Aidez les banques, elles ne vous le rendront pas

Aidez les banques, elles ne vous le rendront pas



(Jupiter images)



Malgré le plan de soutien aux banques, la distribution du crédit est toujous malade. Surtout pour les entreprises et les crédits à la trésorerie. L'objectif de 3-4% de hausse des prêts bancaires sur 2009 n'a pas été tenu.
Engagement non tenu des banques. En contrepartie du plan de soutien aux banques qui pouvait aller jusqu'à 360 milliards d'euros (320 milliards de prêts garantis et 40 milliards prévus pour les recapitaliser), les banques avaient plusieurs engagements dont celui de maintenir la croissance des prêts à l'économie française de 3 à 4%.
Mais l'encours des crédits au secteur privé (non financier), autrement dit le stock total de crédit, n'a augmenté que de 1,8% en 2009, selon un communiqué publié vendredi par la Banque de France. L'objectif n'aura pas été totalement tenu pour l'ensembre des agents.
Pourtant les banques ont profité, elles, d'un accès au crédit très facile grâce à la garantie de l'Etat et à des taux historiquement bas de la banque centrale européene. Preuve en est, elles ont presque toutes remboursé (sauf CE-BP) leurs aides à l'Etat.
Les entreprises mal financées
Les plus mal loties de l'accès au crédit ont été les entreprises. Surtout celles qui ont demandé des crédits de trésorie, soit de très nombreuses PME pour pouvoir traverser la crise malgré la chute de leur activité. Les crédits de trésorerie se sont effondrés de 14,2% en décembre 2009 par rapport à décembre 2008. La situation s'arrange un peu mais reste très dégradée. Le mois précédent, la baisse annuelle était de 17,6%.
Les banques ont répété ces derniers mois que ce repli spectaculaire des crédits de trésorerie était dû à la baisse du niveau moyen des stocks des entreprises ainsi qu'aux conséquences du raccourcissement des délais de paiement, prévu par la loi de modernisation de l'économie (LME) début 2010.
Au total les crédit aux entreprises, le volume total des crédits accordés reste en baisse (-0,9%) sur l'année. Les établissements de crédit expliquent que les grandes entreprises ont eu massivement recours aux emprunts obligataires, en lieu et place des emprunts bancaires classiques, profitant de conditions exceptionnellement favorables sur les marchés.
La situation en décembre marque néanmoins une nette amélioration par rapport au mois précédent où le crédit aux entreprise reculait de 2,4%. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Avant la crise financière, la distribution de crédit aux entreprises s'élevait à 14% à l'été 2008 en rythme annuel.
Le crédit immobilier boosté
Du côté des ménages, la situation est meilleure, surtout portée par les crédits immobiliers qui ont été soutenus par la baisse des prix des logements anciens sur l'année. Le crédit aux ménages a bien résisté en 2009 et affiche une hausse de 4,1% générale contre 10-12% à l'été 2008.
Le crédit à l'habitat a profité d'un deuxième semestre dynamique et a connu une progression de 4,0%, tandis que le crédit à la consommation a nettement rebondi en toute fin d'année de +3,5% au total sur un an.
Mais l'encours des crédits à la consommation devrait rester moribond en 2010 car la production de nouveaux crédits à la consommation a chuté de 13% en 2009, a relevé l'Association française des sociétés financières (ASF).
Droit de réponse
La ministre de l'Economie Christine Lagarde recevra le 11 février les représentants des banques françaises pour s'assurer qu'elles financeront normalement les entreprises en 2010, notamment les PME, sujet qu'elle considère comme "fondamental", a-t-elle déclaré dimanche sur France 2. "Je ne veux pas que les banques laissent tomber" les PME, a prévenu la ministre.
La Fédération bancaire française (FBF) a répliqué vendredi en soulignant que les chiffres publiés concernaient toutes les banques y compris celles qui ont pris aucun engagements. "La croissance des encours des groupes (qui ont signé une convention avec l'Etat, ndlr) sera significativement supérieure à 2%", prévoit la FBF. De plus, les banques ont régulièrement fait valoir que ces engagements, pris à l'automne 2008, s'appuyaient sur des prévisions de croissance bien supérieures à ce qu'a effectivement connu la France en 2009.


Thibaud Vadjoux avec AFP

Les PME soutenues par l'état ?

Juste mes factures personnelles : RUAS, compagnie des eaux, entreprise familiale, primée à l'époque comme le moins cher fournisseur d'eau de France ... je reçois ma facture avec en-tête VEOLIA !

A mon boulot, société de ramassage de dechets toxiques : ATO (assainissement travaux Obert) , entreprise familiale de la famille Obert à Sommières (bled célèbrement innondable) ... derniers cartons de récupérations de déchets reçus : VEOLIA !

Les PME pour Sarko, c'est comme les fonctionnaires : à détruire !
J'ai rarement vu politique aussi capitaliste .

Les PME, Artisants, commerçants, ce sont les premiers à voter sarko.
soit ils sont cons. Soit ils sont crédules. Soit ils sont bêtes.

Quand sarko à dit qu'il allait augmenté notre pouvoir d'achat. Que les pauvres seront moins pauvres. Qu'il fera disparaitre le chômage et l'insécurité.
Nous n'avons pas été assez con pour le croire !

Citation :

Quand sarko à dit qu'il allait augmenté notre pouvoir d'achat. Que les pauvres seront moins pauvres. Qu'il fera disparaitre le chômage et l'insécurité.
Nous n'avons pas été assez con pour le croire !

Problème ! Nous n'étions que 47% !!

Clode a écrit:

Les PME, Artisants, commerçants, ce sont les premiers à voter sarko.
soit ils sont cons. Soit ils sont crédules. Soit ils sont bêtes.

Quand sarko à dit qu'il allait augmenté notre pouvoir d'achat. Que les pauvres seront moins pauvres. Qu'il fera disparaitre le chômage et l'insécurité.
Nous n'avons pas été assez con pour le croire !

Disons que quand t'es patron d'une PME, on te fait miroiter que tu pourrais devenir une GE , voire TGE !

Les patrons de PME deviennent gauchistes à la retraite, lorsqu'ils se retournent sur leur vécu !