Discussions dans la niche Pour les amis, fidèles à mon site |
| | fichier Edwige ... | |
| | Auteur | Message |
---|
TdL Admin
Nombre de messages : 2184 Date d'inscription : 11/06/2007
| Sujet: fichier Edwige ... Lun 6 Oct - 22:46 | |
| La Standardiste : - Speed-Pizza, bonjour. Client : - Bonjour, je souhaite passer une commande s'il vous plaît. Standardiste : - Oui, puis-je avoir votre NIN, Monsieur ? Client :- Mon Numéro d'Identification National ? Oui, un instant, voilà, c'est le /6102049998-45-5461//0./ Standardiste : - Je me présente je suis Habiba Ben Saïd. Merci M Jacques Lavoie. Donc, nous allons actualiser votre fiche, votre adresse est bien le 174 avenue de Villiers à Carcassonne, et votre numéro de téléphone le 04 68 69 69 69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le /04 72// 25 55 41/ et votre numéro de téléphone mobile le /06 06 05 05 01/. C'est bien ça, Monsieur Lavoie ? Client (timidement) :- ...Oui !!! Standardiste : - Je vois que vous appelez d'un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique. Sachant qu'il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code /AZ25/JkPp+88 / Client : - Bon, je le fais, mais d'où sortez-vous toutes ces informations ? Standardiste : - Nous sommes connectés au système croisé Edvige, Monsieur Lavoie Client (Soupir) : - Ah bon !.... Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines. Standardiste : - Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur Lavoie. Client : - Comment ça ???... Standardiste : - Votre contrat d'assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles. D'autre part, Mlle Denoix ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement déconseillé. Si la commande est maintenue la société qui l'assure risque d'appliquer une surprime. Client : - Aie ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?... Standardiste : - Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja, je suis sûre que vous l'adorerez. Client :- Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ? Standardiste : - Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja' à la bibliothèque de votre comité d'entreprise la semaine dernière, Monsieur Lavoie et Mlle Denoix a fait, avant hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur '_http://www.moogle.fr http://www.moogle.fr/> '_avec comme mots clés soja et alimentation. D'où ma suggestion. Client : - Bon d'accord. Donnez-m'en deux, format familial. La Standardiste : - Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex et que Mlle Denoix prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de 3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150 mg de Phénylseptine par 100 g de pâte, il y a un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes. La législation nous interdit donc de vous livrer. En revanche, j'ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini. Client : - Bon, bon, ok, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit. Standardiste : - Je suis désolée Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C'est ce qu'indique le Credicard Satellis Tracer. Client : - J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive. Standardiste :- Ça ne marchera pas non plus, Monsieur Lavoie, vous avez dépassé votre autisation de retrait hebdomadaire. Client : Mais ?... Ce n'est pas vos oignons ! Contentez-vous de m'envoyer les pizzas ! J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ? Standardiste : - Compte-tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le moins acrobatique. Client : - Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai un scooter ? Standardiste : - Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l'Avenir, par contre votre scooter est en bon état puisqu'il a passé le contrôle technique hier et qu'il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Denoix. Par ailleurs j'attire votre attention sur les risques liés à votre taux d'alcoolémie. Vous avez, en effet réglé quatre cocktails Afroblack au Tropical Bar, il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos caractéristiques morphologiques, ni vous, ni Mlle Denoix n'êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de permis immédiat. Client : - *@#%/$@& ?#* ! Standardiste : - Je vous conseille de rester poli, Monsieur Lavoie. Je vous informe que notre standard est doté d'un système anti-insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d'insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2009 pour outrage à agent. Client (sans voix) : - ... Standardiste : - Autre chose, Monsieur Lavoie ? Client : - Non, rien. Ah si, n'oubliez pas le Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub. Standardiste : - Je suis désolée, Monsieur Lavoie, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15 % de remise sur une adhésion flash au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d'assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat pourrait vous être utile, car il couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce. Vu que vous êtes marié à Mme Claire Lavoie, née Girard depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Denoix, ainsi que l'achat il y a une heure à la pharmacie du Canal d'une boîte de 15 préservatifs et d'un flacon de lubrifiant à usage intime. À titre promotionnel, je vais faire joindre aux pizzas un bon de 5 E? de réduction pour vos prochains achats de préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Toutefois veuillez éviter les pratiques susceptibles d'irriter les hémorroïdes de Mlle Denoix, pour lesquelles Speed-Parapharma se dégage de toute responsabilité. Bonsoir Monsieur et merci d'avoir fait appel a Speed Pizza. | |
| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mar 7 Oct - 0:07 | |
| Je suis sur qu'il y a du Cristina et beaucoup de vrai là-dedans !! | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Lun 13 Oct - 6:16 | |
| En décembre 2007, la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) du Var avait mis en place une messagerie internet pour permettre aux citoyens de signaler des délits. Ce « n'est qu'un moyen supplémentaire de communication entre le citoyen et la police et non une incitation à la délation », avait alors déclaré le procureur de la République de Toulon.
Devant les protestations — notamment de l'Unsa-Police et de la Ligue des droits de l'Homme — soulevées par ce qui a été perçu comme une version modernisée de la délation, le projet avait été « suspendu » au bout de quelques jours : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2399
Une nouvelle expérimentation va être tentée à partir du 6 octobre prochain dans onze départements (Aisne, Dordogne, Doubs, Gard, Jura, Loiret, Meuse, Haute-Saône, Sarthe, Territoire de Belfort, Seine-Maritime) ; en cas de "succès" elle sera généralisée à l'ensemble de la France : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2883
Comment ne pas y voir une nouvelle tentative de mise en place d'un outil moderne qui permettra notamment d'alimenter "Edvige" ? | |
| | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Lun 13 Oct - 23:32 | |
| http://forget.e-monsite.com/rubrique,prime-a-la-delation,1102626.html | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mer 15 Oct - 5:33 | |
| un petit texte sur l'état de la lutte contre le fichage ADN, à partir d'un cas pratique http://nantes.indymedia.org/article/15076 Au-Delà du « Non ». 1998 : le PS instaure le fichage génétique des auteurs de crimes sexuels. Décomplexés, certes, mais encore un peu timides, les socialistes laissent le soin à leurs homologues revenus aux affaires en 2002 de se doter des moyens matériels et juridiques à la mesure de leur ambition, et l'identification génétique devient en quelques années un dispositif de plus dans la gestion des populations. Tout compte fait, on aurait tort de ne pas prendre au sérieux la frénésie de réforme de « modernisation » des services publics – du moins pour ce service particulier qu'est le maintien de l'ordre : pratiques policières et judiciaires, cadre législatif et propagande médiatique tiennent la cadence, et, en la matière, l'administration a une longueur d'avance sur les administrés. Voilà 2 ou 3 ans que des réactions collectives et politiques s'organisent autour de la question du fichage ADN, en mettant principalement l'accent sur la possibilité de refuser le prélèvement. On mobilise le droit classique et l'Habeas Corpus, notion juridique censée garantir l'intégrité physique des justiciables, et interdire à un flic de prélever contre notre gré une partie de notre corps (mais le refus en lui-même est un délit, donnant souvent lieu à des poursuites et des condamnations allant jusqu'à la prison ferme). Si on voit bien ce qu'il peut y avoir de puissance politique dans cette rencontre entre une position éthique (« je suis contre le fichage ») et une réponse pratique – a fortiori illégale – (« je me ferai pas ficher, quand bien même c'est puni par la loi »), on doit aussi constater que cette stratégie ne sera pas éternellement tenable. Dans ce domaine comme dans d'autre, l'État vient brutalement rappeler à ceux qui l'aurait oublié que le droit n'est que la transcription d'un rapport de force, et il semble que la situation présente nécessite une remise à plat des principes juridiques classiques (les exemples sont nombreux, de la législation sur les mineurs à la rétention de sûreté, en passant par le plaider coupable). Ainsi donc, la possibilité du refus du prélèvement sera peut-être bientôt tout aussi obsolète que de se griller une clope dans un café : d'un côté, le lancement à grande échelle des tests salivaires pour la consommation de drogue au volant contribue à banaliser le geste du flic qui nous glisse un bâtonnet dans la bouche, et prépare une jurisprudence défavorable sur l'interprétation de l'Habeas Corpus. D'un autre, l'utilisation des législations d'« exception » (dont on sait très bien qu'elle se généralisent rapidement) permet de créer des précédents à la généralisation du dispositif : en l'occurrence, comme souvent en matière de politique sécuritaire, ce sont les détenus qui testent le prélèvement forcé ; mais l'État mobilise aussi une de ses armes favorites, l'antiterrorisme, comme on va le voir avec une petite histoire édifiante. Petite histoire édifiante : Isa et Farid sont arrêtés le 23 janvier 2008 lors d'un contrôle de douane en possession de manuels de sabotage et de chlorate de soude (le même produit qui avaient conduit quelques jours plus tôt deux autres personnes en prison : Bruno et Ivan avait en effet préparé des fumigènes artisanaux pour une manif devant un centre de rétention, et les flics les accusent de transport de produit explosif). La sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire saute sur l'occasion, quitte à inventer une organisation à laquelle affilier Isa et Farid (« activités en relation avec une organisation terroriste, en l'occurrence la mouvance anarcho-autonome francilienne », ça fait tout de même plus crédible que « terroristes en free lance »). Les deux refusent le prélèvement ADN, conscients de l'importance politique de ne pas se soumettre à ce genre de mesures sécuritaires. Après quelques refus, ils cèdent à la pression, peut-être en espérant sortir plus vite des geôles clinquantes de la SDAT à Levalois-Perret. Il se trouve que lorsqu'on le compare avec la partie « affaire en cours » du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG), l'ADN d'Isa fait bip : il aurait été retrouvé sur les lieux d'une tentative d'incendie d'une dépanneuse de la police durant la période agitée des élections présidentielles. À partir de ce moment, les super-flics anti-terroriste n'auront plus qu'une idée en tête : identifier les 4 autres personnes dont l'ADN a été trouvé en même temps que celui d'Isa. Le problème, c'est que contrairement à certaines affaires de viol, il n'est pas possible de convoquer tous les habitants de la ville pour prélèvement... Alors, l'anti-terrorisme anti-terrorise, consulte les opérateurs téléphoniques pour connaître les appels des suspects et la localisation de leur portable durant l'année écoulée, parcourt les fichiers des renseignements généraux, dessine des « réseaux »... Et elle invite tout ceux qui lui passent sous la main (notamment des proches ou des personnes ayant fait une demande de visite au parloir) à venir cracher leur ADN dans sa bassine. Comme on se doute que les candidats à la visite des locaux de l’antiterrorisme sont peu nombreux, nos super-flics passent à la vitesse supérieure : un jour, en pleine rue, ils tombent à plusieurs sur Juan, le frère d'Isa, et lors de sa garde-à-vue prélèvent son ADN dans son caleçon. Apparemment, l'échantillon ne « matche » pas, comme ils disent, et Juan est relâché. Seulement pour quelques temps, puisque dans leur frénésie de pistage de traces « terroristes », les keufs refont un test à partir de la salive que Juan a laissé sur un verre durant sa garde-à-vue, et là, « bing », bingo, la machine l'a enfin dénoncé comme faisant partie du « commando » anti-dépanneuse, d'où réarrestation et séjour à l'ombre depuis. À croire que les flics ont trouvé plus fort que le loto sportif ou le PMU : avec l'opération « fiche ton anarcho-autonome », si on gagne pas au grattage (de caleçon), on a une deuxième chance au tirage, et ça a tendance à rendre un peu accroc (Mario Menara, le chef de la fine équipe de sniffeurs d'ADN, succombant à la folie du jeu, annoncera même son ambition de ficher tous les « militants d'extrême-gauche »). Pour multiplier ses chances, la SDAT ratisse large : chaque arrestation est suivie de perquisitions lors desquelles, outre la littérature politique et les supports informatiques, les brosses à dent sont raflées par les enquêteurs, traces de salives obligent... Fin juillet, rebelote, c'est au tour de G. d'être embarqué en pleine rue pour aller se faire racler la molécule quai des orfèvres. Mais pour sortir de la routine, et éviter les aléas manifestement liés à la prise d'ADN « naturellement détaché du corps » (salive, particule de peau, etc.), l'anti-terrorisme fait jouer ses privilèges : menottes dans le dos, pincement de nez, et prélèvement de force dans la bouche. « You lose, try again », répondra le FNAEG, et malheureusement, Menara et sa clique ont essayé encore : le 14 août, Damien, qui avait été arrêté en même temps que Ivan et Bruno mais laissé libre sous contrôle judiciaire, est convoqué par juge anti-terroriste Marie Antoinette Houyvet. Son ADN, prélevé sur ses vêtements pendant sa garde-à-vue en janvier, l'aurait également accusé dans l'affaire de la dépanneuse. Direction la taule, même si comme Isa et Juan il nie avoir participé à la tentative d'incendie. | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mer 15 Oct - 5:36 | |
| au-delà du NON ( suite du message précédent )
Mais l'ADN a parlé, implacable, soit-disant, et il y a de forte chances pour qu'un certain nombre de personne subissent le même traitement que Farid, Isa, Juan, Damien et G - pour une dépanneuse ou pour autre chose, les prétextes ne manquent pas. Surtout si on laisse les coudées franches à la bande à anti-terroriste pour arrêter un à un tous ceux qu'ils soupçonnent d'avoir pu en vouloir à « l'autorité de l'État »... Un petite histoire édifiante, donc, qui nous oblige à repenser un peu la lutte contre le fichage génétique : désormais, l'opposition peut moins que jamais s'en tenir à une posture de principe, ni même à tout miser sur la possibilité du refus. La question, qui se pose à tout le monde, c'est « comment limiter au maximum l'efficacité du dispositif ? ». Un élément de réponse, c'est déjà de comprendre un peu mieux comment ça marche : Quelques trucs à savoir sur le principe scientifique du fichage génétique : D'abord, la base : l'ADN c'est l'acide désoxyribonucléique, et c'est la macro-molécule qui constitue nos chromosomes (donc nos gènes). On le trouve donc dans le noyau de toute nos cellules. Mais il existe aussi un ADN dit « mitochondrial », qui se trouve lui, comme son nom l'indique, dans les mitochondries (qui sont des structures intra-cellulaires). Pour différencier, on appellera donc le premier « ADN nucléaire ». L'ADN nucléaire constitue nos gènes, donc permet de déterminer un certains nombres de nos caractéristiques physiques (sexe, couleur de peau, des yeux, teintes de cheveux, maladie génétique, etc. etc.). On est aujourd'hui capable de « lire » tout l'ADN (c'est ce qu'on appelle le séquençage du génome), mais dans l'identification génétique utilisée pour le FNAEG, on ne « lit » pas tout. Et même, on ne « lit » aucune des parties codantes génétiquement (celles qui déterminent nos caractéristiques physiologiques), à part celle qui identifie le sexe de la personne. L'identification porte sur une quinzaine de « loci » (c'est-à-dire de localisations précises sur la molécule), dont on ne sait pas trop à quoi elles servent biologiquement, mais qui sont dites « hypervariables » (c'est-à-dire que pour chacune d'elle il y a entre 5 et 20 % d'une population qui présentent exactement la même séquence), ce qui fait qu'au final, en croisant ces quinze comparaisons, on estime qu'il y a un chance sur un milliard de milliard de se tromper de personne (par contre, on ne sait pas trop quelle marge d'erreur est introduite par le processus d'analyse...). Pour un test, il n'y a besoin que d'une quantité infime d'ADN (1 nanogramme), depuis la mise au point d'une technique qui permet de dupliquer les séquences qu'on va comparer. Le problème de cette technique, c'est que si deux ADN sont mélangés, tout foire (c'est ce qui semble s'être passé pour le premier test sur Juan, cf. plus haut). Pour l'ADN mitochondrial (mt), c'est différent : il ne permet pas d'identifier précisément une personne (on estime à une chance sur 2000 le fait que deux personnes prises au hasard aient le même, et un brin d'ADN mt ne présente que 2 loci hypervariables). Et même, comme il est transmis uniquement par la mère, tous les membres d'une même fraterie ont le même. Il a donc moins de valeur juridique pour l'accusation (par contre, si l'ADN mt d'un suspect ne correspond pas avec celui trouvé lors de l'enquête, ça peut l'innocenter). S'il est utilisé, c'est que c'est parfois la seule trace disponible : comme il y a plusieurs milliers de mitochondries par cellules, et seulement un noyau, il y a beaucoup plus de chances de trouver de l'ADN mt, surtout dans le cas où l'échantillon est dégradé (chaleur, etc.) (à noter aussi que les cheveux sans bulbe ne présente que de l'ADN mt). Comme l'ADN nucléaire, l'analyse de l'ADN mt est très sensible à la présence de deux sources différentes. Une petite remarque pour finir sur la partie technique : si comme on l'a dit le FNAEG ne se préoccupe pas des caractéristiques génétiques portées par l'ADN (excepté le sexe), la justice ne s'en désintéresse pas pour autant, et quelques cas ont été publicisés où un juge d'instruction a fait appel à un laboratoire pour connaître certaines caractéristiques physiques d'un suspect (notamment la couleur de peau....) à partir de trace ADN. La légalité de telles pratiques est encore un peu floue, mais nul doute que si les résultats sont probants, il ne faudra pas attendre longtemps pour la voir se généraliser. Et quand on sait que les échantillons ayant servi au fichage sont conservés dans les locaux de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (à Rosny-sous-Bois), on se dit qu'il n'est pas impossible que le contenu du FNAEG s'étoffe rapidement de ce genre d'informations sur les personnes condamnées et les suspects... Une fois compris le fonctionnement de la machine FNAEG, il faut se poser la question des failles, pour que la « preuve génétique » ne soit pas l'argument ultime qui décidera du sort judiciaire de ceux qui tombent entre les pattes de la justice. Historiquement, il y a un certain nombre de cas où un test ADN a pu être démonté lors d'un procès, mais à notre connaissance ça n'est jamais arrivé avec les techniques appliquées actuellement. Pourtant, plusieurs questions restent en suspens : Quelles sont les incertitudes introduites à chaque étape du processus technique de l'analyse ? À partir de quel taux de concordance l'interprétation de l'analyse déclare-t-elle que deux résultats correspondent au même individu ? Quelles sont les conséquences d'un prélèvement effectué dans des conditions non réglementaires (port de gants et de masque par le policier) ? Les contrôles et certifications des laboratoires chargés des analyses sont-ils bien à jour (la question va se poser de plus en plus avec la multiplication de ce genre d'organisme pour satisfaire à la demande croissante, et pourrait conduire à des vices de procédure) ? Quelles utilisations de l'ADN mitochondrial (notamment, est-ce qu'on n'essaie pas parfois de le doter de la même efficacité dans l'identification que l'ADN nucléaire ?), etc. Bien sûr, se battre sur ce terrain d'expertise légale ne fait pas toucher au fond du problème, et n'est certainement qu'une solution à court terme (les contraintes qui encadrent l'utilisation de l'ADN pouvant être levées si elles nuisent au « bon fonctionnement » de l'institution judiciaire). Mais dans l'état actuel de la lutte autour de ces questions, quand le refus du prélèvement devient impossible, ce front doit être investi, en allant chercher les avocats et les scientifiques qui sont prêts à se saisir de ce genre d'affaires. Évidemment, l'idéal est encore de ne pas en arriver là, et de la même façon qu'on peut promouvoir des techniques pour échapper aux appareils photo et caméras des ex-RG dans les manifs, il faudrait développer certaines pratiques qui permettent de ne pas semer son ADN à tout vent. Là encore, ce genre de préoccupations ne concernent pas une minorité de « terroristes », mais tout ceux pour qui il n'est pas acceptable que les autorités se permettent de ficher génétiquement la population. Si on est contre ce fichage, quoi de plus logique de se donner les moyens de lui échapper ? Des pistes à étudier seraient par exemple de mélanger les traces (brosses à dent, vêtements, etc.), ou de profiter d'éventuelles erreurs de l'agent qui effectue le prélèvement (il n'y a pas de formation ni d'habilitation particulière, et il arrive que les labos renvoient des échantillons parce que les flics se contentent du prélèvement rapide de salive, en oubliant de frotter la partie intérieure de la joue pour obtenir des cellules de l’épithélium buccal qui permettra d'obtenir l'empreinte génétique.) Enfin, et c'est peut-être par là qu'il faudrait commencer, il s'agit de ne pas rester indifférent devant la situation de ceux qui sont confrontés pratiquement à cette accélération de la politique de fichage : qu'on soit d'accord ou non avec les pratiques qui ont conduit ces personnes à subir un prélèvement forcé ou à leur insu, si on laisse aujourd'hui la police agir de la sorte, on ne tardera pas à voir cette « exception » se généraliser. D'ailleurs, on assiste déjà aux tentatives d'assimiler toute la lutte autour des sans-papiers à une atteinte à l'autorité de l'État (que ce soit l'hébergement de personne sans-papier ou le mouvement contre les centres de rétention), et on se souvient que le prélèvement ADN a commencé à faire parler de lui avec le fichage des faucheurs d'OGM. Ces deux exemple prouvent, s'il en était besoin, que les pratiques policières qui s'expérimentent aujourd'hui au nom de la lutte antiterroriste ont vocation à être appliquées à la gestion de tout mouvement qui s'oppose d'une manière ou d'une autre aux autorités. Aujourd'hui, Isa, Juan, Damien sont en prison parce que fichés par les ex-RG comme « anarcho-autonome » et à cause de test ADN. La première des victoires contre le nouveau fichier du renseignement intérieur EDVIGE et contre le FNAEG, ce serait de les voir sortir ! Sur l'ADN : Refuser le fichage ADN, pourquoi ? Comment ? https://infokiosques.net/spip.php?article451 http://refusadn.free.fr Sur l'affaire de la dépanneuse : https://infokiosques.net/mauvaises_intentions/ Sur le fichier EDVIGE : http://nonaedvige.ras.eu.org/ | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mer 15 Oct - 19:25 | |
| http://www.aufildelyon.fr/archive/2008/10/15/un-faux-courrier-envahit-la-croix-rousse-et-le-6e-arrondisse.html "Une enquête est d'ailleurs actuellement instruite par les services de police de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône sur instruction du Parquet de Lyon aux fins de déterminer l'origine de ce faux et à confondre ses auteurs." Un courrier "canular" vise Edvige à Lyon Le fichier "Edvige" en ligne de mire... avec un gros canular qui s'est retrouvé ce matin, dans les boites aux lettres de nombreux Lyonnais. La préfecture du Rhône, mise en cause, dément l'envoi du courrier. A noter qu'une enquête est actuellement instruite par les services de police de la DDSP du Rhône sur instruction du Parquet de Lyon, aux fins de déterminer l'origine de ce faux et à confondre ses auteurs. Plusieurs habitants et commerçants du quartier de la Croix-Rousse (1er et 4e arrondissement) et du 6e arrondissement de Lyon ont eu la surprise de recevoir aujourd'hui, dans leur boite aux lettres ou sous la porte de leur commerce, un courrier à en-tête du Ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, émanant du Commissariat du 1er arrondissement et de la direction régionale des Renseignements. Un courrier surprenant, mais qui a immédiatement alerté les attentifs qui ont facilement détecté le canular: le "Ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire" n'existe plus, remplacé par "Le ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales"! Une missive qui -et ce n'est pas anodin- arrive dans les boîtes aux lettres la veille de la manifestation prévue place des Terreaux, à 18h30, dans le cadre de la journée nationale de manifestation contre "Edvige". Ce courrier informe ses destinataires que «dans le cadre de la mise en place du fichier EDVIRSP, anciennement EDVIGE, institué par décret le 29 septembre 2008, le commissariat du premier arrondissement procède au recensement des personnes domiciliées à Lyon. Il demande à tous de se rendre à partir d'aujourd'hui et dans un délai maximum d'une semaine au commissariat» ou de prendre contact avec le commissariat du 1er arrondissement. Deuxième point assez "louche": la centralisation sur le commissariat du 1er arrondissement, de l'ensemble des Lyonnais pour ce pseudo recensement. Par communiqué de presse, la préfecture du Rhône dément formellement l'existence et l'envoi d'un tel courrier. Une enquête est d'ailleurs actuellement instruite par les services de police de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône sur instruction du Parquet de Lyon aux fins de déterminer l'origine de ce faux et à confondre ses auteurs. | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Jeu 16 Oct - 5:54 | |
| Communiqué du Collectif "NON à EDVIGE" > >Paris le 16 octobre 2008 > >*Fêtons la Sainte EDWIGE, refusons les fichiers liberticides* > >Le 16 octobre, le Collectif "NON à EDVIGE" appelle les citoyens de ce >pays à manifester leur refus des atteintes à la vie privée et aux >libertés publiques contenues dans le fichier EDVIGE et celui qui est >destiné à le remplacer, le fichier EDVIRSP. > > >A l'heure où certains responsables politiques font l'objet d'espionnage >appuyé grâce à un accès plus ou moins illicite de fonctionnaires de >police vénaux à des fichiers de renseignement (affaire Besancenot), à >l'heure où des agents des renseignements généraux cherchent à savoir >qui, dans le personnel d'une collectivité territoriale, est "de >confession autre que chrétienne" (affaire du Conseil régional de >Rhône-Alpes), à l'heure où l'on apprend que l'ancien patron des >renseignements généraux notait sur ses carnets des renseignements très >croustillants sur la sexualité de personnalités publiques de premier >plan (affaire Yves Bertrand), le Collectif "NON à EDVIGE" estime qu'il >est plus que temps que l'opinion publique fasse connaître sa très forte >désapprobation et sa colère, en réclamant le retrait du décret créant >EDVIGE et le refus de son avatar EDVIRSP. > > >Dans plus de 50 départements, des Collectifs locaux organisent des >rassemblements, le plus souvent devant les préfectures, avec remise de >fiches individuelles de renseignement symboliques "pour faciliter le >travail de la Police". > > >A Paris, le Collectif "NON à EDVIGE" appelle à un rassemblement à 18 >heures Place Edouard HERRIOT, avec prise de parole de personnalités et >des responsables des organisations qui composent le Collectif, suivi >d'une Marche en direction de Matignon où une délégation demandera à être >reçue par le Premier Ministre, signataire des décrets contestés. > | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mar 21 Oct - 19:35 | |
| EDVIGE & EDVIRSP Vous êtes foutues le peuple est dans la rue !
http://rebellyon.info/article5564.html | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Mer 22 Oct - 6:27 | |
| Du flicage généralisé au flic dans la tête. Unissons-nous et luttons contre tous les fichages ! Mercredi 15 octobre, la CGA, la CNT-AIT, la CNT Education 66 et SUD-Etudiant Perpignan ont manifesté publiquement leur opposition à tous les fichages, politiques, économiques, sociaux et autres. Le fichage politique est bel et bien en place en France et depuis longtemps. La légitime levée de boucliers contre EDVIGE et probablement demain contre EDVIRSP cache difficilement le vide de contestation contre tous les autres systèmes de fichage. Nous tenons à rappeler que c'est la « gauche » qui a donné le coup d'envoi à la nouvelle vague de flicage massif de la société, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, avec la LSQ /Loi sur la Sécurité Quotidienne en 2001. Sarkozy et l'UMP se sont engouffrés à la suite dans la brèche avec la LSI / Loi sur la sécurité Intérieure. Ajoutons à cela : - La loi Perben II avait déjà autorisé en son temps les écoutes (4 millions de « réquisitions téléphoniques » différentes en 2007), la pose de micros et la fouille des domiciles. - Le fichier des Renseignements Généraux* avec un régime de faveur, en effet il est dérogatoire à la Loi informatique et liberté - Le fameux fichier STIC (décret de juillet 2001) avec une durée de conservation des données entre 5 et 40 ans, fichier permettant d'envisager l'ensemble de la population sous l'angle du terrorisme potentiel. - Le fichier ELOI* rendant plus efficace et plus répressive la lutte contre l'immigration, avec un fichage des Sans Papiers et de celles et ceux qui luttent à leurs côtés - La vidéosurveillance*, véritable instrumentalisation étatiste de la lutte contre le terrorisme, créant partout des zones de non-droits individuels et collectif avec à la clef la possibilité laissée aux policiers et aux gendarmes d'accéder aux images collectées sans aucun contrôle. - Le Fichage ADN* (FNAEG) se banalise. A ce jour il est recommandé par le code de procédure pénale de ficher génétiquement un panel très large d'individus ayant commis des délits ou suspectés d'en avoir commis. La délinquance en col blanc y échappe « tout naturellement ». - La Biométrie* utilisée dans un but répressif et de flicage avec, pour l'Etat français l'intention de l'étendre à des applications militaires. - Base élève* système de fichage pouvant être très facilement utilisé comme un moyen de contrôle des flux migratoires ou pour repérer l'absentéisme des jeunes, permettant ainsi de supprimer les allocations familiales des supposés fautifs. En fait, le fichage est une arme au service des Etats et des bourgeoisies dans la guerre des classes qu'ils mènent contre toutes celles et tous ceux qui n'appartiennent pas au camp des nantis. Celles et ceux qui luttent pour leur dignité, pour leur droit et pour une autre société basée sur des valeurs de solidarité, d'entraide et d'égalité. Il s'agit bien d'une surveillance généralisée servant à maintenir le système capitaliste et à le défendre de manière préventive contre toute attaque supposée. En réalité, c'est bien vers la normalisation et l'intériorisation du contrôle que toutes ces mesures liberticides convergent. L'objectif est donc bien de créer la peur, l'auto censure y compris dans des actions légales de lutte ou de solidarité (le fichier ELOI en témoigne), de ficher toutes les populations, bref de se créer son propre flic dans la tête. Pour nous il ne peut s'agir uniquement de s'attaquer aux « dérives » du sécuritaire mais bien à ces logiques elles-mêmes avec tout ce qu'elles portent de relents fascisants et totalitaires. Nous ne nous laisserons pas faire et nous lutterons contre tous les systèmes de fichages présents et à venir et contre tous ceux qui en sont à l'origine ! CGA - Groupe Puig Antich CNT-AIT Perpignan CNT Education 66 SUD Etudiant Perpignan * Les militantes et militants perpignanais présents sont tous fichés par les RG * Deux d'entre eux ont refusé le fichage ADN suit à la lutte contre la Loi Pécresse * La biométrie est en place sur le lycée Font-Romeu * Base élève fonctionne dans l'Académie des P.O. * Le fichier Eloi a fonctionné dans la poursuite engagée contre une militante de la cause des Sans Papiers qui passe devant le tribunal de Perpignan, mercredi 22 octobre 2008 | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Lun 27 Oct - 8:56 | |
| tract distribué le 16 octobre ( "fête" d'Edwige ) et sur les marchés. A bas cette société de flics Les libertés individuelles et collectives rétrécissent comme peau de chagrin, sous les coups combinés de l’Etat et d’une technologie aux ordres, muselant progressivement toute velléïté de rebellion, toute volonté de renversement de société. Edvige retoquée, garde son goût pestilentiel, et ne doit pas nous masquer l’existence tout aussi nuisible de CHRISTINA ( Centralisation du renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et les Intérêts Nationaux ), ARDOISE ( Application de Recueil de la Documentation Opérationnelle et d’Informations Statistiques sur les Enquêtes ), ELOI, le fichier base-élèves,.. Les flics constitués de décideurs du pouvoir économique et politique, ont mis au point toute une chaîne de liens, de traçages, ou en s’alliant les progrès d’une technique bien compréhensive, permettant de suivre toute la population entière, et particulièrement ses éléments subversifs, dans ses mouvements, actions, revendications : fichiers multiples, téléphone portable, caméras vidéo, internet, puces RFID, biométrie, carte d’identité, fichage ADN,.. Ce système est pernicieux, car il s’impose parfois, par son côté « séduisant » d’amélioration du confort, d’accès plus rapide à des services. C’est une fois de plus, le syndrome de Stockholm où la victime comprend le bourreau et accepte sa marche vers l’échafaud. C’est le nouveau masque de la société totalitaire, qui s’auto- légitimise par un acquiescement, même partiel, de la population. Délation, nous voilà ! Récemment, la pieuvre a encore frappé : un essai de contact direct par messagerie entre les services de police et les citoyens « zélés », est possible dans certains départements ( dont la Seine-maritime ). Bientôt des primes pour dénoncer les pédophiles, les sans-papiers, les fauteurs de troubles ! Face à ce déferlement nauséabond, les Anarchistes proposent une défense collective de tous les instants, afin de reconquérir un espace de liberté beaucoup plus vaste et efficace que celui de la liberté virtuelle représenté par le bulletin de vote, de démission, Afin de réfléchir, militer, manifester librement, sans contrôle, pour les droits des sans-papiers, pour la destruction des centres de rétention et de tous les lieux d’enfermement, pour l’anéantissement de cette société de servage et d’exploitation, Pour une société sans flics et sans patrons, ni curés de toute sorte ! | |
| | | bye Militant
Nombre de messages : 1510 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Jeu 30 Oct - 21:04 | |
| Décidément ! pas de courrier postal ce matin sauf une lettre d’association humanitaire et en sus au moins un quart de kilo de pubs à découvert sur papier glacé, mais quand le temps se couvre en Haute-Normandie de faux plis parviennent à circuler rapidos, reste à mon avis une bonne question que je me pose : qui les fait ces faux? et ça profite à qui ? climat déjà assez malsain, faut-il en rajouter pour l’aggraver et ainsi parvenir à faire régner une espèce d’habitude au fichage généralisé ? Je dirai bien que j’ai une petite idée de la provenance des faux mais ce serait sans doute faux ou vrai ? Les opposants au fichage et autres faits tout aussi graves ne peuvent être en cause..
http://evreux.ville.orange.fr/direct/index.html?direct/listeactu/081030105323.5a1u3rn9 « Edvige: enquête sur un faux courrier administratif distribué à Rouen Le 30/10/2008 à 11:54 Une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de la distribution dans des boîtes aux lettres de Rouen d'un faux courrier invitant les destinataires à se présenter au commissariat dans le cadre de la mise en place du fichier Edvige, a-t-on appris jeudi auprès du parquet. Après réception de cette lettre, près d'une centaine de personnes ont contacté le commissariat par téléphone ou en se rendant sur place, tandis que d'autres ont appelé directement le palais de justice. "On ignore évidemment combien de personnes ont été destinataires de ce faux, mais la distribution semble avoir été assez massive", précise-t-on au parquet. Cette lettre en date du 25 octobre et à l'en-tête du ministère de l'intérieur, se présente comme une "convocation" relative à la mise en place du fichier Edvige rebaptisé récemment EDVIRSP (Exploitation documentaire et valorisation de l'information relative à la sécurité publique). "Un commissaire divisionnaire déterminera avec vous (...) s'il est nécessaire d'enregistrer des informations vous concernant", est-il notamment indiqué. La lettre précise que, pour les personnes concernées, seront introduites dans le fichier des données comme photographie, état-civil, profession mais aussi origines raciales ou éthiques, opinions politiques et appartenances syndicales.© 2008 AFP »
Bernadette Quentin
http://www.latelevisionpaysanne.org/
http://www.choeursdefondeurs.com/films/films.php | |
| | | TdL Admin
Nombre de messages : 2184 Date d'inscription : 11/06/2007
| | | | Chien Guevara Admin
Nombre de messages : 9406 Date d'inscription : 10/06/2007
| Sujet: Re: fichier Edwige ... Lun 3 Nov - 2:42 | |
| Il semblerait que ce soit le problème de Bye : suit ses idées, mais ne lis même pas celles des autres.............. mais bon, s'il revient, je vais encore me faire traiter de Stal, alors, chuttttttttttttttttttttt. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: fichier Edwige ... | |
| |
| | | | fichier Edwige ... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|