Lundi après-midi, Jean-Louis se trouvait avec son fils Anthony, en voiture, quand ils ont été pris en chasse par une voiture de police, gyrophare allumé, à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine.
«Je ne comprenais pas ce qu’ils voulaient, mais je me suis quand même garé» confie le père de famille au
Parisien.Les policiers, en pointant leurs armes sur les deux hommes, selon le père, lui demandent alors de sortir de la voiture.
Une fois à l’extérieur du véhicule, Jean-Louis est menotté, précise aussi
Le Parisien.Les policiers lui indiquent alors que sa voiture est... volée!
Les fonctionnaires tentent de faire sortir également Anthony de la voiture.
Anthony, 17 ans, souffre d'autisme, selon
Le Parisien.«J’ai eu peur que mon fils ait une mauvaise réaction. S’il avait bougé, s’il s’était enfui, qu’est-ce qui se serait passé?» s'interroge le père.
Les raisons de cette interpellation musclée?
Explication des policiers, toujours selon
Le Parisien:«La voiture roulait à une vitesse supérieure à celle tolérée dans cette zone. Les vitres étaient teintées».
Mais encore?
En fait, c’est le type du véhicule qui aurait intrigué les policiers.
Car, précisent-ils, encore au
Parisien, «c’est une voiture souvent dérobée avec des faits de violence».
Quand les policiers ont procédé à la vérification de la plaque d’immatriculation, ils ont convenu qu'ils avaient affaire à une voiture volée.
Seulement, la voiture appartient bien à Jean-Louis.
D’ailleurs, les policiers, en fouillant le véhicule, ont trouvé les papiers.
Et, après une seconde vérification au fichier des immatriculations, la voiture était toujours signalée volée, selon les policiers.
Sauf que, lors de cette seconde vérification, le modèle ne correspond plus, ni le pays d’origine, poursuit
Le Parisien.C'est là que les policeirs s'apercoivent que la voiture était recensée… en Italie.
Et, à l’origine de cette méprise, une différence entre les deux plaques d’immatriculation: sur la plaque française, des tirets séparent les chiffres.
Pas sur la plaque italienne.
«C’est la première fois que nous entendons parler de ça», affirme une source policière au
Parisien.Pour éviter toute autre mésaventure, Jean-Louis va être obligé de changer sa carte grise.
En attendant, «depuis cet incident, je n’utilise plus la voiture» confie-t-il.
Un automobiliste qui avoue, au
Parisien encore:
«On ne se sent pas fier menotté, sur le bord de la route».
Surtout quand on a rien à se reprocher…
Et encore, il peut s'estimer heureux, il aurait pu finir en garde à vue, au commissariat de police!