Porc irlandais contaminé : Barnier minimise le risqueDe la viande de porc irlandaise contaminée à la dioxine pourrait avoir été
exportée dans 25 pays. Le ministre de l'Agriculture explique que les
importations en France sont faibles.
Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a minimisé le risque de
contamination à la dioxine du porc vendu en France en raison de la
faiblesse des importations française de viande de porc, dans un
entretien à
Aujourd'hui en France/Le Parisien paru lundi 8 décembre.
"Pour la France, ce n'est pas une alerte sanitaire majeure. 95% de la
viande fraîche de porc consommée dans l'Hexagone est produite en
France", a précisé le ministre.
"Néanmoins, le ministère de l'Agriculture a demandé dès hier matin aux
professionnels de vérifier la traçabilité de leurs produits et de
procéder au retrait des viandes de porc abattus en Irlande depuis le
1er septembre ainsi que les produits qui en sont issus comme le bacon
ou le jambon", a ajouté Michel Barnier.
De la viande exportée dans 25 pays étrangersLe gouvernement irlandais a ordonné samedi le rappel de l'ensemble des
aliments à base de porc produits sur l'île depuis le 1er septembre en
raison de la contamination à la dioxine de la viande de porc irlandaise
et qui pourrait avoir été exportée dans 25 pays étrangers, a déclaré
dimanche le chef des services vétérinaires.
A Paris, le ministère de l'agriculture avait déclaré dimanche à l'AFP
"ne pas pouvoir confirmer à ce stade l'information" selon laquelle des
produits irlandais à base de porc contaminé auraient été découverts en
France selon l'agence irlandaise de la sécurité alimentaire (FSAI).
Des produits découverts en France et en BelgiqueCertains produits à base de porc irlandais contaminé ont été découverts
en France et en Belgique au cours de contrôles à la frontière, a
cependant indiqué dimanche à l'AFP Rhodri Evans, le spécialiste en chef
de la toxicologie de la FSAI.
Le ministre se prononce, par ailleurs, au cours de son entretien, pour
le renforcement des "contrôles à toutes les frontières de l'Union
européenne, dans les ports et les aéroports".
"Mais il faut la même rigueur partout et que les pays tiers qui
exportent dans l'Union respectent les mêmes normes que nos propres
producteurs", a-t-il souligné. (avec AFP)