Du sursis pour l'agresseur de Nicolas Sarkozy
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Europe1.fr avec AFP et Benjamin Peter, correspondant d'Europe 1 à Toulouse Publié le 1 juillet 2011 à 12h05
Mis à jour le 2 juillet 2011 à 11h17
Hermann Fustera a passé la nuit en garde à vue dans les locaux de la
Section de recherches de la gendarmerie d'Agen. ©
BFM TV
L'homme qui a agrippé le président jeudi a écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis.
Hermann Fuster, l'homme qui a violemment agrippé Nicolas Sarkozy jeudi à Brax dans le Lot-et-Garonne,
a été condamné vendredi à 6 mois de prison avec sursis. La condamnation
a été assortie d'une période de 3 ans de mise à l'épreuve, d'une
obligation de soins en milieu hospitalier et d'un stage de citoyenneté
de deux jours.
Le parquet avait requis 9 mois de prison, dont 6 avec sursis. Hermann
Fuster était jugé en comparution immédiate pour "violences sur personne
dépositaire de l'autorité publique" n'ayant pas entraîné d'incapacité.
Cet employé municipal au Conservatoire de musique et de danse d'Agen est
apparu sur le banc des prévenus habillé de noir, avec des motifs de
style gothique à base de têtes de morts sur son tee-shirt, et les
cheveux ramenés en long catogan. Une cinquantaine de personnes se
serraient dans la petite salle pour assister à ce procès médiatique.
La préméditation pas retenueSelon les informations d'Europe 1, le président du tribunal a indiqué
que Hermann Fuster avait envoyé la veille de l'agression des SMS à son
ex-femme disant qu'il allait "mettre son poing sur la gueule de
Sarkozy". Hermann Fuster a lui prétendu que c'était une métaphore mais
il aurait réitéré sa menace sur trois SMS et plusieurs fois sur place
d'après plusieurs témoins.
Mais la préméditation n'a pas été retenue par le procureur car elle
n'aggraverait pas la peine encourue. L'homme avait été repoussé deux
fois par les gendarmes avant d'emprunter un chemin privé pour accéder
sur le parcours de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy ne portera pas plainteC'est la première fois que le chef de l'Etat était physiquement pris à
partie lors d'un déplacement public. Mais l'Elysée avait fait savoir que
Nicolas Sarkozy ne porterait pas plainte.