Salaires des patrons...

En 2007, les émoluments des grands patrons ont aligné leur progression sur celle des bénéfices des sociétés.

La Bourse de Paris (c) Reuters"Coïncidence, ou reflet de l'efficacité des politiques de rémunération des dirigeants au sein des grands groupes français?", s'interrogent Les Echos mercredi 23 avril.
En 2007, les émoluments des patrons du CAC 40 ont aligné leur progression sur celle des bénéfices des sociétés.
Ainsi, la moyenne des rémunérations totales perçues par les patrons opérationnels de l'indice parisien vedette, hors attributions de stock-options et d'actions gratuites, s'est établie à 2,26 millions d'euros l'année dernière, soit une hausse de 4,3% sur un an. Parallèlement, les bénéfices totaux du CAC 40 ont progressé de 5% sur la période, à 97 milliards d'euros.


La variable bonus

Les bonus auraient donc servi d'élément de corrélation entre salaire des patrons et résultats des sociétés.
A titre d'exemple, Daniel Bouton a vu sa part variable supprimée après l'affaire Kerviel. Résultat: la rémunération totale du P-DG de la Société Générale a fondu de 62% en 2007.
Même sanction pour Pierre de Chalendar, qui perd près de 400.000 euros de bonus, à cause des provisions passées par Saint-Gobain pour les amendes infligées par Bruxelles dans le dossier "cartel du verre".
Parfois aussi, le bonus est indexé sur le cours de Bourse de l'entreprise.

Une comparaison limitée

Reste que l'information dévoilée par les émetteurs ne permet de comparer que les salaires en cash, alors que les rémunérations en titres (stock-options et actions gratuites) constituent une part importante et sans doute croissante des revenus des patrons.


Voici quelques éléments du classement des Echos mercredi 23 avril sur les salaires des patrons du CAC 40 en 2007.


Les rémunérations les plus élevées:

- Bernard Arnault (LVMH): 4,2 millions d'euros (+ 4%)

- Jean-Paul Agon (L'Oréal): 4,06 millions (-)


Les rémunérations ayant connu les plus fortes hausses:

- Pierre Gadonneix (EDF): 1,06 million (+31%)

- Georges Pauget (Crédit Agricole): 1,93 million (+30%)


La rémunération ayant connu la plus forte baisse:

- Daniel Bouton (Société Générale): 1,25 million (-62%)
Avec les conneries qui se passent à la SG Bouton ne méritait pas de salaire


http://www.challenges.fr/


9 Français sur 10 inquiets pour le pouvoir d'achat

Alors que le président doit s'exprimer à la télévision dans la soirée, le pessimisme des Français est au plus-haut.

Les Français sont pessimistes. Selon un sondage de l'institut BVA pour BFM, La Tribune et The Phone House publié jeudi 24 avril, ils sont plus de 8 sur 10 à être pessimistes sur la situation économique.
Une enquête publiée alors que le président de la République doit s'exprimer à la télévision dans la soirée.
Dans les détails, 83% d'entre eux sont "moins confiants" dans "l'avenir de la situation économique en France", contre 12% "plus confiants" (5% ne se prononcent pas).
Leur moral continue de décliner puisqu'ils étaient 72% à afficher leur perte de confiance en février.
Le pessimisme est moins important pour ce qui concerne la situation personnelle: 64% des Français (57% en février), se disent "moins confiants" quant à l'avenir de leur "situation économique personnelle", contre 27% "plus confiants".

Le RSA n'est pas prioritaire pour la moitié des sondés

Pour ce qui est du pouvoir d'achat, près de 9 Français sur 10 (88%) sont moins confiants pour les citoyens en général, contre 8% "plus confiantes". L'inquiétude est plus légère pour le pouvoir d'achat personnel: 79% contre 15%.
Interrogés sur le projet de RSA (Revenu de solidarité active), plus de la moitié des sondés (54%) le jugent "important mais pas prioritaire", 27% "prioritaire" et 16% "pas important".
Ils sont 56% à se prononcer en faveur de la mise en place d'un dispositif de contrôle renforcé des chômeurs (38% plutôt favorables et 18% tout à fait favorables), contre 42% opposés.

De Gaulle favori

Par ailleurs, un autre sondage paru jeudi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France compare les présidents de la République. Pour presque 9 Français sur 10 (88%), Charles de Gaulle est celui qui a le mieux représenté la France de son époque.
En deuxième position, les sondés choisissent François Mitterrand (74%), suivi de Georges Pompidou (69%). Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac (66%), ne se place que quatrième, devant Valéry Giscard d'Estaing (56%).
L'actuel chef d'Etat est dernier de la liste, avec 40%.

Le sondage a été réalisé par téléphone les 18 et 19 avril auprès d'un échantillon de 1.012 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Je ne sais pas si un gamin de 15 connait De Gaule , Pompidou ou Giscard?

Vous avez jeté un oeil à mon dossier sur les fat cats ?

http://www.e-monsite.com/forget/rubrique-1104451.html

[quote="Chien Guevara"]Vous avez jeté un oeil à mon dossier sur les fat cats ?

http://www.e-monsite.com/forget/rubrique-1104451.html[/quote]

Ils sont comme ça tes fat cats à force d'avoir des dégrèvements et remboursements d'impôts
https://www.youtube.com/watch?v=qXkw3L7oxwk&feature=related



http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/aviation/dossier.asp?ida=460511

Clode a écrit:

http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/aviation/dossier.asp?ida=460511

J'ai enfin la preuve que tu ne me lis pas, !

Premier lien de mon dossier : http://www.e-monsite.com/forget/rubrique-1104369.html

Citation :

les patrons, c'est comme les cochons, ça ne mérite oui qu'une volée de plond, parce que la seule chose qu'ils savent faire, c'est de voler leurs propres frères.

Bien sur que les GRANDS patrons sont des ordures (l'avenir appartient à ceux qui ont des employés qui se lèvent tôt) ; personnellement, je n'amalgamme pas et je traite différemment les petits patrons de petites boites locales, et les kadors du CAC40...
Mais les plus dangereux et les plus nuisibles à mon avis, ce sont les "intermédiaires", ceux que le patron flatte, ceux à qui il fait mirroiter une évolution de carrière fulgurante, à condition qu'ils obéissent au doigt et à l'oeil, en massacrant la résistance (syndicale par exemple) , et exploitant les éxécutants (lire "l'ouvrier moyen").
Le Sarkosysme fonctionne à merveille : chacun se croit Kalife à son petit poste !!


VIVE LE CAPITALISME !!

je veux etre Kalife a la place du grand kalife mdr

OSCOURT !! Il nous ont contaminé le djeuns !!

Les grands patrons français ont gagné 58% de plus en 2007




Ils battent un nouveau record. En 2007, les grands patrons du CAC 40 ont gagné 58% de plus qu’en 2006, affirme mardi «L’Expansion». Une jolie augmentation due en partie aux nombreux avantages (bonus, stock-options, dividendes et jetons de présence) qui s’ajoutent à leur salaire fixe.

Selon «L’Expansion», le patron le mieux loti en termes de salaire fixe est Jean-Paul Agon, à la tête du groupe l’Oréal, avec 2 millions d’euros sur l’année 2007. Il est suivi par Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, qui a engrangé 1,7 million d’euros sur l’année et de Gérard Le Fur, dont la promotion au poste de directeur général de Sanofi-Aventis, le 1er janvier 2007, lui a permis de gagner 1,36 million d’euros de salaire minimum.

161 millions d’euros gagnés en 2007

A ces salaires fixes s’ajoutent des bonus non négligeables. Par exemple, Bruno Lafont, propulsé à la tête du groupe Lafarge en 2007, a récolté près de 2 millions d’euros de bonus. C’est 62% de plus que ceux perçus en 2006. François-Henri Pinault, du groupe PPR, a engrangé 1,38 million, soit une hausse de 50% par rapport à l’année précédente.

«L’Expansion» détaille ainsi salaire fixe, bonus, plus-value et autres dividendes. Au final, un total record pour les 40 patrons du CAC: 161 millions d’euros engrangés en 2007, contre 102 millions en 2006, affirme le magazine. «Le gain moyen par tête atteint 4 millions et provient pour une part des profits réalisés en levant leurs stock-options», selon «L’Expansion». Les trois premiers du CAC 40 en ont tiré l’essentiel de leurs revenus en 2007: Pierre Verluca (Vallourec) avec 18 millions d’euros, Gérard Mestrallet (Suez) avec 15 millions et Xavier Huillard (Vinci) avec 13 millions.» De quoi se préserver de l’inflation.

Pierre Verdy AFP/Archives ¦ L'ancien directeur général de L'Oréal Lindsay Owen-Jones (g), à côté de son successeur Jean-Paul Agon, le 17 mars 2006 à Clichy près de Paris



Et hier on nous montrait un reportage de personnes (travailleurs français) qui faisaient les poubelles ou qui vendaient leurs objets personnels pour manger ou calmer le banquier.

Les industriels démoralisés, les patrons de TPE pessimistes



Nette dégradation du moral des industriels français. Selon l'enquête mensuelle publiée par l'Insee, mardi 27 mai, celui-ci s'est nettement dégradé ce mois-ci pour revenir à son plus bas niveau depuis près de deux ans et demi.
L'indicateur de l'Insee a chuté de quatre points à 102, son plus bas niveau depuis décembre 2005, contre 106 en avril. Les économistes interrogés par l'agence Reuters tablaient en moyenne sur 105.

"Les carnets de commandes se dégarnissent"

"Les entrepreneurs de l'industrie manufacturière estiment que leur activité passée a de nouveau sensiblement ralenti", estime l'Insee. "Les carnets de commandes globaux comme étrangers se dégarnissent nettement et retrouvent un niveau proche de la moyenne de longue période. Au vu du net repli des perspectives personnelles de production, l'activité pourrait encore ralentir dans les prochains mois, surtout dans les biens de consommation et l'automobile. Les perspectives générales, qui représentent l'opinion des industriels sur l'activité de l'ensemble de l'industrie, se dégradent nettement".

Tarissement du crédit

Autre indice d'une dégradation de la situation économique: selon le baromètre Fiducial-Ifop, publié mardi, près des trois quarts (73%) des patrons de très petites entreprises (moins de 20 salariés) sont pessimistes sur la situation économique en France et 64% estiment que le gouvernement ne peut pas relancer la croissance. En octobre 2007 et janvier 2008, 40% et 33% de ces mêmes patrons se montraient optimistes sur la situation économique.
42% des employeurs avouent même leur peur de licencier à cause de la conjoncture.
"Les patrons de TPE ont perçu un resserrement de leur activité au premier trimestre 2008, mais aussi un durcissement des conditions d'accès au crédit. Or, ce sont généralement les premiers acteurs économiques à ressentir les difficultés conjoncturelles", a commenté Jean-Marc Jaumouillé, directeur des Techniques professionnelles de Fiducial.


Ils pleurent . Mais pas sur nous!

Ben s'ils pleuraient sur nous, ajouté à nos propres larmes (alors que les leurs sont sales...), ça nous innonderait et on toucherait le fond !
Faut lever la tête et s'en sortir sans eux en remontant , et prendre de l'élan en s'appuyant sur eux lorsqu'ils dégringoleront et qu'on les croisera !!