équipe de France de foot.