+ les franchises médicales,..
La suppression de la protection sociale est l'objectif principal des différents plans de rigueur, d'ajustement, d'équilibre qui se sont succédés depuis des décennies: plan Seguin, Aubry, Weil,Evin,..
En concevant volontairement, une protection sociale déficitaire, il est plus aisé de: faciliter la pénétration des groupes privés, banques, mutuelles du 3° niveau ( sur-complémentaire ) qui, eux bien sûr, ne s'appuient pas sur la solidarité ( à chacun suivant ses besoins ) mais sur les budgets des ménages ( cf l'article ),..
Il est aisé également d'imposer les déremboursements,..puisqu'ils sont prévus, organisés par un non-financement de la protection sociale, en fonction des besoins connus des populations.
Et, pour terminer, il sera facile ( relativement ) de jeter cette protection sociale aux chiens ( groupes privés ) en expliquant que ce système " modèle social " n'est plus viable aujourd'hui.
Car, il est ainsi aisé d'identifier une partie de la fameuse dette, et de la démolir, de finir le travail.Ce sera ensuite le tour de l'EN ( déjà bien entamé ), la Culture ( pour le peu qui reste ), la Fonction publique ( santé, hôpitaux; chantier sur les rails..),..
Alors que la solution d'une véritable protection sociale, basée sur la solidarité, est connue: prévoir le coût réel des besoins de santé et prévoir en face les moyens ( prélèvements sur tous les revenus, politique de l'emploi active, récupération des cotisations non payées par l'Etat,..), de manière à (ré)instituer une réelle protection sociale solidaire: de chacun suivant ses moyens, à chacun suivant ses besoins.