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 Comores : Tortures atroces pour désaccord politique

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Chien Guevara
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Chien Guevara


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MessageSujet: Comores : Tortures atroces pour désaccord politique   Comores : Tortures atroces pour désaccord politique Icon_minitimeMar 4 Mar - 0:34

Comores : Tortures atroces à Ndzuwani
Comores : Tortures atroces pour désaccord politique Rien


Comores : Tortures atroces pour désaccord politique Domoni1-33680Récit poignant d’un rescapé des geôles Bacar

Abidi a connu les affres de la dictature Bacar. Il a vécu cinq jours de calvaire. Récit émouvant et apitoyant. Voyage au cœur du bagne de Koky.

Il est devenu un sujet de curiosité. Mardi 26 février, le tout Fomboni s’est rué vers le principal hôpital de l’île pour le voir. Journalistes et militaires se bousculent encore à l’entrée de sa minuscule salle d’hospitalisation pour recueillir son témoignage. Ames sensibles, s’abstenir. Le récit est poignant.

Il montre combien le régime Bacar a atteint le plus haut degré de cruauté. Il, c’est Abidi Chaihane, un jeune de 32 ans, marié et père d’un enfant. Il vient de passer cinq jours dans le célèbre bagne de Koky. Cinq jours durant lesquels il en a vu de toutes les couleurs : passage à tabac, tortures,... ’’Je leur ai dit, à un moment donné, de m’achever ; tellement je n’en pouvais plus’’, nous a-t-il dit, les yeux fixés au sol.

C’est la garde rapprochée de Bacar qui l’a enlevé le 18 février dans sa paisible ville de Domoni. ’’Ils étaient quatre. J’ai tenté d’opposer une résistance, mais ils étaient plus forts que moi. Ils m’ont enchaîné et m’ont jeté dans leur véhicule’’, raconte aujourd’hui Abidi, depuis sont lit d’hôpital, une bouteille de jus à la main et la voix cassée. Pendant trois jours, sa famille est restée sans nouvelle.

Quelques minutes après son arrivée à Koky, vers 22 heures, six militaires en cagoule font irruption dans sa cellule, l’enchaînent à nouveau avant d’entamer leurs basses œuvres. Ils ont d’abord commencé par écraser ses pieds à coups de matraque. Ils s’en prendront ensuite à sa tête.

Pour l’empêcher de crier, ils l’ont dénudé et, à l’aide de sa chemise, lui ont fermé la bouche. Pieds et mains liés, ils l’obligent à se mettre débout, puis à chanter et à danser. ’’Je leur ai dis que je ne connaissais rien à la chanson, mais ils tenaient à cela. C’est ainsi que je me suis mis à fredonner une chanson que mon enfant, actuellement en maternelle, aime bien’’, relate-t-il. Et de poursuivre : ’’Le deuxième jour, ils m’emmenaient quelque part quand, sur la route, ils ont croisé un autre militaire en treillis. Ce dernier leur a demandé s’il pouvait me faire la leçon. Il a ensuite sauté sur moi et m’a poursuivi au sol pour m’assener des coups d’une rare violence’’. Aujourd’hui, Abidi a perdu l’usage de ses deux pieds.

Dans sa minuscule cellule, Abidi retrouvera cinq autres jeunes dont un journaliste de l’Ortc, un professeur de collège et un étudiant de l’université de Patsy. Leur seul tort est, tenez-vous bien, de ne pas être d’accord avec les agissements du régime Bacar. ’’Il y en avait un parmi eux qui ne pissait que du sang, vomissait toujours,...Mais, un officier en visite dans notre cellule a décidé de le libérer sans s’en référer à la hiérarchie, tellement il avait pitié de lui’’, raconte Abidi.

Abidi accuse aujourd’hui certains barons de Domoni, proches de Bacar, de l’avoir dénoncé et livré aux milices Bacar. ’’Ce qu’on me reproche ? C’est de ne pas être un défenseur zélé de Bacar. Il m’arrive de dire à des dignitaires du régime de se garder de parler de politique devant ma boutique, où ils se retrouvent souvent dans la journée. Et cela ne plaisait pas à certains’’.

Si Abidi a retrouvé aujourd’hui la liberté, c’est grâce aux conciliabules de sa famille et surtout à l’engagement qu’il a pris de ne jamais s’opposer au régime. Oui, parfois, la vie vaut des renonciations !
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