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| | Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers | |
| | Auteur | Message |
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Clode Révolutionnaire
Nombre de messages : 4624 Age : 67 Date d'inscription : 22/07/2007
| Sujet: Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers Sam 23 Juil - 15:07 | |
| Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers C'est l'agence de presse Belga qui a revélé l'information : la délégation française qui s'est rendue à Bruxelles jeudi 21 juillet a eu recours à pas moins de trois avions long-courriers pour faire le voyage jusqu'à la capitale belge, distante de Paris de 250 kilomètres.Nicolas Sarkozy s'était rendu la veille à Berlin, au moyen de son Airbus A330 présidentiel, inauguré en novembre 2010. Cet avion, baptisé "Air Sarko One" par ses détracteurs, a coûté 176 millions d'euros, selon la Cour des comptes. Selon l'agence Belga, il a ensuite été rejoint à Bruxelles par deux avions Falcon arrivés de Paris.Officiellement, il était nécessaire de passer du petit A319 qu'utilisait Jacques Chirac à un appareil bien plus grand pour éviter les escales lors de longs vols.TROIS APPAREILS ET NON DEUX COMME L'IMPOSE LE PROTOCOLEL'avion, qui dispose d'une cabine à destination du chef de l'Etat, d'un bureau et d'une salle de réunion, peut transporter, outre M. Sarkozy, une soixantaine de ses collaborateurs. Pourtant, pas moins de deux autres appareils suivaient l'A330 présidentiel.Tous deux sont des Falcon 7X, achetés en même temps que l'Airbus A330, et que M. Sarkozy emprunte à l'occasion. Ces deux Falcon peuvent transporter seize personnes chacun et disposent d'un rayon d'action de onze mille kilomètres. Pas assez pour se rendre en Corée sans escale, mais largement suffisant pour un aller-retour Paris-Bruxelles. Le chef de l'Etat avait ainsi utilisé un Falcon 7X pour un voyage privé à New York, en février 2011.Les déplacements du chef de l'Etat se font généralement avec deux avions, l'un étant là en secours si le premier tombait en panne. Mais le recours à un troisième appareil est inédit. Questionné par Le Monde.fr, l'Elysée n'a pas encore fourni de raison à la présence de ce troisième appareil.20 000 EUROS L'HEURE DE VOLLe voyage Paris-Bruxelles prend une heure vingt en train à grande vitesse. Et on estime que l'heure de vol de l'A330 présidentiel revient environ à 20 000 euros ; celle d'un Falcon 7X revient à 7 700 euros. Nicolas Sarkozy avait déjà été épinglé par la presse belge en février dernier pour avoir utilisé deux avions, dont "Air Sarko One" pour faire ce même voyage Paris-Bruxelles.L'Elysée arguait des problèmes de sécurité que poserait un voyage présidentiel ferroviaire pour justifier l'usage de l'avion. "Nicolas Sarkozy ne prend plus le train depuis qu'il est chef de l'Etat, pour des raisons de sécurité et de nuisances pour les autres passagers, qui auraient à souffrir du dispositif de sécurité lourd qui accompagne ses déplacements", justifiait l'Elysée au Monde.fr, en février. Jacques Chirac ou François Mitterrand avaient pourtant recours au rail pour certains déplacements.Le chef de l'Etat et François Fillon ont signé, à l'été 2010, une circulaire demandant aux ministres d'éviter autant que possible de se déplacer autrement que par train. Alors que le plan trouvé pour régler la crise grecque va se traduire par 15 milliards d'euros de dette supplémentaire pour la France, et que le gouvernement s'apprête à annoncer de nouvelles mesures de rigueur budgétaire pour ramener les comptes à l'équilibre, l'usage de ces trois appareils pourrait apparaître comme… déplacé.>> Lire aussi : "Air Sarko One", un avion symbole du bling-bling présidentiel | |
| | | pierrot Révolutionnaire
Nombre de messages : 2886 Age : 73 Date d'inscription : 30/11/2008
| | | | TdL Admin
Nombre de messages : 2184 Date d'inscription : 11/06/2007
| Sujet: Re: Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers Dim 24 Juil - 16:48 | |
| Démoralisant, cette lecture .... On va droit dans le mur .... | |
| | | Clode Révolutionnaire
Nombre de messages : 4624 Age : 67 Date d'inscription : 22/07/2007
| Sujet: Quand l'Élysée se met à resserrer les boulons Mar 26 Juil - 14:14 | |
| Quand l'Élysée se met à resserrer les boulons
La Cour des comptes salue les efforts faits par l'Élysée pour diminuer ses dépenses, même si l'Airbus présidentiel a coûté très cher.
ses dépenses, même si l'Airbus présidentiel a coûté très cher.
« Air Sarko One », l'Airbus présidentiel, a coûté près de 260 millions d'euros. Photo Thierry david La Cour des comptes a décerné hier un satisfecit remarqué à la présidence de la République. Non seulement les dépenses de l'Élysée, longtemps couvertes par le secret, sont devenues de plus en plus transparentes, mais elles cessent de s'envoler. De 113,6 millions en 2008, elles ont régressé à 112,2 millions en 2010. Le recul peut paraître minime, mais il est hautement significatif à la lumière des comportements observés par le passé au plus haut niveau de l'État. Aussi bien du temps de François Mitterrand que de celui de Jacques Chirac, personne ne tenait véritablement les cordons de la bourse. Depuis trois ans, le cabinet de Nicolas Sarkozy a reçu pour consignes de réduire la voilure. Transfert au ministère de la Culture de plusieurs résidences présidentielles, diminution des effectifs (904 agents au lieu de 1 031), réduction de l'importance des délégations accompagnant le chef de l'État lors de ses voyages à l'étranger, suppression de la fameuse garden-party du 14 Juillet (650 000 €), mise en concurrence systématique des fournisseurs. Le train de l'austérité commence à desservir tous les étages du « château ». Parfois, la bonne mine des chiffres tient à quelques artifices. La baisse spectaculaire des dépenses de communication s'explique peut-être par la moindre boulimie de Nicolas Sarkozy en la matière, mais plus sûrement par la prise en charge de certaines d'entre elles par les services du Premier ministre. De la même façon, il subsiste encore nombre d'anomalies. La Cour des comptes s'étonne ainsi qu'un déplacement du chef de l'État en Dordogne puisse revenir à 129 000 €, ou que des entreprises continuent à décrocher certains des marchés de l'Élysée alors qu'elles sont moins bien placées. En dépit de ces notes discordantes, la juridiction financière ne ménage pas ses éloges. « Des avancées substantielles ont été réalisées dans le sens tant de la conformité de la procédure à la règle de droit que d'une plus grande rigueur de la gestion. » Les charges de l'Élysée autrefois réparties entre plusieurs ministères sont désormais regroupées dans le même budget. Les engagements financiers font l'objet d'un contrôle continu qui s'appuie sur des indicateurs d'activité et de performance. L'Élysée s'est ainsi attaché à dresser l'inventaire du mobilier artistique placé en dépôt dans les résidences présidentielles par les musées nationaux et le Fonds national d'art contemporain. L'objectif étant d'assurer enfin une conservation sécurisée des pièces. Ce qui n'a jamais été le cas au cours des décennies précédentes. Sur les 8 352 objets déposés, 721 sont portés disparus, 223 d'entre eux s'étant volatilisés après 1995. Ils n'ont sans doute pas été perdus pour tout le monde !Cher avion Le renouvellement récent de la flotte gouvernementale a été assumé par le ministère de la Défense. La Cour des comptes s'y est malgré tout intéressée pour évaluer le coût définitif de l'A330 présidentiel, le fameux « Air Sarko One » acheté d'occasion et rénové par la Sabena Technics dans la banlieue de Bordeaux. La note est assez salée : 259,5 millions d'euros. Du fait de l'achat de nouveaux moteurs mais aussi de certaines factures exorbitantes : 700 000 € par exemple de frais d'études relatifs à la motorisation des rideaux et au remplacement de deux fours permettant de chauffer des aliments, ajoutés à 1 million d'euros pour désactiver une porte située dans un bureau et installer une isolation phonique ! « Si l'on rapproche le coût global des aménagements de ceux des deux Airbus A340 utilisés par le gouvernement allemand, on aboutit à des chiffres sensiblement comparables », tempère la juridiction financière. La cession de deux vieux Airbus (62 millions d'euros) a certes adouci la douloureuse. Mais elle n'autorise en rien le ministère de la Défense à continuer à sous-facturer à l'Élysée les heures de vol effectuées lors des déplacements présidentiels. D'autant que certains de ceux qui accompagnent le chef de l'État, à commencer par les journalistes, voyagent à des tarifs manifestement sponsorisés par le contribuable !Source : http://www.sudouest.fr/2011/07/26/quand-l-elysee-se-met-a-resserrer-les-boulons-460130-755.php
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| | | Nahin Sympathisant
Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 07/09/2009
| Sujet: Re: Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers Mar 26 Juil - 21:04 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers | |
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| | | | Pour aller à Bruxelles, l'Elysée utilise trois long-courriers | |
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